vendredi 28 août 2015

le mâtage

A deux heures du rendez-vous il me reste encore plein de choses à faire. Le mât est juste posé sur le cockpit avec un amarrage sommaire l'empêchant de glisser latéralement.
Le haut est posé sur une caisse avec un escabeau en soutien.
Vite, il faut installer les haubans, les drisses et les haubans provisoires (que je n'ai pas encore acheté!).









Quand le camion grue arrive, il me reste encore deux drisses à passer. Heureusement le grutier, très sympathique me laisse le temps de terminer la tâche.
L'opération commence sous un soleil de plomb, qui gène parfois pour bien voir le haut du mât.
Je fais les remarques concernant le montage définitif où il y aura l'antenne VHF et l'aérien, ce qui rendra l'opération plus délicate.
Commençons pour cette fois et on verra la suite après.









En milieu d'opération, il faut positionner le pied de mât. Cette fois ci nous avons soulevé le mât et posé sur l'emplanture.
La prochaine fois il sera posé sur le pied, et il n'y aura plus qu'à le redresser. Ce qui se fait normalement sans grue. Etant donné que c'est une opération que je n'aurai pas à faire souvent, il est préférable de prendre la grue, ce qui sécurise l'opération.





Au bout d'un peu plus d'une heure, l'opération est terminée. le plus dur ayant été de faire descendre la sangle. Celle ci protégée par du caoutchouc colle au mât suite au serrage. Il aurait fallu attacher un bout à la boucle. En tirant dessus vers le bas, on aurait desserré la boucle et amené vers le bas. A voir absolument pour la prochaine fois.
Je me demande s'il n'est pas possible de fixer à demeure un crochet ou piton tout en haut du mât.  Les 40 kg du mât permettent une manipulation plus facile par un crochet qu'une sangle.
Pour l'heure il faut déjeuner, faire une sieste et ensuite commencer à terminer les haubans.




















jeudi 27 août 2015

le mât

La préparation du mât, au niveau des haubans et surtout de l'enrouleur se révèle difficile au sol. Il faudrait faire des calculs en trois dimensions, toutes les pièces n'étant pas dans le même plan ni au même niveau. Le pied de mât est plus haut que l'accrochage des haubans ainsi que le haut de la patte d'oie de l'étai.
Pour faire plus simple j'ai adopté cette stratégie:

  • accrochage des haubans et des étais sur le mât
  • accrochage de 4 haubans provisoires
  • mise en place des drisses
  • dressage du mât par un camion grue
  • fixation du mât par des haubans provisoires dans la bonne position
  • finition des haubans
  • mise en place de l'enrouleur sur l'étai 
  • réglage définitif étai et hauban
  • finition de l'étai largable
  • montage et test de la GV
  • montage et test du foc sur l'enrouleur
  • montage et test du tourmentin
  • démontage de l'ensemble pour finition avant remontage définitif

Le camion grue est prévu entre 12 et 13 demain.
Si tout va bien il y aura des photos demain soir.

samedi 22 août 2015

les câbles du mât

 Les trois câbles du mât ont été passés sans peine. J'ai aidé avec un peu de vaseline, sans jeu de mot, les deux regroupés pour éviter des surprises. Mais il n' y en a pas eu.
Une remarque concernant la vaseline, qui m'a été recommandée, encore par un brésilien au niveau des sorties de coque, C'est pour empêcher l'installation d'algues, comme un antifouling.
C'est une matière neutre, qui n'agresse donc pas les câbles.
Bientôt, l'aérien sera vissé. Ensuite l'antenne de la VHF sera fixée sur une platine. Il ne restera plus que le feu de mât, qui voyage, ainsi que la girouette.




Les câbles sont en attente. Si tout se passe bien, on peut envisager un premier montage du mât en cours de semaine,
Il s'agit de valider les haubans et surtout l'enrouleur.


















nouvelle marina

 François est très heureux, il est le premier voilier à s'installer dans la nouvelle marina. De plus du fait de la grande largeur du trimaran, plus de 6 m, il a une place en bout intérieur de ponton, sans voisin immédiat.
La prise en charge par le Roulev, ne s'est pas fait sans mal à cause des bras qu'il a fallu replier légèrement pour faciliter l'accès de la coque à l'engin. Il faut plier les deux bras simultanément pour éviter de déséquilibrer l'ensemble qui ne repose que sur la coque centrale.
J'ai hâte d'y venir moi aussi, ce qui explique sans doute mon air sérieux.
On peut remarquer le vert du gazon. c'est pour une fois un vrai chiendent pays, adapté à cette région sèche. C'est le contraire de la "trainasse", réservée aux zones plus arrosées.

