mercredi 31 août 2016

filet suite et brèves de ponton

  La technique initialement prévue pour la bordure demande à être révisée. Il sera difficile voire impossible d'enrouler l'excédent de filet autour du cordage. Il faudra couper en laissant une ou deux mailles et ensuite rabattre l'excédent autour du cordage. Un transfilage viendra unir les deux éléments.
Je vais faire un test de coupe propre du filet. C'est un matériau assez particulier difficile à arrêter. Il faudra peut-être attendre l'arrivée du coupe cordage commandé.
  Depuis hier matin est arrivé dans nos eaux ce poisson bleu. 50 cm pour 1 kg environ, il suivait un banc de petits poissons, essayant de les gober. Mais ceux ci nageaient juste devant sa gueule, semblant le narguer. C'est en voyant les tâches brunes sur son flanc, que j'ai pensé que cela devait être un poisson malade pour avoir aussi peu de vigueur à la chasse. Néanmoins il a passé sa journée  à fleur de l'eau avec juste la nageoire de queue dépassant, ce faisant même caillassé au passage par de petits imbéciles. J'ai même pensé au début à un petit requin.
  Au même moment que le poisson est arrivé un des petits hérons. Ils viennent de moins en moins souvent, et aujourd'hui est reparti presque aussitôt. Je pense que la présence des hommes, de plus en plus nombreux sur les pontons, les dérange. Mais comment expliquer à une population plus préoccupée par la nouvelle route littorale ou l'élimination des requins, le malheureux sort de ces rares oiseaux, même endémiques. L'homme a depuis longtemps oublié qu'il était lui aussi un animal.

mardi 30 août 2016

deuxième sortie


  Après avoir retendu les haubans et l'étai nous nous sommes lancés.
C'est notre première vidéo, et faute de banc de montage, il faut tout réussir à la prise.
On remarquera le plis qu'il reste à supprimer dans la grand-voile, le génois bien arrondi et l'étai presque parfaitement tendu.








 Pour renter, le vent était pile dans l'axe du port, avec une houle encore un peu forte. Vent arrière n'étant pas l'allure préférée des catamarans, nous décidons d'assurer avec le moteur. C'est là que je j'oublie de remettre la goupille coupe-circuit. Bien entendu ensuite le moteur était passablement noyé. Mais après quelques lancement à vide, il démarre. Entretemps, Patrick, calmement avait fait demi-tour pour nous éloigner des rouleaux.
Après cette frayeur nous somme entrés les voiles en ciseaux, sans tangon s'il vous plaît!
Patrick m'apprend que normalement on peut éteindre le moteur juste en appuyant sur le bouton sans enlever le coupe-circuit. Il faudrait que je vérifie ce point, car je dois avouer que j'ai passé ce chapitre du manuel d'utilisation.



  Avec un vent plus fort et un parcours plus court, la moyenne est meilleure.
















  La carte un peu succincte livrée avec le GPS, arrive quand même à afficher notre trajet.
Une sortie directe pour nous éloigner de la côte, suivie d'une descente dans la baie, en finissant avec un long bord pour rentrer.  

lundi 29 août 2016

peinture et filet

   En raison du mauvais temps annoncé, vents et houle, nous avons renoncé à sortir. Inutile de s'exposer à la deuxième sortie.
   Comme il faisait beau, j'en ai profité pour passer a deuxième couche de blanc sur l'échelle et le boitier compas. Il faut parfois bien chercher pour trouver une place pour faire sécher les pièces.
  La laque au pinceau n'est pas une tâche aisée. Même pour la deuxième couche, le résultat n'est pas des plus réussis.
  Le compas a été monté dans sa boîte. La prochaine étape sera la connexion électrique. J'ai vérifié les feux de mât, il y  du câblage à terminer.





  J'ai passé une première couche sur la deuxième éolienne en ma possession, prêtée par un ancien collègue de travail. La peinture était toute écaillée et l'aluminium du corps de l'éolienne commençait à se transformer en poudre. Je n'ai jamais vu une éolienne marine de cette marque dans un tel état. C'est d'autant plus étonnant qu'elle était en utilisation terrestre.J'ai tout gratté, mettant le métal à nu. L'ensemble a reçu en premier  une couche d'époxy.
  Je pense devoir l'essayer bientôt car la petite éolienne semble avoir bien du mal dans les petits airs.


