jeudi 21 juillet 2022

Le retour

 Gégé / Bonjour,

Le 30 juin 2022 je suis arrivé à Mayotte depuis la Réunion avec Gaby. Cela fait bientôt 6 ans que je n'ai pas touché au blog. J'espère trouver du temps et du courage pour reprendre la tâche.

Je vais commencer par raconter mon périple et ensuite parler de toutes les modifications de ces 6 dernières années qui m'ont permises de faire cette première et longue traversée sans incidents majeurs.

Les photos vont suivre. 

Georges sur Gaby à Dzaoudzi

mercredi 12 octobre 2016

Une première belle rencontre : Sapphire et John

   On fait de belles rencontre dans cette darse.Celle ci est la dernière en date.
John nous arrive de Rodrigues avec Sapphire. C'est un canadien anglais qui navigue en solitaire, sa femme n'aimant pas ça.
Sapphire a été construite en Californie il y a 48 ans. C'était les débuts du polyester, et ne sachant pas quelle épaisseur donner à la coque, on a fait comme pour le bois, un pouce soit 25 mm. Cela donne une coque de 12 tonnes pour 11 m, filantant une moyenne de 5 nœuds.













mardi 11 octobre 2016

MELTEM, un vent de passion

  Avec beaucoup de retard, voici la visite guidée de Meltem, l'oeuvre de Michel, un amateur passionné.
Un peu de patience car il me faudra plusieurs jours pour commenter toutes les photos, et pour ajouter celles qui manquent.
  C'est un Pizzicato de 7,30 m de l'architecte français JP Villenave, une  construction  classique en CP marine-époxy. La qualité marine, nettement plus cher que le CTBX, explique en partie la longueur du chantier. Un deuxième élément est le lieu de construction, la Plaine des Palmistes. Même connaissant la pluviométrie du lieu, on a du mal à imaginer les contraintes imposées par cette humidité quasi permanente. Cela me rend encore plus admiratif devant le travail. Quand au choix du lieu c'est tout simplement "la case papa-momon té", élément positif s'il en est!
   Si les préparatifs ont commencé en 2002, la construction elle même est allée de 2003 à 2014.
Pour la coque c'est de l'accajou qui a été utilisé. L'iroko a servi pour les fonds et toutes les parties exposées à l'extérieur. À l'intérieur les aménagements clairs sont en frêne avec quelques bouts de chêne.
 Après une visite de l'extérieur coque et pont, nous passerons à l'intérieur.

  La position du bateau entre les deux pontons, vous donne déjà une idée du souci du détail du constructeur. Il faut que le bateau soit centré au millimètre près. A quoi cela sert-il me direz-vous. C'est juste un point de vu esthétique. C'est ce qui anime notre constructeur. Il veut que cela soit joli et il a horreur de l'asymétrie! Grâce au ciel, ma photo est bien centrée, quoique légèrement à droite. Pourvu qu'il ne s'aperçoive de rien.
  À l'arrière se trouve le cockpit assez long pouvant recevoir au moins six personnes. Les banquettes sont ajourées. La partie arrière se soulève dévoilant un coffre. Dans le hiloire qui sert de dossier, on trouve deux équipets. Celui le plus à l'extérieur cachant un aérateur champignon de la cabine arrière. Toujours sur le hiloire,  le winch de génois. En face sur le pont près du cale pied, la poulie de renvoi de l'écoute du génois. Un bon photographe aurait fait enlever les protections. Mais là c'est un stagiaire. Dans le prolongement de l'hiloire tronqué, un taquet pour les aussières d'amarrage.

  Au milieu, le roof  pour la hauteur sous barrots et les cinq hublots fixes, en pléxi de 10, qui éclairent le carré. Vers l'arrière de chaque côté un petit hublot ouvrant Vétus qui pour l'instant, sans doute à cause d'un manque de planéité, laissent passer un petit peu d'eau. Dois-je préciser que cela n'est pas du tout du goût du propriétaire.
La descente est fermée par deux panneaux en pléxi. Le premier coulissant supporte un petit aérateur. Le deuxième est amovible à l'aide d'une poignée. Deux main-courantes permettent de circuler sur les passavants.










































lundi 10 octobre 2016

la septième, le 10/10 c'est la fête

Double clic sur les photos pour les agrandir.

  Si la sortie commencée avec un peu de retard s'annonçait calme, elle s'est terminée en beauté.
Tout est monté crescendo. Au début nous avions bien remarqué qu'il y avait un nombre exceptionnel d'oiseaux. Sans doute des pétrels, gris et blanc, qui planaient au dessus de l'eau sans presque battre des ailes alors que nous étions un peu à la peine.
C'est alors que nous rentions au moteur qu'est apparu soudainement un banc de dauphins gris foncé et gris clair. Ils semblaient suivre un banc de poissons.


  La caméra sous marine de Patrick, dont est extraite cette photo, montre bien qu'il n'y a pas de poissons. Les dauphins voulaient jouer avec nous tout simplement. Il nageaient juste devant les étraves. Si je maîtrise rapidement le banc de montage, je pourrai vous montrer un extrait de ce ballet extraordinaire.
Le groupe nous a croisé deux fois.


  Juste avant d'entrer au port, un appel de Mana nous confirme que Christophe est bien sorti. En se rapprochant on s'aperçoit qu'il file en direction de Cap la Houssaye. Nous allons à sa rencontre et engageons la conversation. Commence alors une petite régate entre un First 21.7 et un Tiki 26, au prés. Avec une personne en plus et une longueur de flottaison presque similaire il a eu du mal. Avec un vent faible et au plus prés, il pouvait faire jeu égal. Mais en abattant un peu ou  avec plus de vent, il n'avait aucune chance.
Chemin faisant, nous avons rencontré des bonites en chasse. Régulièrement on voyait les gros poissant sauter hors de l'eau. Malheureusement je n'ai pas encore de canne. Ensuite ce fut ce magnifique coucher de soleil avec de gauche à droite, le cap, un gros cata, sans doute Lady Lafée, Mana, le soleil et le Grand Bleu.  Comme disent les milliardaires, il suffit de peu,  pour être heureux. Nous sommes rentrés au port la nuit tombé vers 7 heures et demie avec les feux de route.

Voici quand même les statistiques et nous reparlerons des améliorations une prochaine fois. Et j'espère pouvoir vous faire visiter très bientôt le Meltem.

Trajet : 23,4 M ( mais une partie au moteur, qui marche bien en passant)
Cumul trajet :  105,8 M  (on arrive à Maurice)

Temps : 5 h 40 (le plus long)
Cumul temps : 30 h 50

Vitesse maxi : 7,7  N  (Il faudrait que je rajoute le maxi du vent et peut-être la moyenne)