vendredi 22 janvier 2016

la mise à l'eau


Vers 11 heures le Roulev est arrivé comme prévu. Mais comme prévu aussi, les personnes qui devaient m'aider à tirer la coque au milieu du quai n'étaient pas là. Arrivées un quart d'heure après, avec deux trans-palettes, elles m'aident à  tirer sans difficulté la coque.
Après avoir protégé les sangles avec un film étirable pour le pas abîmer ma belle peinture, le Roulev se saisit de la coque et la soulève comme une paille.
En route pour le bassin de mise à l'eau.










Moins de 10 minutes après nous sommes déjà en train de descendre dans le bassin.
Vérification des pare-battages et des amarres de maintien.











Au contact,on vérifie les passe-coques et les sondes.












Comme il n'y a pas d'incident, on démarre le moteur pour aller à notre place. Comme toujours celui-ci démarre au cinquième coup de lanceur.
On gagne donc la marina. Dans le grand bassin on en profite pou connaître le rayon de virage, à droite et à gauche. Ce n'et pas terrible, mais il faudra s'y habituer.











Au ponton, après l'amarrage on boit un coup de cidre et de champagne.













C'est une bonne place isolée, qui me permettra de m'entraîner sans risquer de taper dans les voisins.
Je suis en avant, il faudra penser à  faire demi-tour et envisager de toujours arriver en arrière pour faciliter le départ.
Toute l'opération a duré moins d'une demie-heure.













jeudi 21 janvier 2016

grosse frayeur


Vers 16 heures en voulant vérifier la vanne eau de mer de l'évier, je m'aperçois qu'elle n'est fermée sur aucune des deux positions du levier. On met à l'eau dans moins de 24 heures! Panique. Je demande conseil à droite et à gauche, mais il en ressort qu'il va falloir démonter la fautive.
Après démontage, en manipulant le levier, j'extrais de la vanne une feuille d'arbre de 5 cm environ, enroulé comme une cigarette. Je crois rêver. Je ne cherche même pas l'origine de cette feuille. Je positionne correctement le levier pour vérifier les deux positions, ouverte et fermée.
Je remonte le tout avec un peu de téflon.
Je revérifie le bon fonctionnement. Tout semble ok.
Avec la température extérieur, j'ai eu très très chaud!






Pourtant la journée avait très bien commencé. L'enrouleur est pratiquement droit.













On voit bien qu'il manque un peu de tension. Dès que j'aurai de l'aide, ce sera fait.

















Les sondes de profondeur et vitesse ont été protégées avec un antifouling spécial plastique.
La sonde vitesse a été généreusement couverte de vaseline avant remontage.
Lors des tests l'afficheur donne toujours des indications fantaisistes à vérifier sur l'eau.









Suite aux conseil de Rogerio Martin, j'ai rempli les trous des laçages immergés et traité les charnières à l'antifouling.
Hi Rogerio, as you told me, i have filled the holes with sika
and protected the rope with antifouling.
I have never heard this before. I guess there is more fouling in the tropicals waters.






mercredi 20 janvier 2016

j -2

Dernier moment pour tester le moteur.
Benjamin me prête son jerrycan et je cours à la station prendre quelques litres d'essence.  Je remplis le petit réservoir interne du moteur.
Branchement de l'eau.
Ouverture du robinet d'essence en mode réservoir interne.
Mise en place du coupe circuit.
Vérification du point mort.
Lancement du moteur.
Démarrage au 5 ème essai.
5 essais consécutifs sans incidents.
Fin du test.
Toute la première partie de la journée a été utilisée pour refaire la patte d'oie de l'enrouleur. Le ridoir qui faisait près de 80 cm ne fait à présent que 40.  L"enrouleur est relativement droit mais on peut encore donner de la tension.
Jusqu'à tard dans la soirée, le léger vent arrière m'a empêcher de monter le génois pour un test.

mardi 19 janvier 2016

j - 3

Après une dernière vérification, c'est la distribution des rôles.
Laurent s'occupe du palan qui tire sur l'étai largable, comme si on montait le mât à la main.
Michel s'occupe du pied de mât. Il faut s'assurer que le mât reste bien sur son pied, qu'il pivote correctement et qu'à la fin il s'emboîte bien et bien à plat pour donner la quête voulue.
Moi je supervise les opérations.
Après une première tentative il a fallu redescendre le tout, l'enrouleur étant positionné ver l'arrière!



