le cockpit (fin)

Pour finir la caisse, j'ai rajouté les raidisseurs. Ce sont 3 tasseaux de 10x44 collés sur le fond avec un joint congé assez important. Déjà dans cette position on sent l'effet. Il faudra voir en situation.
Je regrette un peu que faute de temps, je n'ai pas pu courber ce fond trop plat. Une légère flèche aurait déjà raidi le fond. Je l'ai constaté avec le toit de la cabine, prévu droit aussi sur les plans.
on attend la peinture maintenant.

Il  reste une dernière poutre à finir. Il faut poncer les deux côtés les plus difficiles. Ici on reconnait la poutre du mât avec ses raidisseurs.
Ce sont vraiment les tous derniers travaux de ponçage.
Il faudra ensuite fixer le pied de mât avec son renfort.
Et pour les 3 poutres, il faut finir les bouts qui ne sont pas encore stratifiés et y fixer un taquet.
Bien entendu ensuite peinture.
L'idéal serai de faire la peinture le weekend prochain.

arrivée d'une course

Une course autour du monde de voiliers est arrivée hier au Port. Ce sont des bateaux de 12 à 16-18m qui voyagent plutôt en groupe. Le résultat ne semble pas être le plus important d'autant plus que les bateaux sont tous différents. Il y a plusieurs américains, un suisse, un canadien, un portugais, un norvégien, un allemand.
Cela fait un peu d'animation dans le port, où il n'y avait pas beaucoup de mouvements à cause d'un vent très fort.
J'ai surtout noté certains détails pour le comparer à mon bateau juste pour rire.
Ici sur cet américain, ce qui est 'amazing', c'est le nombre de tubes en inox.

Pour la communication, celui là est bien équipé.
Notez la taille de l'annexe. Il semblerait qu'il y ait beaucoup d'escales hors marina.

C'est la plus grosse unité du groupe, un Lagoon dont j'ai oublié la taille, comme le nom de la course.
Tous les bateaux pavoisent.
Ici les 3 voiles d'avant sont sur enrouleur ou emmagasineur.
Je pense aussi équiper ma garde-robe avec spi asymétrique ou un genaker sur emmagasineur avec une grande surface pour le petit temps.







En tout cas son nom est partout, même sur le paillasson, NDS Darwin. C'est trop classe!

Sur ce canadien, tout l'arrière est occupé par un immense arceau qui supporte un bimini rigide ou casquette.
Le moteur de l'annexe fait 9,9CV ce qui est déjà plus que le mien.
Tout le monde est équipé de panneaux solaires et si beaucoup ont une éolienne ,je n'ai vu qu'un seul hydrogénérateur.

J'ai bien aimé ce régulateur d'allure avec son aérien en tissu rouge.
Je pense bien en installer un plus tard, quand je maîtriserai la bête. C'est l'idéal pour la consommation électrique.

Les travaux de la nouvelle darse avancent bien. Les pontons sont déjà à flot.













Un exemple d'absurdité de construction sous les tropiques. Un bâtiment en béton vibré que l'on isole avec de la tôle et de la mousse. J'attends de voir ce que l'on va mettre sur le toit.











Sur le terre-plein du club nautique ce petit bateau qui ressemble à celui des frères Boyer dont je vous parlerai plus tard. 2 fêlés dont j'ai fait la connaissance dernièrement et qui construisent leur deuxième  bateau à la Plaine des Palmistes.

La pyrotechnie est enfin arrivée. J'ai appris une chose très étonnante, que je n'aurai pas cru venant de quelqu'un d'autre que mon vendeur. Ces fusées et autres fumigènes voyagent par avion. C'est pour cela que la rupture est dûe à la dernière grève des pilotes d'Air France. Le matériel est conditionné par la compagnie avant embarquement dans un avion cargo. C'est une protection spéciale contre le feu.
Accrochez-vous, la raison pour laquelle ces produits voyagent par avion, c'est parce que les compagnies maritimes ne veulent pas les transporter : trop dangereux sans doute! Si quelqu'un peut m'expliquer. Conséquence de cet approvisionnement, un kit qui coûte en métropole 184 € dans une valisette, revient à la Réunion à 364,75€ (sans la valisette bien entendu). Et le recyclage me direz-vous. A ce prix là, impossible de les renvoyer en métropole. On donne tout ce qui est périmé à une école de marins pêcheurs pour leurs exercices.

