samedi 30 juin 2012

La poutre du mât a des renforts supplémentaires.
Il y en a un au milieu pour le mât lui même et deux autres sur les côtés pour la fixation d'un raidisseur chargé d'équilibrer la pression du mât. Ici je teste un type d'assemblage qui consiste à coller les pièces et dans la foulée de faire les joints congés.
C'est un peu comme pour la finition de la coque. L'idée c'est de ne pas avoir à poncer un premier collage pour faire une opération avec de l'époxy.
Quand on fait le joint congé, la colle d'assemblage est encore "vert", donc le joint prend bien.

jeudi 28 juin 2012

Les nouvelles poulies.Les emplettes continuent. Les poulies ne sont pas à billes, mais ont une taille qui m'inspire plus confiance. Je crois que c'est un point important. Si l'on doit connaître la force de travail préconisé par le constructeur, on doit quand même garder son libre arbitre. parfois il faut augmenter le coefficient de sécurité, dans la limite du budget, mais pour avoir un esprit tranquille.
La nouvelle Wichard 45mm et l'ancienne Harken 29mm.
La poulie Harken, bien que de marque, semble fragile auprès de la Wichard. Même si sur un ban d'essai elle tient sous plusieurs centaines de kilos, je ne regrette pas de l'avoir remplacé.







Les filoirs.
Pour guider les écoutes, des filoirs renforcés par une bague en inox. Ces modèles sont fixés par deux vis. J'ai vu trop tard ceux qui sont fixés par une vis unique, et qui du fait s'oriente facilement.








Les anneaux de friction.
Petites merveilles de la technique  qui n'ont l'ai de rien. Ce sont des bagues en aluminium traités et qui ont un excellent coefficient de traitement. On peut les utiliser comme poulies statiques. Moi je vais les détourner de leur usage initial. Ils vont me servir à tendre les quatre haubans qui tiennent le mât. A l'origine je voulais utiliser des cosses cœur. Mais  comme je n'ai pas trouvé de modèle fermé, je me suis rabattu sur ces anneaux. Je verrai au moment de dresser le mât ce qu'il convient le mieux. C'est bien d'avoir plusieurs solutions toutes prêtes.
Le kit gaz.
Ce qui complet comprend un robinet d'arrêt qui se fixe sur des petites bouteilles de 3 kg, suivi d'un détendeur spécial marine, puis d'un premier raccord souple. Vient ensuite une liaison entre le raccord et un robinet d'arrêt jaune par un tuyau cuivre de 8 mm, non visible ici. Le dernier raccord souple relie le robinet au réchaud. Le détendeur , le premier raccord et peut être le tuyau cuivre sont à l'extérieur de la coque. Le reste étant à l'intérieur.
Ce qui peut paraître étonnant c'est le nombre de connexions entre la bouteille de gaz et le réchaud. Là où il y a normalement 3, il y a ici 6. C'est un kit standard de fabrication allemande qui ne m'inquiète pas.
Mon plus gros problème, c'est la bouteille de gaz. Sur l'île on ne trouve pas de bouteille de 6 kg. Je vais donc être obligé de prendre une de 12 kg, donc plus lourde et surtout plus encombrante, car elle doit rester debout.






mardi 19 juin 2012

  Malgré le peu de temps dont je dispose, j'essaye de faire avancer les choses. Depuis la fin de la première coque je n'ai pas pu retrouver mon rythme de travail habituel. Celui qui me permettrai de terminer la deuxième coque dans les temps. J'ai préparé la fixation des petites équerres pendant le collage. C'est du cousu classique, déjà vu. la position et la forme de ces pièces interdisent tout autre forme de maintien. Je prépare avec minutie ces collages, car je pense qu'elles vont me prendre au moins 4 heures. l'idée est de faire les deux assemblages d'équerre, suivi des équerres, puis de tous les joints congés accessibles.


