lundi 27 juin 2011

technique de stratification du pont

Après enlèvement du tissu d'arrachage. Seule la partie avant n'est pas recouverte. Je passerai une autre couche d'époxy par la suite.













Le point qui pose problème. Le tissu de verre qui recouvre le pont doit venir s'arrêter juste sous la lisse haute. Il y a bien un arrondi, mais le tissu a du mal à rester en place. Mais je pense avoir trouvé une solution avec le tissu d'arrachage. Je vais le mettre en application sur le pont avant.
Je vais utiliser le tissu d'arrachage pour appliquer le tissu de verre sur le pont et sur la lisse.

cata ou galère

Le pont recouvert de tissu, prêt pour l'époxy.
Le tissu est tendu sommairement et maintenu en place par des bandes collantes.












J'ai fais un joint par recouvrement en en prévision de la découpe du superflu.


















Préparation des bandes de tissu d'arrachage.
Les bandes sont découpées 30 à 40 cm plus long que le tissu de verre.













Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est qu'il m'a fallu 5 heures de travail pour en arriver là!

vendredi 24 juin 2011

la fin pour bientôt?


La cabine
Faute de disposer de suffisamment de temps pour le pont, je fais toujours avancer les autres tâches. Ici on voit les barreaux de toit qu'il ne reste plus qu'à coller.








Gabarit en carton pour les cotés de cabine
Sur les plans il y a bien des dimensions, mais comme le toit a été surélevé, elles ne sont pas valables. Plutôt que de faire des calculs, le plus simple est de faire un gabarit en carton, qui permet d'avoir quelque chose d'assez précis. Après découpe, il faudra ajuster sur la coque.








Préparation du pont pour la stratification
La jonction entre la coque et le pont a été arrondie comme à l'arrière. Comme il n'y a pas de valeur préconisée, j'ai fais un rayon d'environ 20 mm, ce qui fait un arrondi bien prononcé, sans avoir trop de matière à enlever.








Arrondi du pont vu de l'étrave.
Les "poignées situées à la proue et à la poupe doivent aussi être arrondies. Il y en a déjà un qui est fait.

samedi 18 juin 2011

un petit tour

L'essentiel de la peinture étant fait sur la coque, il faut maintenant attaquer le pont et la cabine.
J'ai remonté mon système de palan, avec une amélioration. J'ai ajouté une poulie, ce qui facilite le levage de la coque.










Je suis toujours étonné. En une minute c'est fait.
Il ne reste plus qu'à caler le tout.













La coque est revenue sur ses supports.











Il faut préparer un petit chariot pour manipuler la coque pendant le montage final. Ce chariot servira aussi pour sortir la coque de l'atelier. La difficulté sera de descendre les quelques mètres de dénivelé pour amener la coque sur la remorque qui doit l'amener sur son lieu de stockage. J'espère que ces roues seront capable de supporter les 350 kg de la coque.

lundi 13 juin 2011

la pluie contrarie mes plans




Je n'avais pas eu le temps de découper cette trappe avant de retourner la coque.
Aujourd'hui j'ai voulu finir la peinture dans la coque. Malheureusement, bien que ce soit une peinture bicomposant, avec la pluie, elle a du mal à sécher rapidement. Ce n'est pas tous les ans que l'on a autant de pluie en hiver. Le gazon est content. Je n'ai donc fait que la première couche pour l'instant.
En attendant je m'occupe pour faire avancer le reste.
La découpe me donne accès au dessous du pont. Ici ce n'est pas doublé. Il y a quand même des joints congés à faire tout autour et avec les raidisseurs de pont. L'espace est assez réduit, et même avec ma petite taille, le travail est difficile. Le trou est la deuxième trappe de visite. Aujourd'hui j'ai fais les 2/3 des joints. Demain s'il fait beau, la deuxième couche et le reste des joints.

dimanche 12 juin 2011

les choses avancent



La première vue avec les 2 couleurs. Il y a encore la bande de masquage, mais on a une idée. Les plus perspicaces verront que la ligne de flottaison ne fait pas une courbe régulière, mais présente dans la partie visible, 2 cassures. Elles sont au niveau des couples. Cela est dû à l'absence à ce niveau de serre ou de lisse qui empêcherait le contreplaqué de se plier de la sorte. Mais je ne pense pas que cela nuise aux qualités de navigation du cata.