  J'ai commencé à travailler sur le filet. Malgré la baisse de température, le soleil était très fort, ce qui fait que le travail n'as pas beaucoup avancé.
Pour l'instant le filet est bien tiré sur les quatre bords pour avoir une forme régulière des mailles. Les prochaines étapes seront :
 - pose provisoire à 20 cm des bords, d'un cordage refermé en boucle par épissure.
 - enroulement de l'excédent de filet sur le cordage avec maintien par transfilage.
 - mise en place des bouts entre le filet et les bords pour la tension.

vendredi 26 août 2016

le tendeur d'étai

  Le tendeur monté, il a suffit de quelques tours d'écrous pour voir le raidisseur se détendre.
Après avoir réglé les quatre haubans le plus possible à la même tension, le raidisseur a été repris brin par brin.
  Le mauvais temps annoncé pour ce week-end nous a amené à reporter notre prochaine sortie au mardi 30. D'ici là, le ponton sera aménagé et avec un peu de chance, il ne pleuvra pas et le filet arrière sera terminé.

la tension du gréement


   Voici le nœud du problème de tension gréement.
Au montage du mât, on règle d'abord les quatre haubans. Ensuite on monte le mât et on tend l'étai à l'aide d'un palan.
Sur le papier, c'est bien ce que je devais faire, sauf que le ridoir textile de l'étai, comme ceux des haubans d'ailleurs, a un défaut. Les brins se coincent mutuellement et le palan fonctionne mal. Pour les haubans, comme annoncé, les caps de mouton vont être remplacés. Aujourd'hui on traite uniquement l'étai. Il s'agit donc de tendre l'étai en rapprochant le bas de l'enrouleur sur lequel est fixé l'étai, à la manille de la patte d'oie. Quand c'est fait, on reprend le ridoir textile.





  J'ai fabriqué cet outil pour notre problème.
Le haut à gauche, composé de deux pièces en bois qui viennent se placer dans le bas de l'enrouleur, de chaque côté du bout de l'étai.
Le bas, à droite donc, vient sous la manille de la patte d'oie. Le haut et le bas sont reliés par deux tiges filetées de 8 mm, bloquées par des écrous.
Les deux parties du haut emprisonnent les tiges par deux vis de 6 mm. Ces mêmes tiges traversent la partie basse qui les maintient donc écartées.
Une fois l'ensemble monté, il ne reste plus qu'à serrer  les écrous. En théorie, cela doit fonctionner comme ça. La validation viendra demain aux aurores!

jeudi 25 août 2016

première sortie

  Gaby est paré pour dix heures, heure prévue de la sortie.
Les feux de circulation étant tous les trois au rouge, le maître du port me demande d'appeler le canal 12 VHF.
  Je fais un appel poli, mais un correspondant désagréable me demande "qu'est-ce que vous voulez", me reprochant presque d'encombrer sa fréquence. Pour un premier contact officiel, ce n'est pas brillant, surtout que les feux étaient au rouge depuis la veille au soir. Des pros je vous dis!
  Il fait beau avec très peu de vent comme prévu à la météo.
  Nous hissons la grand-voile dans l'avant port et tout se présentant bien, décidons de sortir sans plus attendre avec l'aide du moteur.






Sitôt après la sortie Patrick prend la barre pour constater que le bateau marche bien dans les petits airs dès que le moteur est arrêté.











L'enrouleur fonctionne correctement sans blocage, mais on sent un manque de tension de l'étai. Les virements de bord se font sans trop de problème malgré la faible vitesse, à condition de laisser le génois à contre pour aider la manœuvre. On pourrait aussi l'enrouler un peu comme me dit Hervé, mais cela ferait une manœuvre supplémentaire.






L'étrave fend l'eau d'un bleu profond sans trop faire d'écume.











  Le capitaine est satisfait. Il en profite pour tendre un peu les haubans qui sont sous le vent après chaque virement de bord. Ce sera le seul problème découvert lors de cet essai. Le gréement n'est pas assez tendu. On s'y attendait un peu, mais sans trop savoir de quelle importance était le jeu.
  Sachant qu'il faut garder la quête du mât et équilibrer les tensions sur le sur les haubans, comment tendre tout ça? C'est le premier travail à faire avant la prochaine sortie. Au vent arrière on voit le mât bouger ainssi que les haubans, et l'enrouleur se balade de droite à gauche. Il existe des tensiomètres pour le gréement textile, mais c'est assez cher. Par contre ce serait bien pratique pour les haubans, alors que la méthode pourrait être empirique pour l'étai. On s'arrête de tendre quand il ne bouge plus.


