mercredi 28 septembre 2016

sixième sortie

  Voici la première photo de Gaby sous voile. Pas de chance, pour une fois que nous avions un photographe, il n'y avait pas de vent.  Cela se passait le 26septembre, mais je n'avais pas encore pu  récupérer les photos.





  Une vue plus rapprochée, juste après avoir failli être éperonné par le deuxième bateau. Il faut dire que j'étais passé un peu trop près et que lui n'était pas très manœuvrant par manque de vent.





   Le Sylphe du photographe, Christian, un voisin de ponton. Il meurt d'envie de monter à bord, et j'ai du mal à lui faire comprendre que ce ne sont pas vraiment des sorties mais plutôt des tests. Mais la prochaine fois il sera équipier c'est sûr.

 Les deux compères lors de la sixième sortie. Vent faible mais régulier qui nous a permis de faire un bord aller et un bord retour. Du coup nous avons quitté la baie de Saint-Paul. Nous aurions pu aller sur Saint-Gilles si nous étions partis un peu plus tôt. Ce n'est que partie remise, car on envisage même d'aller jusqu'à Saint-Leu. Nous avons profité pour repérer les bouées d'amarrage pour une prochaine fois. Il y en a aussi quelques unes dans la baie. Il faut dire que les mouillages sont rares et là où c'est possible, il y a des coraux, donc c'est interdit.

Trajet : 14,8 M
Cumul trajet :  82,4 M

Temps : 4 h 30
Cumul temps : 25 h 10

Vitesse maxi : 6,6  N

lundi 26 septembre 2016

cinquième sortie


   Le raidisseur de la poutre du mât est en place. Les haubans sont tendus à 50 kg. La patte d'oie est à 100 kg. La sortie s'est bien passée avec des vents assez faibles. Nous avons dû utiliser le moteur pour essayer de trouver des zones de vents. Les moyennes sont un peu faussées mais en rentrant le vent a forci ce qui nous a permis ce constater que les tensions sont correctes mêmes si elles doivent être validées dans des vents plus forts. L'ensemble s'est bien comporté.

Trajet : 15,5 milles
Cumul trajet ; 67.6 M

Temps : 6 h 11
Cumul temps : 20 h 41

Vitesse maxi : 7,1 nœuds
 

  Après avoir vérifié encore une fois que le passage des drisses dans la corne est bien conforme au plan, je commence  à envisager sérieusement une autre solution au moins pour les voiles d'avant.  Ce sont la bleue, du génois et la verte du tourmentin. Actuellement il n'y a que la bleue qui est utilisée, mais elle semble empêcher la corne de monter au maximum, la bordure de la grand-voile frôlant les cabines.
Le nouveau passage serait dans un anneau de friction monté souple, inséré entre la corne et le mât, de chaque côté du patin.


  Le ragage est bien visible, autant sur la corne comme ici, que sur le mât. Cela me désole, d'autant plus que celui-ci n'est toujours pas protégé du soleil.










 Pour supprimer le ragage sur le mât, en attendant de trouver du nylon, comme conseillé par Rogerio et faute de meilleur cuir, j'ai essayé du néoprène récupéré sur une protection de pêcheur à pied. Celui-ci est collé sur un tissu. Le plus épais pour le patin, et le plus mince sur les joues de la fourche.
  Malheureusement  la première utilisation, les bandes collées sur les joues vont se décoller au niveau du tissu. Le vieillissement a désolidarisé les deux éléments, ce qui n'était pas visible au moment du collage.

vendredi 16 septembre 2016

la suite des travaux de tension

  Avant de mettre le câble du raidisseur en place pour un essai, je le tends à l'aide d'un winch pour en prendre sa mesure exacte, 2490 mm.
Pour son remplacement il suffira d'en faire un nouveau, plus ou moins long selon les essais. Les prochain seront certainement en 5 mm, pas tellement pour la solidité supplémentaire, mais surtout pour mieux tenir au ragage. Il y a plus de matière. En outre, tout sera protégé au maximum par une gaine. Sur beaucoup de vidéo sur internet, on voit bien la grand-voile frotter sur les haubans.



  Le tendeur ainsi que le câble sont en place. Il ne reste plus qu'à visser les écrous pour tendre le câble. C'est le système <>, que l'on utilise pour tendre une drisse. Cela veut dire qu'il faut tirer beaucoup pour tendre très peu. Si par malchance, le câble ne serait pas assez tendu, il restera la solution de remplacer les vis par d'autres plus grandes. Pour l'heure, vissons au maximum puisque le système a l'air de marcher!