Il faudra que je note une série de travaux qui sont plus faciles dans cette position de la coque. A l'époque je m'étais mis tête en bas pour travailler, avec des résultats parfois décevants. Tous ces travaux je les décalerai donc dans le temps.
Demain je fais donc les joints congés des coffres avant et arrière et ensuite la peinture de ceux là.
Ensuite je fixerai les 2 trappes de visite sur les deux trous comme celui-ci.
Après cela on pourra retourner la coque pour continuer le pont et la cabine.
Là aussi, je ferai le minimum d'aménagement, pour me laisser le temps de la réflexion et faire les choix les plus judicieux et les plus pertinents après quelques temps de navigation.

samedi 11 juin 2011

antifouling

C'est fini pour l'antifouling.
C'est une peinture très épaisse. J'ai bien essayé le pistolet. Mais comme il fallait diluer au moins à 30%, je n'avais pas assez de diluant. Je suis donc allé au rouleau. Et je pense que je ferai toujours au rouleau cette peinture. En plus d'être épaisse, elle est très tachante, ce qui rend difficile le nettoyage du pistolet. Par contre il faut sacrifier un rouleau après les 2 couches.
C'est un joli bleu.
J'espère que l'on verra quand même si la coque est sale. Il n'y avait pas d'autre couleur disponible. Généralement de nos jours on utilise l'orange, surtout sur les appendices comme les safrans et les voiles de quilles. L'idée est de mieux voir les objets qui y sont accrochés et qui freinent le bateau. Mais pour moi, comme la coque sera visible, même dans l'eau, je ne sais pas si l'orange aurait d'un bel effet. Peut être à cause de la continuité avec le haut bien visible lui.
Avant de retourner la coque, il me reste à peindre les joints congés des doublures de pont. Si je peux faire les joints demain, la peinture sera pour lundi.

vendredi 10 juin 2011

petits boulots

Qu'est-ce c'est que cette petite niche?
C'est l'intérieur de la coque quand elle est retournée.
Je dois profiter du retournement pour faire ces travaux, qui sont du coup plus faciles, car les endroits à travailler, sont plus accessibles.
Ici c'est le congé entre la coque et la doublure du pont. Il y aura aussi la jonction coque-pont dans les deux caissons avant et arrière. Pour l'arrière il n'y a pas de problème. Mais pour l'avant il faudra que je découpe d'abord la trappe de pont. Peut-être faudra-t-il retourner la coque pour la découpe.


Pour finir de peindre le bas de coque, je stratifie le dernier endroit qui n'était pas fait, la poupe. C'est comme l'avant un des endroits où il y a du bois debout du CP. En cas d'impact sérieux, l'eau peu s'infiltrer dans le bois et commencer à pourrir la coque, si l'on ne s'en aperçoit pas à temps.
Ici la coque est toute droite, plate et sans arrondi. C'est pour avoir un écoulement fluide entre la coque et le safran. Il ne doit pas y avoir de turbulences.

jeudi 9 juin 2011

orange dernière

L'option de faire une 1ère couche plus épaisse que la deuxième paraît bonne.
J'avais préparé autant de peinture malgré tout, et il m'en est resté. Je pensais faire des retouches après un premier passage, mais mon éclairage n'est pas assez puissant. Je n'ai eu qu'une coulure, difficilement rattrapée, mais pas de manque.
Avec ce qui restait, j'ai repeint les manches de mes outils de jardin.
Ce qui fait les coulures, se sont les recouvrements des passages. Je peints par bandes d'environ 40 cm de large. Quand j'ai fini une bande, je passe à celle d'à côté. Il ne faut surtout pas que la deuxième bande vienne déborder sur la première. Sinon à l'endroit où il y a eu deux passage, il y aura deux fois plus de peinture, d'où coulure, CQFD. Je pense que c'est le genre de chose que l'on apprend le premier jour du CAP de peinture. Mieux vaut tard que jamais. Par contre j'ai augmenté mais vitesse. Il a fallu 15 minutes pour faire les 10 m2. Je suis moi même étonné.
J'ai aussi modifié trois autres choses.
La buse est plus fine. j'ai fait un réglage pour avoir un jet rond, plutôt qu'ovale. Et enfin, j'ai un tout petit peu moins dilué la peinture. Il faudrait voir le résultat au grand jour, et ce n'est pas encore pour tout de suite.

mercredi 8 juin 2011

le purgatoire des constructeurs amateurs

Un ultime ponçage des 10 m2 que représente ce bas de coque.
C'est vraiment une tâche très pénible, salissant, et qui demande beaucoup de protection. Malgré toute mes protections, il m'arrive de me gratter le ventre ou les mains. J'ai expliqué le problème à mes collègues du bureau, pour qu'ils ne soient pas étonnés.
J'ai essayé la ponceuse orbitale avec un grain de 120. Même en tournant très lentement ça ponçait trop. Je suis revenu au manuel. Il s'agit d'enlever les irrégularités, et de faire une multitudes de petits sillons microscopiques qui vont permettre d'accrocher la deuxième couche. C'est le même principe que pour l'époxy.
Si tout va bien, demain la fin de l'orange.

mardi 7 juin 2011

orange sans pépin

Masquage du bas pour le peinture de l'orange.
J'ai juste descendu la jupette.