jeudi 20 août 2015

suite de l'éléctricité


Le test de VHF a été fait, je peux donc passer le câble d'antenne maintenant.
J'ai eu pas mal d'information sur ce site, en particulier la longueur du câble.
http://www.voilelec.com/pages/vhf.php
Hier encore quelqu'un me disait qu'il ne fallait surtout pas couper le câble, et qu'il fallait enrouler l'excédent.
J'ai donc appris sur ce site, qu'il fallait acheter le meilleur câble et le plus court possible,
Je n'ai pus le temps de changer de câble, mais je vais le couper.



Les nouveaux panneaux solaires on été raccordés. Ils n'ont pas encore été fixés sur le toit des cabines. Je pense le faire  rapidement à l'aide de bouts de profilé en aluminium. Pour l'instant ils sont juste posés.



3 types de passe-fils.
Le premier à gauche, tout en plastique pour du fil de 8. Se fixe avec 3 vis et un joint torique.
Le deuxième a trois trous pour la VHF, le feu de mât et l'aérien.
Le troisième reprend l'arrivée des deux panneau solaire. Pour l'instant la connexion se fait à l'extérieur pour éviter d'avoir 2 passe-fils. Mais si je n'arrive pas à bien protéger la connexion, je mettrai un deuxième passe-fil.
Je trouve que ça commence à faire usine à gaz.



Hier j'ai trouvé ces deux types de coquillage sur un bateau venu caréner à côté de moi. D'habitude je vois des poissons, des vers et surtout des crabes. Cette fois-ci à la place des poissons, ces deux nouveaux, mais sur une coque immergées depuis plusieurs années quand même. Je ne pensais pas trouver ce genre de bestioles dans un port.



























jeudi 13 août 2015

une journée bien remplie

l'installation des barres est terminée. Il ne reste plus qu'à couper à la bonne longueur les deux vis mécanique qui servent d'axe. Il y a encore la dernière couche de vernis bien entendu.
Sue le dessin des plans, Les barres sont à la même hauteur que le toit de la cabine. C'est loin d'être le cas, même si on tient compte du rehaussement de 15 cm.
En plus les barres dépassent la poutre. J'ai dû trouver un compromis pour fixer la barre transversale.







Tous les laçages sont terminés. 8 sont constitués de 4 tours de Dyneema de 4 mm, suivi de 2 clés de serrage et de 4 clés de terminaison. 4 Sont constitués de 5 tours, 4  et 6 clés. Dans le doute, et étant donné la solidité supérieure du Dyneema sur le polyester 4 tours suffisent. Je peux ainsi étudier le comportement des 2 possibilités en toute sécurité. On verra déjà les résultats après quelques sorties.
On a à gauche un détail de l’œil qui permet de faire une boucle de serrage au premier tour.
Voici le détail des clés de serrage qui ont pour but de bien tendre les tours de laçage qui font la fixation réellement. Les dernières clés arrêtent le lien et empêche l'ensemble de se défaire.











Il n'y a pas de rail d'écoute sur un Wharram. Le palan d'écoute glisse sur un cordage fixé dans un trou de la coque sur les plans. Le trou a été remplacé par une cadène, plus sûre, plus jolie et plus élégant.
Devant les difficultés rencontrés par mes voisins pour passer leurs câbles dans leur mât, j'ai décidé de vérifier le mien.
Si la première aiguille est bien passée malgré son faible diamètre, il n'en a pas été de même pour la deuxième. Heureusement mes voisins avaient en plus un morceau de fil de pêche de fort diamètre utilisé comme aiguille.
Dès demain je remplacerait les aiguilles par des messagers charger de tirer les câbles dans les gaines.
J'aurais bien aimé tester la VHF avant de la monter.










mercredi 12 août 2015

pose des pompes et nables

 Les pompes et leur évacuation, les nables eau ont été installés définitivement au Sika 291. Il reste quelques tuyaux à installer et à fixer par des colliers. Pour l'instant il faut surtout pouvoir faire la peinture extérieure.
La semaine dernière j'ai vérifié la Grand' voile.
Elle se monte bien sur le mât et sur lz pic de corne.