J'ai essayé de trouver le système le plus simple pour m'aider à positionner pendant le collage deux pièces. Je reprends ici ce qui se fait en mécanique, la pige de centrage. Je crois avoir dis auparavant, qu'il fallait dissocier les deux fonctions positionnement et pressage. Voici ce qui fait donc office d'organe de positionnement. C'est une cheville de 10 mm. Elle sera insérée et collée dans un trou borgne reliant les deux pièces. Normalement cela doit me permettre de coller plus facilement les deux grandes pièces, à la manières des vis utilisées la semaine dernière. Quand les pièces sont encollées et pressées elles ont la fâcheuse envie de glisser l'une par rapport à l'autre, et de briser la belle harmonie que l'on avait pris des heures à  mettre en place.
 L'ensemble est maintenant monté à sec. Il ne manque plus que l'habillage qui vient fermer la poutre. Après découpe selon le plan, il reste quelques ajustages à faire. Ensuite ce sera parfait et le collage pourra commencer. Disons vendredi soir. Si je peux faire la même chose sur la deuxième poutre samedi, je serai ravi, mais j'en doute.

La vie est parfois bizarre. j'ai fais des centaines de pages avec une photo à gauche et un texte à droite. 
Quelqu'un peut-il me dire pourquoi aujourd'hui je n'arrive pas à mettre le texte à côté de la troisième photo.
Tout à l'air d'être droit, passons à la colle.









samedi 16 juin 2012


Aujourd'hui relâche.
Plusieurs familles se sont réunies pour un pic et pour "rod gouyavié" à la Plaine d'Affouches.
Jusqu'au repas, le temps était supportable, mais après le café, le brouillard s'est transformé en pluie. On a dû alors fuir vers les bas, d'autant plus qu'à cette altitude, près de 900m, les goyaviers étaient très rares.
Plus bas nous avons pu remplir plusieurs seaux. La tradition a donc été respectée. Nous ferons de la gelée, pour moi, et des coulis pour les filles.
N'oublions pas que cette plante est une peste végétale.



Nous sommes ici sur la route forestière de la Plaine d'Affouches.
Nous y trouvons outre le goyavier, la vigne maronne et le conflor, une quatrième peste végétale, le tulipier du gabon. Tout le long de la route cette arbre est plantée, sans doute par l'ONF.
Comment pouvons nous arriver à une telle situation? C'est  tellement énorme que je ne sais pas qu'elle attitude adopter. Dois-je écrire aux journaux, à l'ONF? Quel crédit peut-on dès lors accorder à cet organisme? Je pense que se sont les séquelles du Cryptoméria.


mercredi 13 juin 2012

Journée exceptionnelle.
Mon fils cadet a obtenu sa licence de biologie. Dommage qu'il soit si loin (Grenoble), on aurait fêté ça! Mais je vais je voir bientôt. Il reste à choisir la filière de maîtrise maintenant.
Le montage des poutres continue. Je commence par la plus compliquée, celle du mât. C'est la plus grande, et elle a en plus un raidisseur pour compenser la pression du mât.
Elle est un petit peu plus grande que celle arrière. Mais j'ai fait les deux de la même longueur, puisqu'elles ont la même forme. Après collage je couperai à la longueur voulue.
Les petites équerres devaient être en CP 6mm, j'ai poussé à 8mm, pour avoir plus de surface de collage. J'ai dit une bêtise concernant le dos des poutres. Je ne pourrai boucher complètement que la poutre avant. Sur les deux autres il faut laisser dégagé pour suspendre le cockpit. J'aurai pu le faire, mais il faudrait étudier une autre forme de cockpit. Comme celui là est plus ou moins provisoire, inutile de modifier trop de choses.
Là par contre la vie moderne engendre de grandes satisfactions. Quelles plaisirs pour des parents de voir que leurs enfants réussissent et les dépassent. Un bémol cependant, jadis les enfants reprenaient le métier des parents. Ils avaient la possibilité aussi de les dépasser au bon sens du mot. Mais ils recevaient surtout un héritage  culturel et matériel, qui malheureusement n'existe plus.

samedi 9 juin 2012

Aujourd'hui mes aiguilles à épisser sont arrivées avec près de deux mois de retard. J'ai dû faire deux réclamations avant que l'on me réponde et que l'on m'expédie le colis.
Je ne sais pas comment était le commerce avant, mais de nos jour tout achat est compliqué. Que ce soit une maison de plusieurs centaines de milliers d'euros ou un petit écrou de quelques centimes il faut être très prudent. Il n'y a aucun professionnalisme, et c'est le client qui doit tout faire.
Hier j'ai annulé une commande d'évier, passée depuis janvier, dont l'expédition a été repoussée déjà trois fois. Je vais prendre un modèle un peu plus grand, et je vais le commander moi même.
Jusqu'à présent j'ai eu au moins un problème à chaque commande. J'ai donc décidé d'appliquer ma règle. Quand une transaction est trop mal engagée, mieux vaut y renoncer.
Sachant que j'ai près d'une centaine d'articles différents à acheter, il y a de quoi se prendre la tête.
Je vais continuer à commander toutes les petites pièces directement sur internet. La sécurité et le moteur,  je vais les prendre sur place au moins à cause de la garantie, de l'entretien et des révisions.
Pour l'électronique et l'électricité je vais profiter de mon prochain séjour en métropole en août pour  avoir un peu plus de conseil et monter un projet cohérent. Après je verrais selon les possibilités, achat sur place ou commande. Les batteries par contre seront prises sur place.
Jusqu'à présent les personnes compétentes rencontrées ne se compte même pas sur les doigts d'une main.

mercredi 6 juin 2012

Les âmes des trois poutres sont collées. Je pensais pouvoir les poncer pour pouvoir continuer la suite des opérations, mais malheureusement, impossible de faire autant de bruit le soir. C'est donc reporté au prochain week-end.
J'ai quand même une interrogation concernant la forme de cette partie. C'est une forme en U, alors qu'une forme en I semble plus appropriée. Les contraintes imposées par le mât, seraient mieux réparties sur la poutre, avec une âme au milieu. Je ne comprends pas très bien cette dissymétrie. Peut être pour faciliter le collage.
Je vais terminer les collages et les assemblages. Je verrai bien à la fin s'il y a nécessité de fermer l'arrière de la poutre. Cela aurait trois effets. D'abord l'ensemble serait plus rigide. Ensuite la forme sera plus facile à stratifier, du moins sur deux côtés. La stratification améliore la solidité et la protection contre l'eau. La fermeture créerait un caisson étanche, donc trois volumes de flottabilité, ce qui n'est jamais négligeable.
D'un autre côté je prépare aussi le prochain chantier, le mât. Il y a des usinages à faire, des collages, des aboutages, encore des collages ensuite du rabotage et du ponçage. Le mât sera alors bien avancé et l'année aussi d'ailleurs. Il faudra alors penser à attaquer la deuxième coque.

dimanche 3 juin 2012

Collage du dessus de la poutre.
Dimanche matin en sortant de la messe je commence le dernier collage de l'âme de la première poutre. C'est une pièce de 68mm de large et 4,50m de long. Je commence une première préparation de 135g de colle. Mais après un double encollage, les surfaces me paraissent un peu sèche. Par endroit on voit encore le bois. Je refais 135g de colle mais en réservant la moitié pour une imprégnation. Après avoir bien chargé les deux surfaces, je les assemble. Tous les 1m environ, je mets une vis qui fais office de serrage et de guide de positionnement. Autrement dit, c'est pour bien maintenir les pièces alignées. Avec la colle, quand on met les presses, le pièces ont tendance à glisser l'une sur l'autre. Il faut alors soit le bloquer latéralement, ou mettre des vis comme je l'ai fait. 

Les coulures.
Pour être sûr qu'il n'y ait pas de joint sec entre les pièces, on laisse un peu de colle qui dégorge. Bien entendu on gaspille un peu de mélange, mais on ne prend pas de risque. Cela donne du travail supplémentaire puisqu'il faudra racler, limer et poncer l'excédent.
Cette simple tâche m'a pris deux bonnes heures. C'est fou ce que le temps passe vite. Et pourtant tout est prêt et je sais exactement ce qu'il faut faire. 
Si demain je fais le deuxième et mardi le troisième, mercredi il faudra commencer à poncer et installer les petites pièces complémentaires.

samedi 2 juin 2012

Juste après le premier collage de l'âme, je fais un test d'assemblage. Cela me permet de voir que l'équerrage n'est pas très bon. Je vais plus attention pour les deux autres. Mais ce n'est pas très grave, à l'assemblage il faudra mettre un peu plus de colle et surtout surveiller qu'elle reste bien en place, en mettant du scotch au besoin. On verra ça à ce moment là.
Autrement tout à l'air de bien se passer.