  Les mesures de vitesse au GPS confirme le bon état du loch, malgré son séjour de 7 mois dans les eaux du port sans entretien.
  Ici il affiche 4,6 nœuds de vitesse fond.
  Le vent étant de 6,5 noeuds, c'est le courant détecté par le loch qui nous donne cette  belle allure. 
  Au dessus de la vitesse, la profondeur ne s'affiche pas car elle est supérieur à 100 m.








  Voici le bilan de notre sortie. Nous avons parcouru 11;5 milles en 4 heures 15 ce qui nous donne une moyenne de 2,7 nœuds. C'est vraiment l'impression que nous avons eu. Quelque soit la vitesse du vent nous étions toujours en déplacement avec un sillage.
  Cette fois ci, nous n'avons pas de belle photo sous voile faute de bateau accompagnateur. Mais c'est pour bientôt.













mercredi 24 août 2016

veillée d'arme


  La fabrication des erses à bouton verrouillé, appelées aussi manilles textiles se fait à la chaîne même s'il y en a que quatre. On reprend le manuel et on s'y met.









  Cette fois j'ai eu moins de mal avec le nœud de carrick, prélude au nœud de sifflet de bosco qui sert de bouton.
  Le fait de commencer la voile tardivement, après avoir construit mon bateau me permet de faire des choix que beaucoup d'autres, entrainés par la routine n'ont pas. Sur les pontons, le CP époxy n'a pas encore débarqué et les textiles modernes sont assez rares.
  La prise de notes permet de se retrouver facilement par la suite pour reproduire exactement la même fabrication .


  L'ancre Delta de 6 kg à poste est retenue par un bout de 6 mm qu'il faut couper pour mouiller. Pour l'instant je n'ai pas trouvé de solution plus simple.










  L'ancre s'accroche sous la poutre avant. Ici elle doit être un peu remontée.











  Il n'y a pas de manille pour relier les 10 m de chaîne aux 50 m de cordage. La liaison se fait par un tressage, plus joli dans la réalité que sur la photo. Une fois le cordage décommis, deux torons sont tressés ensemble tous les deux maillons. Le troisième toron est tressé seul sur les maillons libres. Cela se fait sur une quinzaine de maillons. Ensuite les torons sont arrêtés par un demi nœud et les bouts terminés au briquet. Le cordage est maintenu  avant le tressage par un nœud de capucin qui l'empêche de se défaire.


  Mes voisins de ponton, Hervé à gauche et Patrick à droite m'aident à  établir les voiles pour une ultime vérification. Bilan, je n'aurai oublié qu'un taquet pour établir un cunningham, tirant la voile vers le bas à l'avant du mât. Comme c'était un  taquet provisoire en plastique, on m'a conseillé d'utiliser un bout amarré aux pontets de pied de mât, en attendant le taquet en bois définitif! Je crois que c'est le conseil que j'attendais et je ne me suis pas fait prié.









Patrick qui sera mon coéquipier pour touts ces essais, découvre la concept Wharram et le gréement textile. Il est propriétaire d'un bateau acier traditionnel de 14 tonnes. Nous attendons ses impressions demain.
  Tout est prêt semble-t-il. Il reste toujours des choses à finir, mais on peut naviguer en toute sécurité.
   Demain sera le jour de vérité.





jeudi 18 août 2016

l'échelle de remontée

  Voici la fameuse échelle de remontée.
Elle sera accrochée sur la dernière poutre à l'horizontale, bloquée par un bout pris dans un taquet. Il faudra tirer sur le bout qui traîne dans l'eau pour débloquer l'échelle. Celle-ci tombera à l'eau. En utilisation, les deux premiers barreaux sont dans l'eau.
  Elle est très légère mis très solide. Les montants sont en pin et les barreaux en bois africain. Ce sont les dernières chutes qui me restent.
  L'ensemble est fini poncé et n'attend plus que la peinture. S'il fait beau ce sera pour ce week-end.
  Dans la même famille, voici les marches des descentes. Elles sont coupées légèrement de biais sur un côté. Au montage elles sont décalées vers l'avant, côté couchette.
  Ce sont des chutes d'iroko. Les rainures servent d'anti-dérapant.
  Préparation de la fixation des marches. Les zones sont délimitées pour un meilleur travail. La peinture a été enlevée.
  Le champ de la marche sera collé directement sur la coque. La marche sera soutenue horizontalement par un tasseau triangulaire fixé aussi à la coque. Une équerre en bois dont on voit l'emplacement vient renforcer le montage.

