Voici quelque chose qui ne va pas m'aider à combler mon retard.
Mon pote qui loue le terrain sur lequel est hébergé ma coque, m'a demandé de lui faire 2 tables pour ses bureaux. Voilà donc quelques week-ends pris pour cette fabrication imprévue. Pour l'instant le demi mètre cube de sapelli est débité et attend d'être dégauchi et raboté. Il n'y a pas de difficulté majeur, il faut juste du temps. La seule contrainte a été le plan de découpe. Toutes les planches n'ayant pas la même largeur, il a fallu les traiter individuellement.

Le mât a reçu une bonne couche d'époxy d'imprégnation, au moins 500g sur toute la surface. C'est une époxy très liquide qui j'espère protègera bien le bois assez tendre. Heureuse la température ambiante de 30° accélère la prise de l'époxy, qui autrement prend plusieurs jours avant de pouvoir être poncé. Dessus viendra une couche d'époxy normale, suivi de plusieurs couches de vernis.
Le bois disponible ici n'est pas uniforme comme le spruce ou le douglas utilisé en Europe. L(objectif est de donner une petite touche spéciale au milieu de toute les peintures.
On pourra toujours tout peindre, si l'effet escompté n'est pas atteint, ou si le bois est mal protégé par le vernis. Ce que je redoute surtout c'est l'effet de cette couleur verte. On verra bien.

Aujourd'hui je suis allé voir où en était ma demande de place dans le port de plaisance. Bonne nouvelle, je suis 11ème, pour une inscription en janvier 2010, il y a 3 ans. La liste sera nous dit-on mise à jour tous les ans. Chacun sera amené à confirmer sa demande. On m'a à nouveau confirmé que dès que le bateau sera à l'eau, j'aurai une place le long du quai avec eau et électricité. Il suffira alors d'attendre une place au ponton.

Ma ponceuse orbitale Black&Decker m'a lâché, roulement de plateau complètement grippé. Ce n'est plus une ponceuse orbitale, mais juste une ponceuse à disque.
C'est mon deuxième ponceuse, et pour arrêter avec les modèles de bricolage, je voulais prendre une Dewalt. Malheureusement le petit modèle étant indisponible, j'ai cherché quelque chose censé durer un peu plus longtemps que les deux autres. J'ai renoncé à Bosch, les deux modèles existants me paraissant être du même acabit que le défunt premier que j'ai eu.

J'ai changé donc pour une autre marque allemande "Métabo". C'est petit, mais ça a l'air d'être solide. La base est en aluminium, et non en plastique comme les autres. Le slogan de la marque "work, don't play", est assez explicite.
Autre détail en faveur d'une meilleur qualité, le coffret a un contre moulage, qui maintient bien chaque élément en place.
Tout ça pour un prix à peine supérieur  au B&D, fabriqué en PRC. Quelqu'un se gaverait  que cela ne m'étonnerait pas.
On verra tout ça avec les panneaux de la coque.

Pour finir le mât, j'ai remplacé le papier bulle censé le protéger sur les tréteaux, par une cale en mousse.
D'une part, le mât ne glisse plus, d'autre part il est mieux protégé par une surface ce contact bien plus grande.

La tête de mât en cours de collage. Quelques petits clous maintiennent les pièces le temps que la colle prenne. Bientôt viendront juste en dessous 4 petits taquets chargé de maintenir en place les haubans qui font une boucle autour du mât.

Essai des barres avec les safrans. Tout s'emboîte bien avec le jeu qui faut. Ouf! tant mieux!
On peut commencer à faire les joints congés et les arrondis.

Toutes les pièces qui vont être vernies comme le mât, les barres et la corne sont collées avec du woodfill. Mais pour les joints congés, j'ai rajouté de la silice, et le mélange marron, sera moins visible que la silice toute seule qui est blanche.
Bientôt tous ces accessoires seront terminés.