mardi 11 août 2015

rencontre du troisième type

Dernièrement j'ai fais la connaissance de Vincent, l'heureux propriétaire d'un Neptune au ponton au Port. Aujourd'hui il m'a présenté deux amis, Éric et Jean-Claude, amateurs de voile comme lui.
Éric a une particularité qui ne se voit pas. Il a construit un Tiki 26, il y a maintenant une dizaine d'années. Après avoir navigué quelques temps à la Réunion, il l'a ramené à Madagascar. Il s'y rend régulièrement pour retrouver son bateau avec lequel il pratique beaucoup de pêche sous-marine.
Nous avons donc discuté construction. Etant donné ses besoins, il n'a pas spécialement soigné les aménagements, mais nous avons pu aborder les points sensibles qu'il a rencontré.
Laçage : Les bouts grincent et ont tendance à glisser. Le petit guide que j'ai mis en place semble ne pas pouvoir contenir les 4 tours du laçage. Je vais les creuser un peu plus en attendant le test en situation réelle. On ne sait pas comment le Dyneema va se comporter. Sans doute différemment du polyester qui s'allonge plus.
Capot : l'eau a tendance à s'infiltrer sous les capot, malgré la présence d'un joint.l'idée est de protéger le capot sur deux côtés pour la cabine et trois côtés au moins pour le pont. Cette protection consiste en une pièce sensiblement de la largeur et de la hauteur du capot. L'eau qui viendrait à frapper le capot sera bloquée par cette première barrière. Ce qui aura réussi à passer sera bloqué par le capot lui même.
Il s'agit donc de protéger les côtés avant et extérieur essentiellement.
Espace cockpit-coque : Éric me conseille de ne pas installer de pièce qui ferait le jonction entre ces deux éléments. Les mouvement étant tels que même un lien souple aurait du mal à tenir. La solution consiste à s'accrocher uniquement du côté du cockpit, donc des poutres par la même occasion.
Bois massif : Éric pense que l'époxy tient mal à long terme sur du bois massif, bien qu'il n'y ait pas de problème sur le CP.
C'est une affirmation que j'ai du mal à comprendre. Mon premier bateau, un Vaurien, construit il i a plus de 15 ans maintenant, a bien tenu du moins pendant les 10 années qu'il était en ma possession.
J'ai eu quelques problème dernièrement avec du pin qui suintait de la résine; Généralement j'écarte ce genre d'échantillon, mais quelques pièces peuvent passer au travers des contrôles. Le bois le plus gras que j'ai utilisé, l'iroko ne rejette pas l'époxy.

La voile Wharram a été remplacée par un gréement Marconi sur le bateau d'Éric.

dimanche 2 août 2015

ayez pitié de nous, pauvres pêcheurs


Ce navire jamaïcain, basé au Maldives, est en escale de trois mois pour des réparations. Il vient de Maurice où il a fait des travaux de peinture.
Ce qui est étonnant , c'est le nombre d'antennes, de dômes et de radars. Il doit y avoir autant de sondes. Si avec tout ça le poisson arrive à s'échapper!
Si on a bien compris c'est un petit navire de croisière pour pécheurs au gros. Le navire se déplace sur les différents lieux de pêche. Arrivé sur place, on met à l'eau les petits bateaux pour la pêche proprement dite. Quand c'est fini on remonte le tout et on se rend sur un autre lieu.
Ah, ces riches, un rien les amuse! Ce n'est certainement pas la peine de mort pour les enfants de 7 ans aux Maldives qui va les contrarier. Les réunionnais eux mêmes n'ayant pas discuté la venue d'une délégation maldivienne pour les Jeux des Iles.



Depuis quelque temps on voit fleurir un peu partout un drapeau de la Réunion. Je devine bien ce qu'il représente, mais je vais poser la question à ceux qui l'arbore pour connaître le sentiment de ces patriotes, pas tous réunionnais de naissance.


Vendredi dernier, à midi une équipe est arrivée pour réparer une fuite détectée depuis plusieurs mois.
Naturellement on a découpé le béton e cassé un mur avant de voir que la fuite était juste à côté de l'ancienne réparation. Un tuyau trop mince m'a t'on dit, qui n'a pas résisté à la pression.
Bien entendu l'arbre qui pète les murs et bouge les tuyaux avec ses racines, ne sera pas inquiété.
Pour l'heure, la grosse fuite est colmatée, mais il en reste une petite pour la semaine prochaine sans doute (il était déjà 18 heures !).