Notre plus célèbre grutier, Jean-Max à son piano, toujours plein de patience. C'est un des rare professionnel du coin, à posséder un bateau à moteur avec lequel il pêche régulièrement. Ce qui explique peut-être sa patience.









Le soldat Michel avec conscience, maintient le pied de mât en position.


L'opération se termine.

















Opération terminée.

















Les écartements des haubans babord et tribord n'étant pas le mêmes, nous vérifions leurs positions à la jumelle.
Durant la montée ls ont légèrement glissé sur le côté et avec le frottement ne se positionnent pas bien au milieu du mât.
Pour le corriger, nous décidons d'intervenir manuellement.














Michel se propose pour l'intervention. Après avoir vu le bateau qu'il a construit, je crois que l'on peut lui faire confiance. D'autant plus qu'avec le stress j'ai un peu peur de faire une bêtise.
Il grimpe donc dans la sangle, se fait hisser et redresse les haubans.













Nous sommes à la limite des possibilités d'extension du bras.
Après son retour au sol, on s'aperçoit que la girouette ne tourne pas alors que celle de la tête de mât est agitée.
Je monte donc dans la sangle et en route pour une ascension de 8 m.
Malheureusement je ne pourrait que faire une pulvérisation de WD40 à 50 cm de distance. Trop bas!
Comme la girouette fonctionnait bien quand elle était à l'horizontale, nous pensons qu'elle va se décoincer avec le vent.




lundi 18 janvier 2016

mise à l'eau vendredi!

Il faut absolument terminer la préparation du mât aujourd'hui. Le grutier vient demain. Il voulait venir à midi aujourd'hui, mais je n'étais malheureusement pas encore prêt.
Voici le branchement des feux de mât. Les plots ne sont toujours pas repérés et il n'y a pas de code détrompeur. C'est un peu dommage!
Il n'y a pas de polarité à respecter, mais si vous mélangez les plots, il y a du dégât!
Inutile de vous dire que j'ai fait très attention.
Les feux de route ainsi que le mouillage fonctionnent.
La girouette et l'anémomètre aussi.
Comme j'ai pu capter le bulletin météo du cross de 18 heures, j'en déduis que la VHF marche aussi.









Notez bien le pays de fabrication des feux.
Depuis jeudi dernier une fuite est apparue juste à côté du bateau au même endroit que la dernière fois. Comme c'est classé urgent, le plombier est venu seulement 4 jours après le signalement!
Il semble que demain matin il faudra bouger la coque, sans doute reculer un peu, pour que les engins puissent travailler.
Pour le gainage de l'étai largable, j'ai suivi les conseils de mon livre à la lettre.
La tête de mât est terminée.
Tous les haubans et étais sont mis en place.
Yapluka!











dimanche 17 janvier 2016

un petit bijou

Le camion est arrivé vers midi, transportant le Meltem depuis la Plaine des Palmistes. Je sais, ça surprend, mais la vraie surprise n'est pas là.
C'est un petit bijou qui a quitté son écrin de verdure, pas avant d'avoir abattu 2 arbres qui gênaient le passage. Mais on m'a assuré que 20 autres avaient été plantés!






 Cela se passe à une demi encablure de Gaby par une journée très ensoleillée.












Il faut préparer la grue pour le levage. Il y a des sangles juste au niveau de la coque, le reste c'est de la chaîne.

Montage du moteur avant la mise à l'eau. Le propriétaire a encore le sourire!


