jeudi 31 mai 2012

Pour  les poutres comme je sais que je n'aurai pas assez de presses, je vais utiliser quelques vis pour maintenir les pièces durant le collage mais que je n'enlèverai pas. J'avais prévu de ne pas utiliser de pièces métalliques là où ce n'était pas nécessaire, mais étant donné mon retard, je renonce à ce principe.
D'un autre côté, j'ai déjà donné mon avis sur les presses "made in PRC".
Après test, il faudra faire un trou de passage  4,5mm dans le CP de 15, et un avant trou de 3mm dans le bois. Les vis seront des 4X50, en inox A4, cruciforme, mais qui se visse bien.
Voici le premier collage. Une fois les pièces vissées, on peut retirer les presses.
Dans la pratique il y a une pièce courbe et une droite. Je colle et je visse d'abord la courbe. il faut ensuite sortir l'ensemble de l'atelier pour le retourner et le remettre sur le support. il faut alors coller et visser la pièce droite. Il ne reste plus qu'à faire un petit joint congé pour ne pas avoir de vilaine coulure à poncer et enlever tout l’excédent de colle.
En faisant un assemblage par jour, il me faudra plus d'une quinzaine pour finir le tout. Ensuite il faudra encore une semaine pour l'imprégnation et la stratification.
Au total avec la peinture, cela représente un bon mois de travail.
Un seul collage nocturne dure deux bonnes heures non compris les préparatifs.
J'ai toujours beaucoup de mal à évaluer le temps nécessaires pour ce genre d'opération. Heureusement en faisant les trois poutres l'un après l'autre, l'expérience acquise la première fois est immédiatement utilisée les deux fois suivantes. C'est ce qui me fait regretter de ne pas avoir pu construire les deux coques en même temps.

mercredi 30 mai 2012

L'âme des poutres est en quatre parties. Il sera difficile de tout coller d'un coup.
Je prépare donc le premier assemblage, constitué de l'âme même en CP 15mm, bordée de deux lattes de 45mm. Les lattes seront positionnées pour le collage par presses, puis maintenues par des vis.
Comme je voudrais coller les trois le même jour, l'assemblage à vis me permettra de déplacer plus facilement le tout. Et je pourrai surtout réutiliser les presses ailleurs.
Il faut donc faire une série de trous dans le CP pour le passage des vis. Ce sont des vis Torx inox que je peux facilement réutiliser plusieurs fois. Je n'utilise presque plus de vis cruciforme. Encore une soirée de préparation, et vendredi je pourrai coller le tout.

mardi 29 mai 2012

La partie basse des trois poutres sont collées. Cela m'a pris trois soirée mais c'est fait. Il restera à couper le surplus de bois, poncer la colle, refaire un beau joint congé et passer une couche d'impression époxy.
j'ai soigné les collages. Les joints sont généreux. j'ai serré juste assez les presses ou les vis pour faire dégueuler l'excédent de colle, ce qui prouve qu'il n'y a pas de vide entre les deux parties assemblées.
Il faut absolument éviter les manques de colle, qui font des collages "secs", ayant une solidité très affaiblie. Je rappelle qu'en cas de choc, le collage dois tenir et c'est le bois qui dois casser.
















vendredi 25 mai 2012

Déjà une semaine sans travailler véritablement sur le projet. Tout ce temps a été utilisé à ranger l'atelier et corriger les petits défauts qui font perdre à la longue énormément de temps.
On y voit un peu plus clair, mais je vais peut-être devoir découper un tiers d'une façade borgne, pour installer des feuilles de plexiglas. Le but est d'amener un peu plus de lumière au milieu de l'atelier et d'augmenter la circulation de l'air pour que les poussières ne s'y accumulent pas.
pour l'instant j'ai étalé les pièces des 3 poutres. Je vais les marquer pour ne pas perdre de temps au moment du collage. J'aimerai bien tout assembler durant ce long week-end de trois jours. La température a bien baissé et tourne autour des 25° maxi durant la journée. On peut donc travailler plus tranquillement  ou préparer le mélange époxy en plus grande quantité.
Cette étape me permet d'utiliser le meilleur bois pour les poutres. Il ne faut pas oublier qu'ils encaissent tous les efforts et ne doivent pas lâcher. Je les soignent donc tout particulièrement. D'abord en choisissant le bois, ensuite en faisant encore plus attention au collage. Je vais m'appliquer pour les joints congés qui sont à l'intérieur. Les plus difficile étant les deux derniers à faire une fois que les trois côtés des poutres triangulaires sont reliés. L'architecte recommande de stratifier le devant de la poutre qui est le plus exposé. Si je peux, je stratifierai les trois côtés. Ce sera certainement plus rigide, pour un ajout de poids minime. Attention quand même à la balance, les grammes faisant au final des kilos.