J'ai complété mon équipement électrique avec un ensemble de.31 prise et fiche 12V étanche.
Je me suis décidé pour une barette de distribution malgré son prix, près de 25 €. C'est en cuivre étamé.
Enfin du petit câble double (+/-) de 0,75 mm². C'est pour des petit débits comme la lampe du Compas.

Ce petit ventilateur coûte un rein, mais il ne consomme que 6W, soit un 1/2 ampère. Jusqu'à présent je n'en avait pas trouvé avec une aussi faible consommation. La saison chaude est là, le test va être vite fait.
Un détail, l'étiquette "+positive" n'était pas mis sur le bon câble. Alors pourquoi mettre une étiquette au mauvais endroit sur un câble repéré?

le cockpit

Pour la stratification de l'intérieur du cockpit, j'utilise tout ce qui me reste de tissu. Le rouleau de 100 mètres étant terminés, j'ai dû acheter quelques mètres pour finir le chantier. Malheureusement il va me manquer un demi m². Tant pis c'est tout le haut de la caisse qui ne sera pas recouvert. Le plus important était le fond, pour le passage, les côtés pour les coups.Là aussi il sera toujours possible à la faveur d'une réparation de revenir sur cette partie. Surtout qu'il faudra aussi faire de la peinture.




Après 4 heures de travail, vers 2 heures du matin, c'est fini pour ce dernier chantier. Après le ponçage il ne restera plus que des travaux de finition. Heureusement, parce mon nez commençait à nouveau  à couler comme si mon masque contre la poussière n'était plus étanche, alors que je le vérifie régulièrement.
Quelqu'un avant moi a dit que le ponçage était le pire dans la construction d'un bateau. Je confirme, c'est tout à fait exact.

le cockpit (suite, suite, suite)

Drôle de photo. J'ai voulu prendre l'ensemble de la caisse avec un gros plan sur un coin et l'éclairage donne une curieuse perspective. Quoi qu'il en soit, je rebouche tous les petits trous de l'intérieur de la caisse en prévision de la stratification. Comme c'est un lieu de passage, j'ai préféré stratifié l'intérieur plutôt que l'extérieur.
Demain, mercredi, traditionnellement je ne travaille pas. Si possible fin de la préparation jeudi, pour la pose du tissu vendredi.
Par contre si j'ai le temps demain soir, je vais essayer de monter le cockpit entre les 2 poutres dans l'atelier. Si ça ne marche pas, le test se fera samedi avant la peinture peut être sous la véranda. L'idée est de vérifier que tout se monte bien surtout avec le moteur. Je pense donc que se sera plutôt pour samedi.

le cockpit (suite, suite)

12 heures après, début des travaux de ponçage.
Le matériel d'attaque est toujours le même, ponceuse et disque de 80.
Le matériel de défense aussi, masque, gants, lunettes, chapeaux et combinaison. J'au deux combinaisons bien abîmés maintenant, et hier soir j'ai bloqué une fermeture Eclair avec de l'époxy. Le fermoir en est plein, au point de ne plus vouloir bouger. Il faudra que j'essaye de chauffer, pour ramollir l'époxy et essayer de sauver le bleu.



Ce n'était sans doute pas le plus urgent, mais comme il faut l'avoir,  des jumelles étanches en 7X50. C'est une gamme moyenne de bonne qualité.










Je n'ai pas encore les winches, mais j'ai déjà la manivelle Lewmar flottante. Je ne sais pas si c'est vraiment une qualité. En cas de chute, il faut faire vite pour la récupérer.









Le plus intéressant, le GPS portable Garmin.
C'est un modèle en couleur, avec une base mondiale. On voit ici l'ouest de la Réunion. J'ai demandé le prix d'un vrai carte, mais étant donné la taille de l'écran, je ne sais pas si c'est vraiment utilisable.

le cockpit (suite)

Aujourd'hui, premier jour de l'été, à 4 heures il fait encore 35° dans l'atelier. Le thermomètre que j'ai placé dans la coque au soleil, affiche 38°, quand tout les capots sont fermés.
Dans ces conditions, impossible de commencer la stratification. Ce sera un travail de nuit.