Début de la peinture. J'ai ajouté une lampe de 150w pour avoir un éclairage plus puissant et surtout rasant pour mieux voir les trous. Cette fois-ci, je vais essayer une nouvelle tactique. C'est la première couche qui sera plus épaisse que la deuxième. Je faire attention pour ne pas avoir de coulures. Mais s'il y en a, je les poncerai. Comme ça la deuxième couche plus légère, aura moins de risque de couler. Voilà pour la théorie.







C'est fini. A cette allure, je vais finir la peinture cette semaine. Demain mercredi je passe la deuxième couche d'orange. Jeudi ou vendredi, je peux faire l'antifouling. A 25° la première couche est sèche en 2 heures. Si c'est fait à 7h, à 9h je peux attaquer la deuxième couche.

lundi 6 juin 2011

jaune devant

Ce soir en une demi-heure j'ai passé la deuxiéme couche avec une certaine réussite. Il suffit de regarder la couche comment elle brille. Dommage qu'il faille la poncer pour passer l'anti-fouling.
Mais pour une demi-heure de peinture, il faut compter autant pour la préparation de la peinture elle même avant, et pour le nettoyage du pistolet après. Ces produits ne sont pas neutres pour l'environnement. J'essaye de ne pas en gaspiller, et d'utiliser le minimum de solvant. Je récupère le dissolvant de nettoyage à chaque fois à différentes étapes, pour le réutiliser la fois d'après.
La prochaine fois c'est l'orange du haut, puis ce sera enfin le bleu du bas.

dimanche 5 juin 2011

début de peinture

Nous voici l'après midi. Un petit coup d'acétone avec un essuie-tout pour enlever les dernière traces de poussières sur la partie à peindre.











Début de masquage.
Je pose une bande sous le trait tout autour de la coque.











Puis, je fixe une jolie jupe en papier. Depuis l'épisode de la stratification, cela ressemble plutôt à de la couture.
Le masquage est terminé, passons aux choses sérieuses.









18 heures, la 1ère couche de jaune est terminée.
J'ai essayé de faire le plus lisse possible sans coulure.
J'utilise le jaune qui était destiné à l'intérieur. Cette partie me sert d'apprentissage. Tout ce qui est visible devra être parfait.

traçage de la flottaison

Cette fois-ci encore, un gentil voisin, toujours le même, m'a prêté un niveau à laser. Après un peu de nettoyage de contacts de pile, le voilà en service. Réglage du trépied. Réglage du plateau tournant. Réglage du faisceau à l'horizontale et commencement du traçage.








Traçage ou comment passer du côté obscur.
Avec l'option ligne, le laser est moins lumineux que l'option point. J'ai fait un peut d'obscurité pour mieux le voir.










En moins d'une heure le traçage est terminé et en plus droit. Il est 1h30 du matin.
Ce tracé représente la coque à vide. L'anti-fouling, sera 10 cm plus haut, soit 7,5 cm pour la charge maxi, environ 700kg, et 2,5cm pour être un peu au dessus des flots. L'architecte recommande de le faire, car c'est une partie souvent mouillée, à protéger donc.

jeudi 2 juin 2011

jour de lessive

Après l'enlèvement du tissu d'arrachage j'ai constaté que celui-ci avait fait des plis, bien que je m'étais bien appliqué pour le tendre. La prochaine fois je le fixerai avec des punaises pour éviter son déplacement.
Au niveau de l'assemblage des 2 parties de la coque, il y avait aussi quelques vides. Là c'est l'arrondi qui n'était pas assez prononcé. J'avais bien constaté quelques poches d'air que j'avais supprimé, mais je ne pensais pas que le faible rayon des arrondis puisse poser autant de problème.
J'ai bien noté d'arrondir cette partie sur au moins 15mm de chaque côté sur la deuxième coque. Le plan dit de faire attention sans donner de valeur.
Après 4 jours passé à enduire et poncer, aujourd'hui je lave le mieux possible la coque.
Avant cela j'ai balayé le sol pour enlever toute la poussière. Ensuite j'ai tout épousseté avec un jet d'air comprimé, basse pression.
J'ai déjà lavé 3 fois, il ne faut plus qu'il reste de la poussière quand on passe la mains sur la coque.
Il faut maintenant tracer la ligne de flottaison pour commencer la peinture.
Je n'ai pas de niveau laser, et je n'arrive pas à remettre la main sur mon vieux niveau à tube transparent.
Avec mon retard je ne pourrai commencer la peinture que ce samedi.