 
L'immobilisation des pièces pendant le collage est assez singulière, mais c'est simple à mettre en œuvre et efficace.
  A noter que la première marche repose directement sur le niveau qui constitue les couchettes.

mardi 16 août 2016

au cas où!

  La survie et logée sur deux poutres dont celle de l'éolienne. Elle se trouve calée ainsi latéralement. Il ne reste plus qu'à la bloquer longitudinalement. Ce sera fait par une traverse en bois vers l'arrière, et par deux bouts vers l'avant. Pour la dégager, il suffira de couper les bouts.
  Reste le problème de la mise à l'eau. Il y a deux possibilités.
  Soit on la fait tomber par un trou dans le filet juste en dessous et on la tire vers l'arrière par un palan, afin qu'elle se trouve dégagée pour l'ouverture. Soit on la tire d'abord vers l'arrière en la faisant glisser sur les poutres support, et ensuite on la bascule dans l'eau. Cette deuxième solution paraît plus difficile à mettre en œuvre , à cause du poids de la bête, 40 kilos à sec! En plus elle sera sur le chemin de l'éolienne ce qui peut être dangereux. Il est à noter qu'il est prévu d'abaisser l'éolienne pour accéder à la survie. Car une fois à l'eau, il faut tirer sur le bout de déclenchement du gonflage, ensuite charger les affaires de survie (grab-bag, pharmacie, balise etc) et enfin les personne avant de couper les amarres.
  Il est entendu que si on arrive là, c'est que le bateau est prêt de couler. La consigne étant de quitter le bateau vraiment au dernier moment. Le nombre de bateaux découverts dérivant vides, sans que l'on retrouve les survies, du moins avec des passagers, confirme cette consigne.

  Le plan de pont est le dernier point à traiter afin de pouvoir naviguer à la voile.
  Après de multiples essais et mûres réflexions, il a été décidé ce qui suit. L'écoute de génois arrivera sur une poulie frappée à l'angle de la cabine, côté descente, ici à gauche, qui la renverra vers un bloqueur suivi d'un winch. Ces deux derniers étant montés sur une platine collée sur la cabine avec des renforts sur les côtés de la cabine.
  C'est la solution qui sera testée dans un premier temps. Si elle est validée, on passera à la question barber, puisqu'il n'y a pas de rail et que cette écoute demandera à être contrôlée sur son point de tire. Pour l'instant, seul le bloqueur est monté, puisqu'il est en double avec celui de l'écoute.

Voici la future platine de la poulie de génois avec son pontet. La poulie sera montée sur le pontet par une boucle en dyneema.










Côté tribord, le montage protège par la même occasion les instruments, les passe-fils électriques et la pompe d'évacuation.










  Côté bâbord, le montage protège la bouteille de gaz, les passe-fils et la pompe.
   Pour le gaz, s'il s'avère nécessaire, une barre viendra protéger le robinet. S'il y a un risque pour les bouts, un tissu couvrira la bouteille. Et si vraiment les angles, bien qu'arrondis sont encore dangereux, ils seront recouverts de mousse.
  Tout est déjà monté et attend un dernier ponçage, peinture et montage de l'accastillage.
  Demain je vous monterai ce qui est prévu, si malgré le harnais et la ligne de vie, vous tombez à l'eau!

dimanche 14 août 2016

certains disent que c'est du vent!

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   L'éolienne est fixée sur son mât au milieu de la poutre. Elle est maintenue par deux haubans latéralement et par une barre sur l'arrière. Les haubans me permettent de basculer le mât pour la maintenance. Le mât pivote donc sur son pied et sur la barre arrière dont il faut desserrer la vis de fixation. Pour l'instant la barre est en bois avec des ferrures métalliques en acier ordinaire. Sitôt le montage validé, la barre et les ferrures seront en inox et les haubans en dyneema.
  C'est la seule et unique place que j'ai trouvée pour cette éolienne. Et je commence à croire qu'il en sera ainsi pour tous les équipement, tant la configuration de ce petit cata est très spéciale. C'est peut-être aussi parce j'installe beaucoup d'équipement. Le seul cas que j'ai trouvé sur internet montre la même éolienne avec le mât soudé, en tous cas faisant corps avec la poutre, puisque je n'ai pas vu de haubanage souple ni rigide. C'est  vrai qu'il n'y a pas beaucoup d'endroit dégagé des écoutes et sécurisé en même temps.
  Ce matin j'ai découvert avec horreur des bestioles installées sur un des safrans, que je surveille pourtant régulièrement. Elles sont précisément sur le cordage des charnières, sur lequel j'ai, sur les conseils de Rogerio, passé de l'antifouling. J'en conclu qu'il est grand temps de prendre le large. Plusieurs fois j'ai pensé passer un coup de jet d'eau sous pression, mais j'y ai renoncé faute de temps, préférant faire avancer les travaux. Mais je vais le faire rapidement avant que cela ne s’aggrave.