samedi 19 mai 2012

Je suis allé rendre visite à ma coque que j'avais quitté un peu précipitamment l'autre soir. Bien m'en a pris. La protection des trous de hublots, installés à la va-vite avait laissé entre plusieurs litre d'eau. J'ai épongé et refait l'étanchéité convenablement.
L'idéal serait de fixer définitivement les hublots, mais je n'ai pas encore trouvé du Sikaflex 295.
Les photos sont un peu sombres parce que faits sans flash. Mais en plein jour l'intérieur est bien clair. Il manque juste quelque touche de bois sombre pour relever tout ça.



Nous sommes au début de l'hiver mais il fait bien chaud à l'intérieur. Le peu de mouvements que j'ai fait pour éponger l'eau m'a fait transpirer, même avec les capots grands ouverts.
J'ai prévu d'installer des manches à air et des aérateurs, mais ce sera fait je pense au tout dernier moment.
Pour l'instant après avoir rangé l'atelier, je vais faire les trois poutres et le mât. Ensuite ce sera la coque et en dernier le cockpit. Ce sera un cockpit classique de 1,22 m X 2,44 m,  avec un trou pour le moteur. Mais j'ai vu un jour une étude pour faire un cockpit en forme d'annexe. j'y pense de plus en plus, sachant qu'une simple annexe gonflable pèse entre 25 et 35kg, soit 10% de ma charge utile. Dans la chasse au poids, c'est un bon argument.





Une vue de la deuxième trappe qui a mon sens est assez bien fini. Il faut trouver un système pas cher pour verrouiller le panneau ouvert et  pour le fermer de l'intérieur. Je pense ne condamner  le capot de descente que de l'extérieur.











dimanche 13 mai 2012

Nous partons enfin sous les applaudissements d'une foule en liesse de 4 adultes et de 5 enfants. Ma belle mère, toute émue a même versé une  larme d'émotion.
On a toujours l'impression d'avoir oublié quelque chose. Tant pis, on verra bien, on a fait l'essentiel. Il est remarquable que les opérations de ces trois derniers samedis qui ont duré  une heure au maximum, on demandé à chaque fois des heures de préparation. Comme à chaque fois tout s'est bien déroulé, je prend ça comme un encouragement.




Nous venons de passer la première difficulté, un virage en épingle, habilement négocié.
Nous sommes à 15m de notre point de départ, et tout va bien.
Je dois reconnaître que je n'ai jamais eu de problème majeur pour tracter une remorque. mais quand la remorque est vide, on ne la voit pas par la vitre arrière, si elle n'est pas matérialisée par le petit bambou comme la dernière fois. Et j'ai tordu par deux fois le pare-choc du pick-up.



Quelle maîtrise, déjà 150m sans heurt. La charge n'est pas trop lourde par rapport au 1,9 tonne du tracteur. L'ensemble est bien arrimé, car malgré les irrégularités du chemin, rien ne bronche.
Tout roule !
Le magnifique soleil couchant semble nous saluer.
Je garde quand même mes lunettes solaires, pour éviter d'être ébloui.





Nous quittons la cité pour prendre le chemin départemental. Heureusement que c'est dimanche et que les gens ne sont pas pressés de rentrer chez eux. La circulation est réduite, ce qui nous facilite encore les choses.
Très bon choix d'horaire obligé par les évènements.








Nous n'avons pas vu le temps passer. Quelques rond-points et nous voilà arrivés à destination. Thierry, le propriétaire des lieux que nous avons averti de notre départ est déjà sur place et a ouvert le grand portail qui donne accès au terrain.
Vite il faut dételer la remorque et lui faire faire un demi tour. Ensuite atteler à nouveau et reculer l'ensemble avant l'obscurité totale.