S'il n'y a pas vraiment de doute, il y a quand même un peu d'angoisse. Les constructeurs amateur ne peuvent pas y échapper.
Ils sont deux à avoir commis ce petit chef- d'oeuvre. Le mot amateur prend ici tout son sens. Ce ne sont pas des professionnels payés, mais bien des amateurs de la belle ouvrage, pour qui le temps passé ne compte pas. Seul le résultat importe. On voit rarement un tel degré de finition. Moi même en tant qu'ancien pro je peux aller me rhabiller. Je n'ai pas honte, mais c'est tout juste.



Les vannes ont bien été fermées, alors on y va!
Tout doucement la coque descend vers son élément qui sera son nouvel écrin.













On vérifie les vannes et on lance le moteur pour aller rejoindre sa place dans la nouvelle marina.














Le moteur de 4 CV pousse bien la coque de 7,30m, mais elle est vide, le bassin est calme et il n'y a pas de vent. Il faudra sortir sous voile du port.
Tout s'est très bien passé. Le propriétaire a conservé son sourire jusqu'au bout.











Le pire c'est que nos deux compères, deux frangins sont des récidivistes, monsieur le président!
Ils ont déjà construit il y a une quinzaine d'années ce petit voile-aviron.
A mon avis, comme ce sont des grands feignants, ils se sont dit, construisons un plus grand mais sans rames!













Je n'ai pas encore vu l'intérieur, mais les photos qu'ils m'ont fait parvenir, montrent le même degré de finition.
Je compléterai l'album dès que j'en aurai l'occasion, ce qui ne saurait tarder puisque nous sommes voisins.
Pour la descente, j'ai juste remarqué que c'était un peu raide, mais il faut voir à l'usage.

vendredi 15 janvier 2016

des pros!

 Il y a une semaine j'ai déposé l'étai textile comme modèle pour la fabrication de son équivalent métallique.
La veille de la fabrication j'ai rappelé à la société de bien faire attention à la cosse du bas. Elle ne doit pas être plus grosse que celle du modèle.
En récupérant l'étai, une semaine après la commande, j'ai tout de suitevu que la cosse était trop grosse. Cela s'est tout de suite confirmé par un test sur un bout de tube de l'enrouleur.
On avait utilisé une cosse de 6 mm, parce qu'il n'y avait plus de cosse de 5, et que la cosse de 4 était trop petite!
Pas de problème, on va arranger ça! me dit-on. Je suggère de mettre un embout classique. Il y en a au bon diamètre mais avec un trou de 10 au lieu de 8. Quand on a attendu une semaine, on n'est plus à 2 mm près. Sitôt dit, sitôt fait. Je remarque au passage que le sertissage de l'embout a pris moins de 5 minutes.
Arrivé sur le quai, je compare les 2 étais, puisqu'il y a un peu plus de place qu'en magasin. Il manque 10 cm.
Vite après le déjeuner je retourne au magasin. Après la constatation de l'erreur on me propose des solutions bâtardes comme une manille. Je refuse en expliquant que l'on ne fait pas de bricolage sur une fabrication. De toute façon il n'y a pas de place pour une manille. Force est donc de refaire un câble.
Heureusement que j'avait amené un nouveau morceau de tuyau plastique pour le gainage car l'ouvrier commençait a attaquer l'ancien câble à la disqueuse sans lunette de protection.
J'au pu donc assister, et même participer, à la confection d'un nouveau câble. Cela a pris en tout moins d'un quart d'heure!
On m'a fait attendre une semaine, avec toutes ce erreurs pour un travail aussi rapide.
Je me demande si chacun sait bien gérer ses priorités?
En tous cas, une chose est sûre, aucune des personnes avec lesquelles j'ai été en contact ne savait à quoi servait un étai!
L'ouvrier qui avait remplacé la cosse par un embout avait trop raccourci le câble. Sans doute pensait-il que cela n'avait pas d'importance, pour me proposer par la suite de rajouter une manille.
Malheureusement, dans le milieu, j'ai souvent rencontré des gens, qui même travaillant dans le milieu maritime, n'y connaissaient pas grand choses. Elles font leur travail, sans se poser de question, c'est tout!

 L'étai métallique pèse 1,250 kg.
Le même en textile, mais sans la gaine qu'il faut absolument ajouter, 119 g!