  Le deuxième problème était la protection des haubans. Elle doit se faire sur toute la longueur, puisque le génois autant que la grand-voile les touche. Il me reste un peu de gaine mais pas suffisamment pour les quatre haubans. Il en faut près de 7 m pour chaque.
  Pour monter la gaine qui fait 4,6 mm sur le technora qui en fait 4, il faut tendre celui-ci par un câble en nylon utilisé dans les gaines électriques du bâtiment. Il faut soigner la liaison technora-câble. Il ne faut pas faire de surépaisseur, au risque de blocage. On dégraisse le technora sur 5 à 6 cm. On y accroche le câble nylon plié sur  cm. On fait une surliure bien serrée avec du fil à voile. Si ça marche bien, demain les quatres haubans seront protégés. Il faudra ensuite les raccourcir, ce qui n'est pas le plus dur.

lundi 12 septembre 2016

le tendeur nouveau


   J'ai dessiné le nouveau tendeur à l'échelle 1 en m'inspirant de l'original et en intégrant la nouvelle problématique.
Il faut toujours rendre le câble sous la poutre, mais le réglage doit être possible facilement en permanence.
La solution passe par l'écartement de la pièce mobile par un système vis-écrou. C'est un écrou indesserrable, ce qui évite de le bloquer par un contre-écrou.



  Deux boulons de 8 sont fixés sur une plaque inox de 2 mm. La plaque est posée sur une semelle en bois de 134X240X22. Les têtes des vis sont enchâssées dans le bois. La partie mobile du tendeur vient se monter sur les vis grâce à deux trous de 9 mm qui la traversent. Deux équerres en bois viennent maintenir la partie mobile bien perpendiculaire, afin qu'elle coulisse correctement  sur les deux vis lors des réglages. L'iroko est utilisé pour le bois, est l'inox A4 pour les parties métalliques. Après un test, le bois recevra 2 couches d'époxy et au moins une couche de peinture.

  Je n'avais pas encore eu l'occasion de la montrer. Voici la LSZ1 de Sailrite. Une bête de 23 kg en fonte! Bien entendu elle est aux normes européennes en 230 V. Les premiers essais sont tout à fait concluants.
Il y a quatre sac à bouts et la housse de la Grand-voile qui attendent dans un coin, le premier moment libre.
Sur les vidéos du site Sailrite, elle fait des merveilles.



  Le tensiomètre Spinlock rapidement arrivé est d'un usage très simple.
On passe d'abord le câble à tester entre deux presseurs qui déterminent sont diamètre.
Ensuite on fait passer le câble derrière une roulette mobile, montée sur une lame ressort en composite muni d'un indicateur.
On lit ensuite l'indication de la pointe mobile.
La plage va de 30 à 650 kg.
À 15% de la charge de rupture du Technora de 4 mm qui est de plus d'une tonne, je devrais tendre au maximum à 150 kg.

samedi 10 septembre 2016

en attendant la prochaine sortie

   Avec l'été qui n'en finit pas d'arriver il commence à faire quand même chaud. J'ai ressorti mes toiles de taud pour les adapter à la nouvelle configuration.Le tissu repose sur un bout tendu entre le mât et le mât de l'éolienne. Côté mât, la corne supporte le tissu jusqu'au milieu. Mais ce n'est pas la meilleure solution, car la voile gêne terriblement.
Il reste à tendre correctement les côtés et dégager les descentes.


 
Mais déjà dans la configuration actuelle, il y a un mieux au niveau du confort. Il faut penser à rendre étanche côté cabines et améliorer les accès avant et arrière.









 Pour tendre la toile, ce sera sangle aux quatre coins et trois œillets entre les sangles. Les sangles sont cousues manuellement. Pour essayer de coudre droit, j'ai dessine le passage du fil sur une bande collante. Le résultat est correct, mais il faudra utiliser la machine manuelle qui fait les deux fils dessus et dessous en même temps.






 
  Michel m'a prêté un kayak pour l'entretien de la coque. Je devais surtout brosser les algues qui commencent à s'installer. Jusqu'à présent je ne l'ai pas encore fait, faute de temps.








   Aujourd'hui je l'ai utilisé pour me glisser sous le cockpit pour enlever le tendeur sous la poutre du milieu.
Au passage j'en ai profité pour vérifier la possibilité de nettoyer la coque. Il faudrait mobiliser le kayak par un filin entre l'avant et l'arrière. Sinon un simple mouvement suffit à le faire déplacer, et on doit sans cesse le remettre à sa place.



dimanche 4 septembre 2016

quatrième sortie


  Après une sortie du port au moteur, pour manque de vent, nous allons chercher une brise au large. Nous en avons trouvé toute la matinée, ce qui nous a permis d'améliorer encore nos performances.
Michel, à gauche, constructeur du Meltem que je présenterai bientôt, a été surpris des capacités du bateau.
François à droite, qui a déjà navigué sur Tiki 21 a apprécié tout en faisant des remarques sur le gréement.Au final il n'y a pas de problème particulier en dehors de l'étai pas assez tendu. Sur le Tiki 21 qui n'avait pas d'enrouleur, celui-ci était tendu par un palan lors du montage du mât. Mais on pouvait aussi le retendre en navigation. 'est une solution à prévoir en dernier ressort, la place disponible étant restreinte.

  Après le rinçage de la coque, lors du repliage de la grand-voile, je m'aperçoit que le cuir monté sur la corne en protection, rague sur le mât. C'est du cuir de cordonnerie trop raide, donc abrasif. Il faudra trouver quelque chose de plus doux.