Les derniers mètres sont parcourus en poussant à la main. C'était plus facile qu'avec le pick-up, même en position 4X4.
On cale le tout, et retour à la maison.
Tout ça a duré 3 quarts d'heure.
La journée avait bien commencé sous un soleil radieux. Il faisait plus beau que sur la côte. En voulant déplacer pour la énième fois la coque, j'ai vu la roue droite du chariot devenir subitement plus grosse. Je n'ai pas tout de suite réalisé, sinon j'aurai essayé de soulager la roue. Quelques instant après on entendait une petite explosion. Ces roues sont très fragiles et ne doivent être utilisées que pour monter et descendre la coque de la remorque. Pendant le trajet elles doivent être dégonflées, pour que la coque repose sur des cales en bois.



Le support avant est découpé et mis en place juste avant midi.
Le CP 9mm me paraît un peu mince malgré les renforts. Son travail est de soutenir la coque latéralement.








Le support arrière est en CP 9mm doublé. Comme il en restait suffisamment, j'ai préféré tout utiliser. L'ensemble est bien rigide cette fois.










Le panneau des feux est mis en place. A la vérification, le clignotant droit ne marche pas. L'ampoule vérifié ainsi que les câbles, l’entêté refuse obstinément de s'allumer. C'est moi qui vois rouge.
Tant pis on décide de partir malgré tout. C'est là que Monsieur, décide de remarcher.
Mais sur le parcours il s'arrêtera de nouveau en allumant les feux rouges à la place du clignotant!






Sachant que la maison est horizontale, vous avez une idée de la pente qu'il y a devant chez moi. Vous comprendrez alors les difficultés que nous avons eu pour faire tenir la coque correctement.
On s'affaire aux derniers préparatifs.








Enfin tout est amarré.
Une sangle au niveau du couple N° 2, plus un tour de cordage.
Un tour de cordage 8mm au niveau du couple N° 5.
Un tour de cordage de mouillage de12mmau niveau du couple N°4.
Un blocage vers l'avant pour empêcher la coque d'avancer, compléter par le câble du treuil.
Un blocage vers l'arrière pour que la coque ne recule pas.
C'est  bon, on peut y aller maintenant. Le jour va tomber.
17h30 : le convoi démarre enfin.4 km à parcourir, tout en descente.
Pourvu que tout tienne!
Après un quart d'heure de route nous sommes arrivés sans encombre à destination.
Décrocher la remorque et lui faire faire manuellement un demi tour.
Atteler à nouveau le pick-up et reculer la coque d'une trentaine de mètres, le tout avant la nuit noire.
Aucun accroc, parfait.
Il y a des jours, où tout commence mal, mais tout fini bien!






samedi 12 mai 2012

16h41 : le décor est en place. La coque est mise dans l'axe rampe-remorque. il ne reste plus qu'à tout lâcher pour qu'elle descende toute seule.
Mais pas trop vite quand même.









 16h42 : Les acteurs sont là, un peu passifs pour l'instant.












17h29 : le chariot du milieu qui porte toute la charge est maintenant dans la remorque. L'essentiel du travail est accompli.










17h30 : dans la remorque. Notez le niveau de préparation de l'opération, à gauche un rosier emballé dans un carton épais, pour ne pas blesser les acteurs, et pour ne pas l'abimer accidentellement.









17h30 : le travail est terminé et les acteurs ont la banane. Il ne reste plus qu'à attacher tout ça.
Après avoir équilibré la charge, bloqué la coque devant et derrière, mais allons boire un coup, on verra ça demain, surtout que la nuit tombe.


17h30 : même le metteur en scène a le sourire.
Quels drôles d'abdos!












Il fait nuit maintenant, et voici ce que je vois depuis mon balcon.





















