jeudi 25 août 2016

première sortie

  Gaby est paré pour dix heures, heure prévue de la sortie.
Les feux de circulation étant tous les trois au rouge, le maître du port me demande d'appeler le canal 12 VHF.
  Je fais un appel poli, mais un correspondant désagréable me demande "qu'est-ce que vous voulez", me reprochant presque d'encombrer sa fréquence. Pour un premier contact officiel, ce n'est pas brillant, surtout que les feux étaient au rouge depuis la veille au soir. Des pros je vous dis!
  Il fait beau avec très peu de vent comme prévu à la météo.
  Nous hissons la grand-voile dans l'avant port et tout se présentant bien, décidons de sortir sans plus attendre avec l'aide du moteur.






Sitôt après la sortie Patrick prend la barre pour constater que le bateau marche bien dans les petits airs dès que le moteur est arrêté.











L'enrouleur fonctionne correctement sans blocage, mais on sent un manque de tension de l'étai. Les virements de bord se font sans trop de problème malgré la faible vitesse, à condition de laisser le génois à contre pour aider la manœuvre. On pourrait aussi l'enrouler un peu comme me dit Hervé, mais cela ferait une manœuvre supplémentaire.






L'étrave fend l'eau d'un bleu profond sans trop faire d'écume.











  Le capitaine est satisfait. Il en profite pour tendre un peu les haubans qui sont sous le vent après chaque virement de bord. Ce sera le seul problème découvert lors de cet essai. Le gréement n'est pas assez tendu. On s'y attendait un peu, mais sans trop savoir de quelle importance était le jeu.
  Sachant qu'il faut garder la quête du mât et équilibrer les tensions sur le sur les haubans, comment tendre tout ça? C'est le premier travail à faire avant la prochaine sortie. Au vent arrière on voit le mât bouger ainssi que les haubans, et l'enrouleur se balade de droite à gauche. Il existe des tensiomètres pour le gréement textile, mais c'est assez cher. Par contre ce serait bien pratique pour les haubans, alors que la méthode pourrait être empirique pour l'étai. On s'arrête de tendre quand il ne bouge plus.


  Les mesures de vitesse au GPS confirme le bon état du loch, malgré son séjour de 7 mois dans les eaux du port sans entretien.
  Ici il affiche 4,6 nœuds de vitesse fond.
  Le vent étant de 6,5 noeuds, c'est le courant détecté par le loch qui nous donne cette  belle allure. 
  Au dessus de la vitesse, la profondeur ne s'affiche pas car elle est supérieur à 100 m.








  Voici le bilan de notre sortie. Nous avons parcouru 11;5 milles en 4 heures 15 ce qui nous donne une moyenne de 2,7 nœuds. C'est vraiment l'impression que nous avons eu. Quelque soit la vitesse du vent nous étions toujours en déplacement avec un sillage.
  Cette fois ci, nous n'avons pas de belle photo sous voile faute de bateau accompagnateur. Mais c'est pour bientôt.













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