Depuis le temps que j'ai installé la production d'électricité, je n'avais encore rien fait pour la consommation. J'ai profité de l'épisode chaleur pour commencé un panneau que l'on peut appeler "brouillon", pour valider la disposition et le branchement des appareils.
En haut à gauche, le tableau avec ses 6 sorties. Juste en dessous 4 interrupteurs étanches avec voyants. Encore en dessous un petit tableau de fusibles qui ne sera peut être pas utilisé. Je pensais protéger individuellement les appareils, mais comme ce sont surtout des petits fusible de 300 mA, ils n'existent pas dans ce type fusible de voiture. A côté, une prise allume cigare.
A droite, les 2 afficheurs anémomètre-girouette en haut et sondeur-loch en bas. Normalement ces deux appareils seront à l'extérieur mais juste de l'autre côté du tableau électrique, pas très loin donc. Pour l'instant seul l'anémomètre fonctionne correctement. La girouette donne bien une indication, mais qui ne correspond évidemment à rien. D'après le plan de principe publié depuis quelques mois déjà, j'ai établi un schéma électrique. Il ne reste plus qu'à faire un plan de câblage grandeur nature. J'ai tout ce qui faut à part deux ligne de distribution plus et surtout moins pour connecter tous les appareils. Je vais sans doute prendre des borniers, bien que cela soit très cher.

9 heures du soir, la température est tombée de 10°. Je finis la pose des bandes de tissus et démarre la stratification. Le bas du caisson est renforcé par une bande de biaxiale de 18cm. Le puits est tout recouvert du côté extérieur avec un débord d'au moins 20 cm sur le fond.

Après la stratification, tout ce qui n'est pas couvert reçoit une deuxième couche d'époxy.
Tout ce qui est stratifié reçoit une couche de mix-fill de finition.
Fin des travaux à 2 heures du matin.

le puits moteur (suite)

Aujourd'hui deuxième phase. Mise en place du fond et deuxième couche de joints congés. Pour l'instant je n'ai fait qu'une partie de l'intérieur et tout l'extérieur. L'extérieur c'est pour pouvoir stratifier l'ensemble demain. l'intérieur n'est que partiellement terminé par manque de temps et à cause de la chaleur. L'été est de retour et à 28-30° il faut préparer l'époxy uniquement par 100 g. Comme la partie qui reste peut se faire en dernier moment, j'ai joué la sagesse.
Demain donc, ponçage et arrondi des arêtes vives puis stratification. S'il reste du temps, mise en place des renforts et rebouchage de tous les petits trous en finition de l'extérieur du cockpit.

Les taquets qui viennent en bout de poutre sont en cours.  pour les dimensions je suis parti sur une largeur mini 45mm, qui m'a permis de déterminer une longueur proportionnée de 250 mm. La largeur garantit la solidité de la pièce et de sa fixation. La longueur semble être le maximum. Au besoin je pourrai raccourcir d'environ 4 cm.
En finition le taquet recevra une couche d'époxy d'imprégnation. Ensuite ce sera époxy anti-UV s'il m'en reste autrement de la peinture blanche.



Ayant appris par le maître du port que la banque Crédit Agricole dont je suis client, faisait des assurances bateau j'ai appelé le service. j'ai donc reçu une proposition que je vais étudier.

le puits moteur

Ce puits se compose de 7 pièces. Bien que tout ai été préparé à l'avance, ce montage a duré 4 heures. Le travail est fait en deux temps. Cette première partie positionne l'essentiel des pièces avec un premier joint congé. Demain viendront les 2 dernières pièces qui forment le fond. Mais avant cette pose, tous les joints congés seront refaits avec un rayon plus important. L'ensemble doit être rigide à cause des vibrations du moteur. Viendra ensuite un tissu de verre pour renforcer encore un peu plus cette structure.
Après ça il ne reste plus qu'à prier pour que ça marche!

Le puits moteur

L'inclinaison moteur est mesurée directement sur le support. Lequel support devra être incliné vers l'arrière de 7° environ pour que l'hélice ne tape pas dans la poutre, le moteur en position relevé. C'est vrai qu'il est alors presque à l'horizontal. Ici la découpe de l'arrière du cockpit est trop grande, car le moteur est trop redressé. Il faut laisser de la place pour le bas de la poutre qui sert de support au cockpit.

Le puits moteur est protégé par en dessous par ce montage. Pour ce que j'ai compris, on essaie de renvoyer l'eau pour qu'elle n'entre pas dans le cockpit. A ce niveau le franc-bord est d'environ 40 cm, ce qui laisse avec on cockpit de 23 cm de profondeur, 17cm de distance avec l'eau. Cette protection risque de toucher l'eau assez souvent. L'alternative à ce montage, est un support articulé qui met le moteur derrière la poutre donc hors du cockpit. Même si on utilise le moteur près des côtes, cela me paraît moins sécurisant que le montage que j'ai retenu.

L'ensemble monté à blanc. L'avantage du cockpit indépendant, c'est qu'on peut le démonter aisément et ainsi faire toutes es corrections nécessaires.
On verra donc comment tout cela fonctionne réellement.
Pour compléter les montages sous le cockpit, viendront 3 raidisseurs, 2 courant sur toute la longueur, et le troisième devant le puits sur la moitié.
Le montage final sera fait après 2 couches d'époxy sur l'ensemble des pièces.

le moteur dans le cockpit

J'ai fait un montage pour préparer la fixation du moteur. Le moteur est suspendu, fixé aussi sur une poutre de la dimension de son futur support.
La découpe du fond de cockpit est au minimum.

Il faut aussi penser à l'inclinaison, puisque c'est la position dans laquelle il restera la plus grande partie de son temps.

On voit bien qu'il faudra découper le côté arrière, mais comment?
Je préfère mettre le moteur dans le cockpit, pour des question de sécurité et de robustesse du support, mais je sens dejà que cela ne va pas être facile!

toujours la caisse à savon

Une fois la caisse faite il faut coller l'encadrement.
Les deux pièces longitudinales rigidifient la boîte, de même les deux pièces transversales qui en plus accrochent l'ensemble aux poutres.
Ce lundi, la coque étant bien visible, j'en ai profité pour rendre visite au maître du port, avec ma demande de place faite il y a près de 5 ans maintenant.
Bien entendu je suis bien placé, mais quand même en troisième place en multicoque. Les deux premiers de part leur grande taille sont condamnés à attendre la nouvelle darse en juin 2015! Pour moi, ma faible largeur, 4,60 m, me permet d’espérer une place à l'eau, courant novembre. Ce sera juste après le passage d'une course autour du monde qui fait étape chez nous. Il nous reste donc 2 mois pour préparer la mise à l'eau.

coque babord : à quai

Départ à 8 heures ce matin après avoir changé le deuxième panneau de la remorque, l'arrière qui supporte la coque.
Après avoir bien sécurisé les fixations et fait un test de roulage, en route vers les quais.

Arrivée moins de 10 minutes plus tard. Il n'est pas facile de caser une coque de 8m. Nous laissons la coque sur la remorque pour que l'on puisse au besoin la déplacer. Après avoir conduit la remorque derrière la ligne jaune, dans la zone autorisée, nous bloquons  l'avant et l'arrière.
Il faut refaire l'antifouling et finir les aménagements.

La Réunion : une bonne escale !

Quelle surprise, 4 bateaux étrangers à quai.
A gauche à couple, un néozélandais, et à droite un allemand, basé à Berlin. Ce qui est frappant sur l'allemand, c'est l'asservissement hydraulique. Mais aucun des deux n'a de panneau solaire (très étonnant pour un allemand) ni d'éolienne. Par ailleurs on ne sait pas s'il y a une hydrolienne ou un générateur sur l'arbre d'hélice.
Ce sont de grands bateaux, d'au moins 14 m.

A côté des deux autres celui la de construction bois classique, avec un arrière dit "norvégien", mais comme il a un "viking" dans son nom, il semble être d'origine nordique. On ne sait pas faute de pavillon national. C'est une très belle unité, très large avec beaucoup de boiseries vernies et un gréement aurique.
Contrairement à lui, son voisin de construction classique, a bien un pavillon norvégien.
Étant de passage de manière furtive sur le quai, c'est très difficile d'entrer en contact avec l'équipage.J'espère pouvoir discuter avec eux quand je serai sur place.

la caisse à savon

La première étape est terminée. Et d'après mon inspecteur des travaux finis, ce n'est pas trop mal.
Pour la caisse même il reste à le rigidifier par un encadrement en bois qui permettra aussi de le suspendre aux poutres centrale et arrière. Viendra ensuite la stratification intérieur puisque c'est un lieu très passant.
Je pense tester le montage du moteur directement pendant la construction. De toute façon, les risques sont faibles puisque c'est une nacelle accrochée, donc qui ne participe pas à la rigidité de l'ensemble. Qui plus est, je laisse toute la partie banquette pour les passager, le support  de la bouteille de gaz de 25 kg ainsi que le support de la nourrice 25 l d'essence lors du montage, voire même après.