Ces dernier jours il fait une chaleur atroce, "à récolter  des chouchous bouillis" aurait dit le poète!
Le parasol de plage n'arrête que la lumière mais pas les UV ! En plus il n'y a pas un souffle de vent.
A midi il suffit de laisser la gamelle un quart d'heure au soleil pour qu'elle soit réchauffée.













Les apprentis des villes sont aussi attentionnés que ceux des champs!
Doucement le matin et pas trop vite l'après midi!

lundi 11 janvier 2016

ponçage de l'antifouling

Le ponçage de l'antifouling est commencée avec ma ponceuse Métabo. Laurent ne s'étant pas présent au chantier cette semaine, n'a pas pu me prêter la sienne plus légère.
Etant donné la position de ponçage, il faut faire attention au dos et autres tendinites. Par précaution, et en jonglant avec le soleil, je pense pendre deux jours pour les deux coques.
L'arête du pas de la coque, la quille, devra être faite à la main. Il n'y a pas assez dz place pour la ponceuse.





Malgré l'utilisation du pistolet, le produit n'a pas été projeté en couche uniforme, à cause de sa densité. Le diamètre de la buse et la pression préconisés ont été respectés.
Le ponçage se fait au 240 pour ne pas enlever trop de matière. L'idée est de mettre le cuivre à nu pour amorcer l'oxydation du métal.
Par endroit il y a même des petits manques, mais nous ne pouvons pas faire de retouches.






La cadène de l'étai largable a été juste posée et maintenue par 2 vis au lieu des 4 prévues.
De par sa position, en plein milieu de la poutre avant, le mieux serait de la monter sur une platine en iroko, qui supporterait en même temps le davier de l'ancre.
Pour heure il s'agit juste d'assurer le maintien du mât en cas de défaillance de l'étai principale.

dimanche 10 janvier 2016

les panneaux solaires

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J'ai dû abandonner l'étai textile, provisoirement j'espère. La gaine sur deux épaisseurs de câble dépasse les 6 mm du trou des paliers. J'aurai dû faire le contrôle dès la réception de la gaine.
J'ai donc commandé un câble métallique, qui sera disponible dans le courant de la semaine prochaine.
En attendant, il y a encore des travaux de préparation.
Les panneaux solaires étaient juste posés sur le toit de la cabine. Ils vont être fixés chacun par quatre petites équerres en aluminium. Les équerres sont d'abord vissées sur le toit.



Ensuite les panneaux viennent s'insérer entre les équerres pour être finalement bloqués par des rivets aluminium.
La violence du soleil interdit le travail de jour. La tâche sera donc étalée sur plusieurs jours en fin d'après midi.
J'ai rattrapé quelques défauts sur la coque babord et commencé le ponçage au 240 de l'antifouling.
Sans doute à cause de la fatigue, la ponceuse paraît lourde et cause des douleurs à mon épaule droite. Demain, si possible, j'emprunterai la ponceuse de Laurent, bien plus légère.

jeudi 7 janvier 2016

l'enrouleur


Ma bicoque, vue d'en haut. C'est un vrai grand petit bateau!












C'est la dernière opération, la finition de l'enrouleur. Il faut tout démonter pour raccourcir l'étai et passer la gaine.

















Voici la fameuse gaine. Elle absorbe sans problème les deux épaisseurs de tresse. Elle passe sans problème dans les paliers avec une seule épaisseur de tresse. Il ne reste plus qu'à traiter les bouts qui doivent rentrer dans la tresse et être immobilisés par une couture. Si on arrive à faire tout ça, il n'y aura pas de raison que cela ne marche pas!







C'est le briquet chalumeau, livré avec la gaine.
Ça chauffe fort avec une grande flamme bleue!

















Mon voisin, Benjamin sitôt terminé ses peintures de coque a attaqué l'antifouling. L'ensemble présente un aspect "or et bronze" du plus bel effet. Cela fait riche et il nous dit craindre un contrôle fiscal!
En tous cas il est pressé de retourner à l'eau.