mardi 8 mai 2012

La rampe pour arriver jusqu'au mur est faite. Il manque quelques panneaux à mettre en place. Mais comme il faut démonter un ouvrage existant, cela sera fait au dernier moment. Cet après midi un petit chien est arrivé, visiblement perdu, avec une langue trainant jusqu'à terre. Je lui ai donné un peu d'eau et depuis, il ne m'a pas quitter et il ne veut plus s'en aller.
Ma fille amis une annonce pour signaler un chien perdu sur un site. malheureusement, il ne pourra pas rester chez nous, nos deux chats qui nous occupent déjà beaucoup, apprécient moyennement ce nouvel arrivant.
La rampe est en pente douce jusqu'à la remorque. Il suffira de lâcher doucement le treuil.
Du côté de la remorque, on voit les 8cm de dénivelé qui reste après le passage du mur. Il y aura une petite rampe d'environ 1m de long et qui fera toute la largeur de la remorque.
C'est ce qui reste à faire avec la continuité du plancher.
Il suffira de de mettre la remorque un peu de travers, pour qu'elle soit dans l'alignement de la grande rampe.
Sur le papier c'est déjà mieux. C'est de bonne augure.

samedi 5 mai 2012

19h03 : Le coque est à l'aplomb de la remorque. Mais on ne pourra jamais la faire descendre. jusqu'à 20h, on aura essayé. Mais le dénivelé trop grand, la pente pour sortir de la cour, la faiblesse des rampes nous ont fait renoncer de continuer notre essai.
Il fallait tenter quelque chose puisque la remorque était prête.
En conclusion, il faut faire deux vraies rampes qui serviront pour la deuxième coque.
La première rampe devra faire au moins 5 m soit le double de l'existante. L'idée c'est que la coque doit toujours descendre, en non monter pour passer le mur comme elle le fait actuellement. Ensuite il faudra avancer la remorque d'au moins 1m, pour que la deuxième rampe soit en pente plus douce.
Dernier point, le plancher de la remorque sera prolonger sur le 1,40m qui reste, afin que les roues de devant puissent rouler, dès que l'avant touchera. Je vais avoir  deux jours et demi de travail pour préparer le prochain essai qui sera samedi prochain.
On a perdu une bataille...ce n'est donc que partie remise, puisque l'on est obligé de gagner pour que la partie continue.

vendredi 4 mai 2012

En préparation de la journée de demain, Loïc (merci encore) a pu me déposer son treuil.
Je n'aurai plus qu'à assurer l'avant et les côtés.
Le temps m'est compté, je n'ai que la matinée pour réparer le chariot, terminer la remorque et démonter mon portail.
Vivement la retraite!









Quelques collègues, après avoir passé quelques coup de fils, ont réussi à me trouver des roues de brouettes en moins d'un quart d'heure.
 Je m'attendais à voir des roues métalliques. Mais ce sont des roues du même genre que celle qui a crevé.
Il y a juste l'axe qui fait 25mm au lieu de 20, la qualité semble un peu meilleur. Comme la pression de gonflage est de 2 bar, les roues seront plus rigides et le même incident ne devrait pas se reproduire. J'ai acheté un tube de 25. Je vais en couper deux petits bouts pour rattraper le diamètre.
Ce qui m'inquiète c'est qu'il faudra découper le bas du chariot qui frotte sur le sol.
Après avoir transporter la coque, je referai le chariot avec les améliorations.

mercredi 2 mai 2012

C'est presque une histoire belge! J'ai crevé dans mon jardin. Durant la descente, à un moment on a bien vu la roue qui voulait sortir de la jante. Je pense qu'à ce moment là, la chambre a l'intérieur a frotté sur la jante, qui l'a entaillé. Avec la pression, l'entaille s'est ouverte. Dès demain il va falloir que j'achète une roue de remplacement. A moins que j'arrive à trouver une chambre à air, ce qui n'est pas gagné.

mardi 1 mai 2012

Après toute une journée de travail, un comble pour un 1er mai,  la remorque est presque terminée. Je n'ai même pas pensé faire des photos pendant qu'il faisait jour. Je voulais avancer le plus possible.
Il reste quand même à faire un support qui viendrait à l'avant entre les deux panneaux. Ce serait pour soutenir l'avant de la coque tout en rigidifiant l'ensemble.
A ce propos, je vais doubler le CP 9mm, qui est vraiment de très, très mauvaise qualité.




A l'arrière, il reste 2 vis à installer pour fixer les support du panneau des feux. J'ai fais le plus simple possible. On soulève le panneau et on dévisses les deux supports, ce qui réduit la longueur de la remorque de 1m.
Les feux sont plus haut, et ne devraient plus frotter par terre.
Demain soir je prendrai quelques vielles palettes.
Après récupération des planches, j'en ferai le plancher de la remorque. Ici il n'y a que les 50 premiers centimètres.