mardi 30 septembre 2014

le cokpit

Le cockpit est commencé. J'avais dans l'idée de l'améliorer un peu pour qu'il ressemble un peu moins à une caisse à savon, mais le manque de temps m'a fait changé mes plans. Il y a une seule difficulté, c'est le coqueron  qui vient protéger le puits moteur. Il n'y a aucune dimension sur le plan, seul une ou deux vue. Il faut extrapoler et adapter au moteur.
Les seules modifications qui vont rester sont la stratification de l'intérieur de la caisse, et la mise en place de deux raidisseurs sous le plancher.

samedi 27 septembre 2014

Descendre la coque, c'est fait

Avec l'aide de Éveline, Michel, Philippe, Thierry, Jean-Christophe, Frédéric et un autre Philippe la coque est descendue tranquillement dans le jardin.Tout a bien marché sans casse ni frayeur. la coque va rester là le temps d'avoir une place sur les quais. Il faut enlever le chariot pour descendre la première coque de la remorque. C'est ma mission pour cette semaine, sachant que l'on doit récupérer la remorque ce samedi qui vient.

vendredi 26 septembre 2014

veillée d'arme

A peine monté, le chariot a été victime d'une crevaison, avant même d'avoir roulé!












Heureusement qu'il me restait une chambre à air. J'ai pu remplacer la défectueuse en attendant de la préparer.
Espérons que demain tout se passera bien.










L'atelier est ouvert. Les 3/4 de la façade sont tombés et la rampe qui permet de passer du sol de l'atelier au gazon est installée.
Ma chatte Nova, a testé la solidité de l'ensemble avec ses 4 kg. Il faut que ça résiste maintenant à 100 fois plus.
Demain c'est le grand jour.

jeudi 25 septembre 2014

fin de l'attache remorque

La fixation de l'attache remorque est terminée. Pour le câblage électrique cela a été moins évident. Pour l'instant, je n'ai branché que l'essentiel c'est à dire les feux de position, les feux stop et le clignotant. Le reste ne sera pas utilisé. De plus le passage des câble est une vrai galère. J'y ai renoncé. Le montage est un peu volant mais protégé. L'alimentation électrique par exemple se fait à partir d'un allume cigare. Une fois le bateau à l'eau la remorque ne servira plus. Je pense la démonter et la stocker dans la cour d'une gentille collègue.
Il reste bien entendu  changer la plaque. J'ai oublié de dire que ça marche!


J'ai fais un test de remorquage. La voiture a déplacé l'ensemble sans problème. J'en ai profité pour déplacer la coque et la mettre dans l'axe de la sortie. La prochaine fois, c'est à dire samedi prochain, nous descendrons la coque de la remorque. Je ramènerai la remorque à la maison où je changerai les 2 panneaux qui commence à se délaminer. Ensuite on pourra amener la dernière coque sur le Port. Et enfin on pourra reprendre la première coque pour la ramener elle aussi sur le Port où ce sera la première rencontre des deux coques. Il me tarde de voir cet instant. Si tout se passe bien, plus que 2 ou 3 semaines à attendre. J'ai remarqué qu'il y avait un espace vraiment important entre la proue et l'arrière de la voiture. On pourrait raccourcir la remorque d'au moins 50 cm.

En attendant, le ponçage des poutres continue. C'est la poutre avant sur laquelle il restait beaucoup à faire. Les 2 autres étant presque terminés.

mardi 23 septembre 2014

l'attache remorque

Une fois que la coque sera sortie de l'atelier, il faudra la descendre par la remorque sur le Port.
La mise en place a pris 3 heures uniquement pour la partie mécanique, dont 1 heure de bagarre avec la roue de secours. Je pensais que sa dépose aurait facilité le montage, mais en réalité ce ne fut pas le cas. Juste un eu de temps perdu donc.
Dès que possible, je vais tester le montage avec la remorque.
Demain, c'est la partie électrique avec des câbles qu'il faut passer jusqu'aux feux arrière et sur la batterie à l'avant. Ce qui nous a pris une heure la dernière fois avec un branchement standard, va certainement me prendre une matinée demain.
Depuis hier soir, j'ai repris les poutres, abandonnées depuis novembre 2012. Il faut finir le ponçage, fixer le pied de mât et les taquets ensuite la peinture. 

dimanche 21 septembre 2014

bientôt la sortie

J'ai récupéré le chariot initial. Il n'y a plus de roues puisqu'elles ont explosé dans la sortie de l'atelier et en dernier à la montée sur la remorque. De plus après 2 ans passés à l'extérieur, le contre plaqué, bien que de bonne qualité commence à se décoller.
Je vais donc doubler les roues, renforcer l'axe et changer le CP abimé.