jeudi 11 août 2016

trois en un

  La poutre avant reçoit une platine multifonction.
  Vers l'avant il y a le davier. L'ancre à poste reposera sur la petite plateforme au dessus de la poutre, le soc encastré entre le davier et le dessous de la poutre. Il n'y aura qu'à laisser filer pour mouiller. La prochaine fois il y aura une photo montrant l'ensemble en position.
  Sur le dessus, une plaque de tôle mince viendra protéger le bois du ragage de la chaîne. Peut-être faudra-t-il guider la chaîne et le cordage sans abimer ce dernier. Cela on le verra à l'usage.
  Toujours sur le dessus, il y a une cadène double pour l'étai largable et le point d'amure du tourmentin. Là aussi, une photo viendra éclairer ce montage.

  Sur l'arrière de la poutre, utilisant les mêmes boulons de fixation, il y a en dessous de la plateforme, une cadène simple sur laquelle viendra se fixer deux lignes de vie. La première mène à la descente bâbord et la deuxième à la descente tribord. Les deux descentes étant reliées par une troisième ligne de vie.
  Honte à moi, je viens de m'apercevoir que ne ne mettais jamais l'accent sur le a de bâbord! Pourtant le correcteur me le signalait, mais comme il y a beaucoup de mot qu'il ne connaît pas, je n'y ai pas pris garde! Je recopierai 50 fois, cela me rappellera des souvenirs.

mercredi 10 août 2016

compas et barres


Le support du compas est terminé à sa place au pied de mât. Il reste encore la peinture et le branchement électrique pour l'éclairage. La rose est assez visible de jour depuis la barre. J'espère qu'il en sera de même la nuit en navigation.








Pour renforcer les barres franches qui sont très courbées, au lieu des ligatures simples proposées par l'architecte, j'ai des bonnets turcs à trois spires et cinq ganses en tresse de 4 mm quadruplé. C'est un des serrages les plus efficaces du genre.
Pour l'instant il y a encore les deux bouts qui dépassent, car je pense vernir une dernière fois le bois avant le serrage définitif des bonnets.
Dans l’enceinte portuaire il y a une belle ancre posée dans un petit square. Outre le fait que sa situation ne la met pas en valeur cette ancre présente en plus une anomalie de montage.
La goupille qui bloque le jas en position d'utilisation est mal positionnée.  Montée ainsi l'ancre fonctionne mal, puisque le jas peut glisser dans la verge et ne plus remplir son office qui est de surélever l'ancre pour qu'elle s'accroche bien.
Je vais voir quelle service de la mairie contacter pour signaler cette anomalie. Si en plus on pouvait mieux entretenir l'ancre pour mieux la préserver ce serait bien. Une petite plaque racontant son histoire serait la bienvenue. Je n'ose pas demander son déplacement dans un endroit plus fréquenté pour qu'un plus grand nombre puisse la voir.

samedi 6 août 2016

Le pavillon et sa hampe

Même pour faire une hampe aussi simple, il a fallu plusieurs heures de travail étalées sur plusieurs jours. C'est une hampe démontable pour laquelle je n'ai pas pu trouver d'autre place que celle là. Il est vrai que l'arrière est particulièrement chargé.
Le pavillon national est règlementaire et beaucoup de bateaux n'en ont pas. Pire, certains bateaux étrangers n'ont pas non plus de pavillon de courtoisie. Comme son nom l'indique, cela paraît la moindre des choses. J'ai souvenir, lors de mon arrivée à Port-Louis en 2005, de la remarque d'un douanier mauricien concernant notre pavillon de courtoisie qui était en piteux état. Notre skipper était mécontent, mais la remarque m'avait paru pertinente.




