Toutes plaques ont été collées et les congés poncés.
Il ne reste plus qu'à retourner. Ici le point le plus dur. Dans ce sens je dois demander de l'aide.

J'ai retourné la coque tout seul comme un grand. J'ai calé l'ensemble. Maintenant je peux entrer par le passage de la descente pour accéder à l'intérieur et serrer les écrous.
















J'ai commencé à coller les plaques. Le travail devrait être fait en deux jours. Il ne restera plus qu'à creuser un passage pour les cordages de laçage, passer une couche d'époxy et poncer.

Comme ce sont des vis provisoires, pour qu'elles ne soient pas collées, je les ai protégé avec du scotch et de la paraffine au bout là où passent les écrous.

J'ai appelé ces pièces des plaques, mais je ne sais pas si c'est bien le terme approprié.
Aujourd'hui j'ai tout mis en place à sec. Cela consiste à faire 3 trous pour les vis de 6.
Seules les deux plaque arrières seront vissées. A cet endroit l'accès à l'extrémité de la coque est difficile. Comme il n'y aura pas beaucoup de charge sur ce montage, j'ai préféré visser plutôt que d'avoir à me bagarrer avec des écrous qui seraient à 60 cm de ma main.




J'ai préparé le retournement de la coque pour demain. En effet si le collage de plaques même est aisé, c'est le joint congé qui vient juste en dessous qui est délicat. La meilleure solution est donc de retourner la coque pour mieux voir le travail. C'est ce qu'a fait un constructeur américain.

Les trois raidisseurs de pont ont été collés. Ici celui du pont arrière. Je ne sais pas s'il va beaucoup raidir le pont, en tous cas, il servira de cale pied. Il i en aura deux autres à ce niveau de chaque côté du pont. Et celui du côté intérieur servira aussi à tenir le filet.









Pour tenir le filet qui sert de trampoline, je vais fixer une baguette qui court tout autour du filet sur les deux ponts avant et les deux poutres avant et milieu.
Pour l'instant toutes les baguettes sont faites à la forme de droite. Mais j'envisage de passer à la forme de gauche. Outre l'esthétique, si ça se voit à cette échelle, une forme plus mince sera plus facile à courber pour épouser la forme du pont.





Le capot de la descente est terminé, avec les bord et les coins arrondis. Il faut maintenant  découper l'arrondi du toit de la cabine. Ensuite il y aura la stratification, et pour terminer la pose des charnières.









Les plaques qui retiennent les cordages fixant les poutres avec la coque sont en cours de fabrication. Ici celle de la poutre arrière du côté tribord. Cette plaque doit être collée ensuite assurée par trois vis à tête bombée de 6X70 en inox A4. Il en faut 48 pour les deux coques et j'ai du mal à en trouver sur place.

Le panneau de descente est terminé. Ouf!
Il faut dire qu'avec le plexiglas et le doublage du toit, j'avais augmenté les difficultés. Mais il ne reste plus qu'un peu de ponçage avec arrondissement des angles et des arrêtes.

J'ai eu la surprise de découvrir ce joli champignon dans mon gazon. D'un jaune vif, il est assez petit et unique.
En ce moment il fait très sec, et je n'ai pas arrosé.
D'où vient ce champignon qui n'a pas besoin d'eau?

 Toujours dans la rubrique champignon, en voici un autre qui pousse dans mon bac à compost. Là par contre c'est assez humide. Mais c'est assez nouveau dans la région.
Serions-nous envahis ?

Un petit test pour voir un peu comment se met le cordage de laçage des poutres avec un bout de 4 mm.

Tout à l'air de bien marcher. Il faudra corriger quelques arrondis pour éviter que le cordage se coince. Il y aura aussi des entailles supplémentaires à creuser après collage pour que les brins se positionnent correctement.

Dans la foulée, je prépare la fixation de la poutre que je rajoute à l'arrière. Je ne sais plus si j'en ai parlé, ce sera un bambou d'environ 100 mm de diamètre qui permettra de tendre in filet comme à l'avant entre les deux coques derrière le cockpit. Ce sera plutôt deux morceaux de filet de chaque côté avec au milieu une échelle pour remonter à bord.
On verra mieux tout ça au cours de la finition.

Préparation du panneau de descente pour le collage.
J'ai séparé les deux parties qui constituait un morceau du toit pour facilité le collage. Ici on voit la partie haute. J'ai fait quelques trous pour que l'époxy traverse le plexiglas et touche le bois des deux côtés.

Le collage est terminé avec un joint congé.

Les 4 capots ont été assemblés et collés sur plusieurs soirées. J'ai utilisé une sangle pour maintenir les côtés en place. Il faut juste vérifier l'équerrage. Tous ces petits travaux prennent énormément de temps. Ce collage par exemple, avec des pièces toutes prêtes, demande deux heures et demie de  travail. c'est un temps difficile à estimer. Il faut faire le premier pour le savoir.

1er novembre
En cette saison l'entrée du village est très fleurie. L'été est bien là.
Une pensée pour nos ancêtres.  Il faut que je pense à écrire à mes fils pour leur rappeler d'où ils viennent, et surtout qu'ils ne l'oublient pas!








Préparation du montage d'un capot de trappe de cabine.Si pour le cadre c'est bon, je me suis un peu précipité pour le dessus. Résultat il faudra faire quelques petits rajouts. Mon honneur en a pris un coup mais passons à autre chose.

J'ai dû acheter trois fois plus de plexiglas que j'en ai besoin. Je n'ai pas réussi à trouver de petites plaques. Je vais essayer de vendre le surplus.
C'est une teinte bleu clair qui laisse passer beaucoup de lumière. La surface des hublots est assez petite.
Pour la découpe, je suis allé carrément à la scie circulaire pour les lignes droites. Pour les courbes, deux coups de scie à métaux et finition au papier de verre.




Voici ce que ça donne pour le panneau de descente. Il ne reste plus qu'à coller le rebord d'en haut, et c'est fini.
Je pourrai voir le cockpit, par n'importe quel temps.
Par compte je ne pourrai pas juger du côté pratique, tant que la coque sera dans l'atelier. Sur la photo de dessous, on voit bien le peu d'espace qu'il reste au dessus du toit de la cabine.

La coque est suffisamment légère pour être déplacée en poussant tout simplement les berceaux qui la supportent. C'est évident, mais je dois avouer que je n'y avait pas pensé plus tôt. Maintenant, je pousse la coque d'un coté ou de l'autre pour travailler.