Pour remplacer le CP, il faut couper les joints congés. On peut donc profiter pour juger de la qualité du collage. Ici on voit bien que bois s'en va difficilement, donc qu'il adhère bien au joint. De plus c'était de CP de récupération. On peut donc penser que le bateau tiendra encore mieux.








La coque est posée sur le chariot est miss dans l'axe de la sortie. Il ne reste plus qu'à démonter la façade, installer une rampe et pousser la coque dans la descente en la freinant. La seule difficulté sera de arder la coque à l'horizontale le plus longtemps possible, pour que la cabine ne touche pas la charpente. La première fois tout s'est très bien passé. Il n'y a donc pas de raison qu'il n'en soit pas de même cette fois ci.

mardi 16 septembre 2014

antifouling

La préparation de la coque a été très longue. Il a fallu tout poncer au grain 120, ensuite laver le tout pour enlever la poussière et enfin dégraisser à l'acétone. maintenant j'en suis convaincu, il n'aurait pas fallu peindre sous la flottaison.
La coque est prête, et j'attends un créneau après le repas du soir pour l'antifouling.












La première partie du kit se compose de 1250 g de cuivre en poudre très fine. 1200g de résine constitue la deuxième partie. Un kit recouvrant 5m2, pour près de 8m2 , il a fallu partager un kit en 2 pour en prendre la moitié.









Le mélange se fait assez facilement, ensuite il faut ajouter le catalyseur. Il y en a deux, selon la température ambiante, en dessous ou au dessus de 15°C. Pour une température de 21°C, le choix est vite fait.
Par contre, c'est là que j'ai commis une erreur. Au lieu de faire d'abord un kit complet et ensuite le demi kit, j'ai tout mélangé ensemble. Avec une durée de vie de 1 heure, même à 21°, je pensais avoir le temps.
N'ayant jamais travaillé de résine, j'ignorais qu'elle pouvait prendre très vite.




Ayant préparé 2 supports spéciaux sans contact avec la coque, je pensais passer rapidement une première couche sur l'ensemble de la surface et revenir ensuite rattraper les imperfections.  Cette stratégie devant permettre de passer une couche uniforme utilisant la totalité du mélange.







Malheureusement, j'ai perdu environ 1/3 du mélange. Au bout d'une heure le durcissement avait déjà commencé.
Par la  suite j'ai discuté  avec mon fournisseur, qui m'a appris avoir vécu la même mésaventure. Depuis il a commandé des kits uniquement avec un catalyseur tropical, adapté à nos températures.
L'honneur est sauf, mais la prochaine fois je prendrai deux précautions supplémentaires. D'une part je travaillerai uniquement par 1/2 kit et d'autre part je prévoirai des glaçons pour refroidir le mélange. Comme ce sera en plein air , il y aura plus de lumière mais aussi plus de température.

mardi 9 septembre 2014

juste au cas ou

Avec 2 devis d'une société du Port, pour des radeaux de survie, j'étais confronté à un dilemme. Le premier concernait une marque très connue, mais mal cotée sur les forums. Le deuxième par contre remportait tous les suffrages surtout à cause de son prix. Je demandais donc conseil à mon vendeur qui me dirigea vers son technicien. Ce dernier m'invita tout simplement à venir découvrir le matériel dans son atelier de révision.
Ce jour là, n'étant pas allé au travail à cause d'un corps fébrile et douloureux, je pris rendez-vous avec le technicien.


Je fus reçu par un charmant monsieur, visiblement amoureux de son métier, qu'il maîtrise parfaitement,  et qui m'expliqua l'essentiel de ce qu'il fallait savoir sur les survies.
Pour illustrer sa présentation il avait préparer une survie neuve comme pour une révision.
Ici l'engin tel qu'on ne le verra jamais. L'ensemble est conditionné dans une poche étanche, protégée par un conteneur en deux partie, cerclé par 2 feuillards.
En utilisation normale, on balance la survie à l'eau après avoir attaché un bout de tresse qui le retient au bateau. La tresse se déroule sur 6m environ, et juste avant d'arriver sur la fin déclenche le percuteur de la

bouteille de CO2 qui gonfle le radeau. Sous la pression, les feuillards sautent ouvrant le conteneur, déchirant la poche étanche et libérant la survie. Le gonflage est terminé en moins de 30 secondes, ce qui est très rapide.
On voit ici le conteneur, la poche étanche, le gonfleur de secours, les fusées et la lampe.







L'extrémité se la tresse qu'il faut impérative attacher en tout premier au bateau, sous peine de voir la survie s'en aller. Dans ce cas, je me demande pourquoi ne pas l'attacher dès la pose. Il ne restera plus qu'à libérer le conteneur et le balancer à l'eau.














Au dernier moment, on prend tout ce que l'on peu amener d'utile (GPS, VHF, documents) toujours prêt dans des bidons étanches et on monte dans le radeau. Le modèle que j'ai retenu est à retournement automatique, ce qui veut dire qu'il sera toujours à l'endroit, prévu pour 4 personnes.
Une fois à bord, on coupe la tresse avec un couteau qui se trouve dans une pochette sur les boudins, pour se libérer du bateau en détresse.








Visite à l'intérieur, ici la poche qui recueille l'eau de pluie, à côté des valves de gonflage en cas de baisse de pression.
 c'est une pression assez faible d'ailleurs, en dessous de 165 mb.
Tel qu'il est le radeau est du type "Hauturier -24". C'est à dire qu'il est équipe pour la haute mer, mais pour une survie de moins de 24 heures, autrement dit pas très loin des côtes.
Le radeau pèse 40 kg, ce qui fait plus de 10% de la charge utile du cata, ce qui n'est pas négligeable.



Équipement complémentaire qui fait passer le radeau à +24, c'est le grab-bag. Ce nom barbare désigne un sac étanche, qui contient de l'eau, des rations alimentaires, des fusées supplémentaires, une pharmacie et différents matériel, dont un inventaire figure sur l'extérieur du sac.
Pour remercier de sa gentillesse, je lui ai promis de le prendre à bord pour une virée, dès que ce sera possible, s'il est d'accord bien entendu.
Encore une surprise agréable, qui montre bien qu'il reste encore des professionnels consciencieux et sympathiques.
Je vais donc demander un dernier devis et commander le radeau. Il vaut mieux l'installer dès le départ, pour bien s'y habituer.
Au final, conseil du pro : Sea-Safe pour la plaisance et la marque connue pour les professionnels avec des gros modèles pour plusieurs dizaines de personnes.

dimanche 7 septembre 2014

Peinture intérieure

La peinture est terminée, non sans mal. Les deux lunettes de protection sont abîmées et impossible d'en trouver d'autre ce dimanche matin. En plus ma lampe halogène qui me permet de bien éclairer la zone à peindre à grillé 3 lampes à cause des chocs, ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant.
La deuxième couche est donc terminée un peu à l'aveuglette. Tout ce que je peux dire c'est que la couche est à peu près uniforme. On verra mieux au grand jour.
Prochaine étape, l'antifouling.

jeudi 4 septembre 2014

60 déjà



Voici la position en mode utilisation. Si l'on se place légèrement de biais, on est face à la descente et il n'y a que le tête qui peut cogner contre l'encadrement de la trappe.
J'ai oublié de le dire, alors je profite de la position pour annoncer mes 60 ans qui sont arrivées sans crier gare le 29 du mois dernier.
On comprendra sans doute mieux cet acharnement à installer ce petit confort.
Maintenant il faut tout démonter pour finir les trous avant l'antifouling.
Juste avant cela il y aura la deuxième couche de blanc à l'intérieur sur le haut de la coque.
Après l'antifouling, le mieux serait de sortir la coque dans le jardin, ce qui laissera la place libre pour terminer le mât, les poutres et le cockpit.
Avant cela il faut bien entendu refaire le chariot de déplacement de la coque. Nous en reparlerons.

Le coffrage des sondes est terminé à l'extérieur et n'attend plus qu'une couche de mix-fill, à l'intérieur avant la peinture. Je vais passer aussi une couche de peinture sur le coffrage et les trous des passe-coques. La peinture permet au moins quand on gratte l'antifouling, de savoir quand il faut s'arrêter.