Notre voisin, la Base Nautique a organisé ce week-end, trois journées portes-ouvertes. Le vendredi était réservé aux camps de vacances avec un beau soleil. Aujourd'hui le temps était mitigé mais cela n'a pas empêché le public de venir profiter des kayaks ou des balades en goélettes Mercator.
Mon voisin de ponton a mis son petit bateau à la disposition du club. Il a pu ainsi faire deux sorties, essentiellement au moteur, faute de vent.

vendredi 5 août 2016

Objectif : naviguer

Bonjour à tous.
Désolé pour ce long silence, qui je l'espère sera le dernier. Dans la vie comme en mer, en cas de coup dur, il faut se protéger et attendre que cela se passe. 
Depuis mon retour j'ai déplacé Gaby à l'angle opposé de la marina. C'est un peu plus tranquille pour la houle, il y a un peu moins de gens bruyants, et je pense que c'est plus protégé du vent durant les cyclones.
Les activités ne se sont jamais arrêtées, mais le rythme avait notablement ralenti.
Vous pouvez voir que les voiles sont gréées. Le rouleau anti enroulement de la drisse qui s'était bien  positionné au premier montage,  est maintenant décollé du tube de l'enrouleur et refuse de se remettre en place. Comme l'enroulement se fait correctement nous verrons aux premiers essais.
Actuellement je travaille sur le plan de pont de l'écoute de  génois. Il a fallu faire quelques adaptations. Après avoir visualisé toutes les vidéos de You-tube, j'en ai conclu qu'il n'y a pas une solution mais que chacun doit trouver le sien. C'est donc ce que j'ai fait.  Ce sera une des prochaines publications.
Le davier est posé et attend l'ancre qui viendra juste après la peinture.
La fixation de l'étai largable est terminée, à la peinture près.
La fixation du point d'ancrage avant de la ligne de vie est terminée.
La drosse de l'enrouleur est posée avec un renvoi sur poulie ainsi que son coinceur. En cas de difficulté on pourra s'aider du winch de génois.
Les drisses passent maintenant par des bloqueurs Antal. C'st beaucoup plus pratique que les coinceurs Spinlock.
L'écoute de Grand' voile est positionnée provisoirement. Les premiers essais doivent valider l'installation pour une installation définitive. Comme il y a 3 coinceurs et 2 filoirs à installer sur la poutre centrale, mieux vaut le faire correctement aux bons endroits.
L'éolienne est montée provisoirement au milieu d'une quatrième poutre pour des tests. Elle est raccordée au réseau et n'attend plus qu'un vent de plus de dix nœuds.
La survie est posée au meilleur emplacement possible et sera fixée solidement toujours après les tests.
La hampe est en place avec son pavillon.
Une des barres a reçu ses trois bonnets turcs qui viennent consolider les collages. La deuxième n'en est pas pourvue faute de tresse de 4 mm assez souple. Mon fournisseur n'en a plus et ne s'en souvient même pas d'en avoir eu! Par contre le vernis époxy anti-uv présente quelques craquelures. Il faudra sans  doute faire une protection textile, et peut-être même pour le mât, si on veut continuer à avoir de beaux vernis.
Les capots ont chacun leur ferrure de positionnement.
La VHF est opérationnelle avec son code MMSI. Mais je n'ai pas encore pu essayer l'ASN faute de correspondant équipé.
Deux marches de descente ont été installées dans chaque coque.
La machine à coudre Sailrite est arrivée en une semaine des États-Unis alors que les anglais ne veulent pas livrer à la Réunion.
Nous reviendrons en détail sur chaque point, puisqu'il reste toujours une finition à faire.
L'objectif est clair, naviguer le plus vite possible en toute sécurité.
Patrick, un voisin de ponton qui possède une coque acier de 14 tonnes, a accepté de m'aider à la mise au point des voiles et à la validation des tests. Partant à la retraite, il est comme moi, assez libre de son temps. Nous sortiront dès que le temps qui est redevenu à la pluie, me permettra de terminer le plan de pont du génois. Il est à souhaiter que nous aurons encore alors de belles journées avec du petit temps. Au plus tard cela doit se faire dans le 15 jours qui viennent, quitte à laisser les peintures pour plus tard, les deux couches d'époxy protégeant suffisamment les ouvrages.
J'oubliais : il reste à fabriquer une petite échelle de corde avec des marches en bois, pour permettre la remontée seule, d'une personne tombée à l'eau, pour que l'on soit aux normes.
Je crois qu'on a bien avancé quand même!