Lors de cette sortie, nous avons surtout observé le frottement des voiles sur les haubans.
Pour la grand-voile, François pense avoir eu les mêmes problèmes mais avec des haubans en acier.
Pour le génois, sans doute avec une bordure plus petite, elle n'arrivait pas jusqu'aux haubans

Solutions:
Il est impératif de protéger les haubans par une gaine, comme l'étai. En attendant de les recevoir, j'envisage d'enfiler le même tuyau plastique utilisé en protection ailleurs en haut du mât. Il faudra sans doute mettre la même chose au niveau de la coque.
Pendant l'installation de cette protection, j'en profiterai pour raccourcir les haubans, afin d'avoir plus de marges de manœuvres pour les réglages de tensions.
J'ai été très étonné de trouver à nouveau l'étai aussi détendu que la dernière fois mal gré un nouveau réglage.  C'est en vérifiant sous la poutre du mât que j'ai trouvé la raison. Le dolphin striker, chargé de compenser la pression du mât est lui aussi détendu. En augmentant la tension des haubans et de l'étai, cela a tiré sur ce tendeur. C'est normal, mais ce sera plus difficile à retendre. Le système initial prévu par l'architecte, ne prévoit pas de réglage de tension. Il faudra encore innover. D'ailleurs, ce sera la première chose à faire avant tout nouveau réglage de hauban ou d'étai.
Conclusion, pour un gréement textile, comme nous, amateur,  n'avons pas la possibilité de les pré-étirer avant la mise en place définitive, il faut prévoir un système de réglage pour rattraper le jeu au fur et à mesure de l'utilisation, jusqu'à atteindre l'étirement maximum.

Parcours : 16,3 M
Vitesse Maxi : 9,3 N   Nouveau record
Vitesse moyenne : 4,7 N
Temps : 3 h 30

Cumuls :
Trajet : 52 M
Temps : 14 h 30

samedi 3 septembre 2016

troisième sortie

   Ce matin, mauvaise surprise en inspectant les barres avant le départ. A tribord, devant la tête de safran l'écarteur qui maintient les deux joues de la barre semble s'être décollé. Il n'affleure plus et dépasse les pièces. Sur le coup, j'ai bien cru que toute la pièce était décollée, bien que le bruit fait par une chiquenaude, sonnait creux.
   La raison est fort simple. Les têtes de safran, bien que coupées selon les plans, ne maintiennent pas les barres à la bonne hauteur. J'ai donc glissé une pièce en plastique entre les safrans et les barres pour les soulever un peu. Tout cela a bien marché jusqu'à ce que le morceau de plastique "provisoire" ne se déplace vers le haut. Le poids de la barre n'était plus réparti, mais portait que sur quelques millimètres. D'où cet éclat de bois. C'est ainsi que les catastrophes se produisent.


   En attendant de faire part de mes remarques à James, j'ai fixé une pièce en plastique sur les têtes de safran, par une vis,  soulevant légèrement la barre. L’effort étant répartie sur toute la largeur de la barre, il n'y a pas de risque de cisaillement. À terme je comblerai aussi le vide visible sous la barre derrière la pièce rapportée.





Ce matin, beau temps avec un vent de plus de 10 nœuds au ponton. Départ malgré tout en douceur avec un ris dans la grand-voile. Dès la sortie du port le vent monte ainsi que la houle.

Trajet : 16,1 milles
Vitesse Maxi : 8,6 nœuds
Vitesse Moyenne : 4,7 nœuds
Même avec un courant favorable, les chiffres sont excellents. Je savais que ça marchait bien, mais là j'en ai la preuve.

Cumul sur les trois sorties :
Distance : 36 milles
Temps : 11 heures

Demain nous avons une sortie à trois pour la première fois.

jeudi 1 septembre 2016

l'éclipse

   Nous avons eu une éclipse annulaire de soleil. Elle était complète dans le sud de l'île, mais partielle au Port. Elle a commencé vers 12h30 et petit à petit le ciel c'est légèrement assombri. La température a aussi un peu chuté, mais il n'y a pas eu d'obscurité.

   La projection du soleil sur le capot de mon moteur, donne ce petit croissant, deux heures après le début du phénomène.

    Cela n'a pas gêné outre mesure les poissons qui sont de plus en plus nombreux. Les derniers arrivés sont ce poisson trompette d'un jaune vif, en compagnie d'un petit poisson coffre. Ils nageaient ensemble, on aurait dit deux potes! Devant eux  on voit la queue d'un autre poisson coffre plus grand de couleur violette.






   Le travail continue sur le bateau durant ces deux jours en prévision de deux sorties ce week-end.  Seule la poutre avant grinçait dans les mouvements. J'ai vérifié les laçages qu'il faudra sans doute modifier, car quand la coque est montée il est difficile de les retendre.
La poutre avant contrairement aux deux autres ne reposait pas bien sur les supports. Le jeu varie de 0,5 mm à 2,5 mm. Comme c'est la seule poutre cintrée, elle a dû se courber un peu plus. Dans un premier temps je vais combler l'espace pour tendre les laçages. Dimanche, je sort avec François, ancien propriétaire en métropole d'un Tiki 21. J'attends ses impressions avec impatience.