mardi 26 mai 2015

finitions extérieures

Pour la fixation des passes coque j'ai remonté les vannes afin de déterminer leurs positions exactes ainsi que celles des poignées. Il faut en effet que lors des montages des vannes, celles-ci se trouvent dans la bonne position en fin de vissage. Il faut aussi que les poignées soient placées de telle sorte qu'elles ne soient pas ouverte accidentellement.







Il faut ensuite enduite le passe coque de Sika, de le remettre en place et de visser l'écrou, et faisant juste dégueuler l’excédent sans tout enlever. Je n'ai plus pensé à utiliser le nettoyant et le primaire qui me restait de la pose des hublots. Un professionnel consulté, m'a confirmé ne pas le faire lui même. Le plus important étant de déglacer les surfaces pour faciliter l'accroche du Sika. Par ailleurs, seul Sika en parle pour cette utilisation.
Les repères sur la coque et le passe-coque permet de vérifier en permanence la position des pièces.



Avant la pose définitives des pompes et autres instruments, j'ai donné une couche de peinture juste à leurs emplacements tout autour des trous pour ne plus avoir à les démonter par la suite; à la peinture finale.
J'en ai profité aussi pour badigeonner tout ce qui était en époxy pas encore protéger et qui commençait à jaunir au soleil. Il me reste les cales de positionnements des poutres, qui seront fait à la prochaine occasion, sans doute samedi prochain.

samedi 23 mai 2015

une très heureuse surprise

Le 14 de ce mois j'ai fais la rencontre de Tiben. C'est un skipper mauricien, qui fait régulièrement la traversée aller-retour Maurice-Réunion pour des bateaux étrangers. Dans certains cas ceux-ci doivent quitter les eaux territoriales mauriciennes tous les   mois pour éviter de payer certaines taxes.
Plusieurs fois déjà il avait vu une ou deux coques mais sans m'apercevoir. Et cette fois ci il est venu me voir.
Tiben est lui même propriétaire d'un Tiki 26 qu'il a ramené de Thaïlande il y a quelques années. C'est un modèle en polyester fabriqué en Angleterre. Il vit sur son bateau basé à Grand-Baie. Il en est super content et était très heureux de voir un modèle en CP qui est d'après lui plus rigide.
Nous avons beaucoup discuté, et je lui ai posé toutes les questions possibles surtout sur les liaisons des poutres et les aménagements.
Pour les liaisons, je lui ai expliqué ce que je comptais faire, et cela lui a paru raisonnable.
Au niveau aménagement, le sien n'avait pas grand chose à l'achat. Il l'a donc équipé en électricité, en pilote et a reçu un jeu de voile neuf à son départ. Pour l'eau il se contente de bidons de 5 litres. Les toilettes : un seau comme au bon vieux temps!
 Pour se protéger du mauvais temps il a fait une protection qui couvre tout le cockpit et deux autres plus simples qui protègent les descentes. Il en est très satisfait car il est au sec par tout temps, cyclone compris. Il m'a fait quelques croquis que je compte utiliser.
En plus il s'est fabriquer un régulateur d'allure, ultra simple qui lui donne aussi toute satisfaction.
 Il a fait deux escales pour ce voyage, au Shri Lanka et à Saint Brandon.
J'aurai sans doute l'occasion de revenir sur son bateau, surtout dès que j'aurai des photos.

le début mai


Après mûres réflexions, j'ai décidé de faire les caps de mouton en CP 15, plutôt qu'en iroko. C'est plus facile et sans doute moins sujet à l'éclatement que le bois. La question est de savoir si le CP résiste à la tension. Je pense que oui, puisque l'effort est repris par la boucle qui ceinture le cap de mouton.
Pour le traçage, cette fois-ci j'ai fais un gabarit avec une chute de boîte en plastique.
Ici le trou de passage du laçage est fait avant la découpe





Les pièces sont terminées avec 2 couches d'époxy en attendant la peinture blanche de protection. A gauche une partie basse d'un hauban terminé. Au milieu un test de laçage avec de la tresse, pour vérifier les dimension du passage.
Je vais devoir faire un montage avec un winch et un ou deux palan afin d'étire au maximum les haubans montés tout en les testant

jeudi 7 mai 2015

fin du mois d'avril

Deuxième couche d'époxy.
Comme pour le reste de la coque, l'intérieur doit recevoir 2 couches d'époxy de protection. Ce coin doit être particulièrement soigné puisqu'il sera souvent humide.









Première couche de blanc.
Une première couche légère au pinceau. Malheureusement le petit pinceau de 20, avec des pils synthétiques, laisse beaucoup de traces même avec la laque. On fera mieux à la deuxième couche.








Deuxième couche de blanc.
Avec le petit rouleau, c'est nettement mieux. Malheureusement avec la chaleur, malgré la dilution, au bout d'une heure, la peinture commence à durcir et faire des fils.









Abaissement passes coque.
Encore une fois, ça m'a repris, j'ai voulu mettre les passes coque le plus haut possible. Malheureusement à ce niveau ils n'étaient plus protégés, alors qu'ils sont dans un couloir de passage.
Ni une, ni deux, tout est descendu. J'envisage de faire un plancher qui couvrirait le trou d'une manière étanche, ce qui en cas d'envahissement, ralentirai la montée des eaux. C'est peut-être idiot comme idée, mais ça rassure.



Meilleur aperçu externe des passes coque.
On peut aussi se dire qu'étant donné la faible profondeur, la pression qui n'est pas très forte, laissera le temps d'obstruer toute entrée d'eau.














Renfort coque passe coque prise d'eau de mer.
Tous les passe coques sont sur les doublages de coque sauf celui là. Doublement de l'épaisseur avec un rond de 90 mm de diamètre.










Test du réservoir souple.
Le réservoir a été rempli pour voir son comportement. Il faut trouver le meilleur emplacement pour les embouts  de remplissage sur le dessus et de prise d'eau dans le bas.
















Il faut découper le tissu pour introduire de force les embouts et les visser.


Finition des fonds.
Les fonds présentaient quelques aspérités susceptible d’abîmer le réservoir en cas de frottements répétés. Après la suppression des tissus mal fixés, une couche d'enduit a rebouchés les trous.







Taquet de laçage.
Ici on vérifie la position du taquet de laçage.


















Fabrication en série taquets
Production en série des 12  taquets nécessaires en iroko.











 Mouche charbon
Depuis quelque temps, j'assiste à un curieux comportement d'un insecte appelé ici "mouche charbon"? C'est vrai qu'il est d'un noir profond brillant, sauf les ailes, que je vois pour la première fois, qui sont plutôt bleues.
C'est la saison des amours et l'on voit des couples qui volent tout autour d'une remorque garées sur le terre plein.





Mouche posée sur roue.
De temps en temps, elles se pose sur les galets en caoutchouc noir.



Trou de mouche.
On voit maintenant plein de trou creusés par les insectes. Il me semblait que normalement, ils pondent dans le bois, afin que la larve, après l'éclosion puisse se nourrir. Si c'est bien le cas, pourquoi, ont-ils pondu dans ces galets, où la protéiniture est vouée à une mort certaine.?