Aujourd'hui j'ai aidé un voisin de quai qui possède un petit trimaran. Il sort le bateau pour refaire l'antifouling.
La première opération consiste à replier les bras afin de réduire la largeur et d'être remonté par la grue.
J'ai profité de l'occasion pour bien observer la manœuvre. Bientôt ce sera mon tour. Pour descendre dans un premier temps.
Ici on passe une sangle de levage sur l'arrière.
Pour l'avant il a fallu démonter les câbles qui servent de raidisseur entre la coque centrale et les flotteurs.
Je n'aurai pas ce problème puis que les sangles prendront les deux coques en même temps.
Ceci fait, levage donc.
La grue dépose la coque en équi libre instable sur des chandelles.
Il faut stabiliser la coque en la reliant au sol par des amarres.
Il faut ensuite déplier les deux flotteurs en même temps pour ne pas déséquilibrer l'ensemble. On les assure alors par d'autres chandelles, que l'o retire en fin d'opération.
Cette coque ayant été grattée à flot vers la fin de l'année dernière et n'a pas bougé depuis. La flore qui s'y est installée est étonnante. A croire que sont développement a été favorisé par le ou les antifoulings. Il y en eu au moins deux couches, la première n'ayant pas été totalement retirée avant la deuxième. C'est peut être aussi une raison de ce foisonnement de vies accrochées à la coque.
Le plus curieux est sans doute cette sécrétion bleue qui semble être le résultat de la digestion de l'antifouling par les organismes. C'est sans doute le seul antifouling nourricier au monde.
Ce petit buisson miniature semble être du corail. Les branches se cassent quand on les touche.
Il y avait en plus des moules de la gélatine rouge et des quantités d'animaux ayant la forme d'un petit volcan.
Caché dans cette végétation, des poissons, der vers et des petits crabes. Nous avons remis à l'eau tout ce que nous avons pu récupérer.
Le prochain antifouling sera à base de cuivre, réputé indigeste pour les organismes vivants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire