dimanche 21 décembre 2014

3 nouvelles

Aujourd'hui, surprise en allant déposer divers objet sur le port, je suis tombé sur une régate de laser, composée de plus d'une vingtaine de bateaux. Il faisait très beau avec un petit vent et une mer calme. Les bateau allaient très vite.
Nombre de spectateurs : 1, moi.








En me rapprochant un peu plus près je suis tombé sur un spectacle toujours désolant des ordures qui jonchent le littoral.
















En me rapprochant encore plus près des cactus "oreilles de Mickey", j'ai vu ces deux petites bêtes sur une fleur. Il y a semble-t-il une paire, d'un genre totalement inconnu pour moi. Du coup je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle surtout qu'il y en avait un peu partout sur tous les pieds.









En tout cas la fleur de cactus est très jolie.

samedi 20 décembre 2014

sécurisation des capôts

Aujourd'hui 20 décembre, anniversaire de l'Abolition de l'esclavage à la Réunion. Pas de kabar, mais un peu de travail sur la coque.
Pour la sécurisation des capots, après plusieurs tentatives pour trouver ou fabriquer une ferrure adéquate, j'ai abandonné cette idée. Je me contenterai pour l'heure de pitons à œil de 6mm. Ici 2 qui traverse le cadre dormant et qui vient dans un trou du cadre battant, interdisant son ouverture, même en coupant les charnières textile.




Ici on voit le piton qui traverse le dormant, et le trou qui le reçoit dans le battant.












La recherche pour s'abriter du soleil et de la pluie continue. il faut pouvoir laisser les capot de descente ouvert, même quand il pleut. Les recherches sont commencées avec de bâches en plastique et des barres de soutient qui vont d'une coque à l'autre. Mais pour l'instant ce n'est pas génial.

mercredi 17 décembre 2014

le début du montage final

Pas de photo aujourd'hui, mon appareil étant resté au port. Depuis la semaine dernière j'essaye de passer plus de temps sur place. Cela m'amène à passer des nuits dans la coque sur le chantier.
Cela me permet aussi de commencer à voir les problème de chaleur et d'aération.
La couleur blanche de la coque est une bonne chose. En plein midi, la température à l'intérieur peut monter à 40°.
J'ai positionné le poutres pour, voir un peu l'effet que cela donnait. Mais il faudra d'abord bien régler les coques entre elles pour pouvoir couper les cales d'épaisseurs servant à positionner les poutres sur le pont.
Une priorité reste la sécurisation des ouvertures. Au début je pensais bloquer le descente de l'intérieur pour fermer le deuxième capot de la cabine de l'intérieur. Je pense maintenant faire le contraire. Avant de sortir on ferme le capot, ensuite on glisse le panneau de descente et on termine par le capot de descente que l'on ferme avec un cadenas. Ce cadenas posé sur le toit de la cabine bloquera en même temps le panneau  et le capot d e descente.Le voleur éventuel s'attaquera d'abord au panneau d'entrée. Les hublots sont très clairs et l'on voit bien tout l'intérieur. Il faut penser à des rideaux.
Après cette étape on pourra penser à commencer l'aménagement intérieur.

dimanche 14 décembre 2014

les hublots

Après avoir changé d'opérateur, les choses semblent rentrer dans l'ordre. Pour ne pas perdre trop de temps je fais une ise à jour avant de continuer.
Le deux coques ont été positionnées à peu près à leur place respective. Il ne reste plus qu'à ajuster et poser la coque babord sur un support plus stable. Les coques doivent résister à un cyclone puisque la saison a déjà commencé.







Les coques vont être attachées au sol de telle sorte qu'elles résistent à des vents tourbillonnant. Elles sont donc posées pas trop près des autres bateaux au sec, ni des arbres environnants.










6 gougeons enfoncés de 10 cm dans le béton retiennent 2 maillons de chaîne de 6 dans lesquels passent les cordages de retenue. Sur place il y
avait déjà 2 anneaux installés que je vais pouvoir utiliser. Au besoin, je peux encore ajouter 4 fixations supplémentaires.








Avouez que ce n'est pas mal comme bureau. Moi cela me change des néons. J'ai honte de la dire, mais mon vrai bureau ne comporte aucune ouverture donnant de la lumière naturelle.









Ma vue donne sur un 3 mâts de passage, le PICTON CASTEL.












Il fallait absolument installer les hublots afin que les coques soient abritées de la pluie et du vent. Tout d'abord il a fallu mettre des bandes de masquage sur les hublots afin de délimiter la zone de collage et de protéger la partie restante.









Vu de l'intérieur, la zone masquée est encore plus visible.











Pour enlever délimiter la zone de collage, il suffit de passer un petit cuter tout autour du hublot. Ensuite il suffira de décoller la partie inutile pour l'enlever.











Après un dépolissage de la zone de collage sur la coque, puis d'un nettoyage avec un produit Sika, on passe une couche de primaire qui forme ici la bande noire. Ce primaire doit accrocher le Sika lui-même.
Pour le premier hublot, j'ai voulu étaler une couche de 4 mm de Sika, tout autour du hublot. C'est une erreur, il faut comme ici entourer les trous de vis, et mettre 2 cordons tout autour, un peu au milieu.
Notez la présence du cache externe. Contrairement à celui interne qui a été coupé à la limite du trou, le cache externe a été découpé à environ 3mm du hublot. L'idée est de faire un joli joint repoussant l'eau.


Sur le plexiglas, il faut aussi faire un cordon en entourant bien les trous.












Il ne reste plus qu'à mettre le hublot en place en respectant les marques et les trous de vis.
Lesquels trous sont remplis de Sika avant la pose des vis elles aussi enrobées de Sika.
Mon erreur  a été de déborder avec le primaire sur le cache. Comme le primaire est noir comme le Sika, il est très difficile de voir si le hublot est  bien posé dans ses marques.
Il ne reste plus qu'à faire un joint de finition intérieur et extérieur.










dimanche 23 novembre 2014

première rencontre

Faute d'internet, encore un câble coupé dit-on,  je n'ai pas pu mettre les commentaires plus tôt.
Voici donc la première rencontre de Babord et de Tribord.
Bonne nouvelle, les deux coques sont bien symétriques!
Quand est-ce que l'on navigue? Il ne faut pas oublier que c'est le but premier.






Pour l'instant il faut descendre la coque de la remorque. La manœuvre sera plus facile sur une rampe plus longue.
















Un petit renfort au milieu pour éviter que tout s'écroule.












La coque recule jusqu'à ce que les petites roues touchent le sol.
Après c'est un jeu d'enfant, même à deux seulement.
















En un rien de temps les deux coques sont réunis. Pas encore à leur place respective, mais c'est pour bientôt nous dit-on.

















samedi 22 novembre 2014

chargement sur la remorque - deuxième partie






Commencée la veille, la rampe est terminée est la coque roulée dans l'axe de la remorque. En effet plus on s'avance vers la remorque, moins on a de capacité à orienter la coque. Là encore on passe 2 jours à préparer une opération qui durera réellement une petite heure. Mais c'est ce travail en amont qui rend la chose si facile. Ici c'est surtout la taille plus que le poids qui est source de difficultés.
Heureusement, on a un allié, la pente. Il n'est nul besoin d'énergie pour déplacer la coque.

   La coque est presque arrivée sur la remorque. Les roues avant vont s'engager. Plus que quelques mètres. Mon voisin venu m'aider, tient consciencieusement la retenue de sécurité. Mais le danger est faible, le treuil électrique bloquant tout mouvement.


Un dernier alignement et la dernière partie de la descente est engagée.











Un moment d'angoisse, alors que la coque est presque complètement sur la remorque. Le renflement qui porte les sondes ne passe pas par le V qui supporte la coque. Et avec la pente, il est impossible de soulever l'avant de la coque. On a dû démonter le support avant et ensuite le remonter juste derrière le renflement.
Un moment l'aileron a talonné sur la rampe. Après avoir enlevé quelques planches, tout est passé.






Vers 18 heures, la coque est dans la remorque, posée sur les sur les supports. C'est alors que l'on s'aperçoit qu'avec les nouveaux paramètres, coque plus haute à cause des roues, plus avancée à cause des sondes, les supports ne s'adaptent pas complètement à la coque. Ily aura encore un peu de travail demain avant de descendre vers le port.











vendredi 21 novembre 2014

chargement sur la remorque -première partie


Ces poutres posés sur le champ marquent le chantier qui fait 4,50mX1,34m. Il faut caler ces poutres pour faire une surface plane capable de recevoir des traverses sur lesquels vont rouler les chariot. La parcours total de la coque fait donc environ 8m maximum. Cela va nous prendre 2 jours pour ce déplacement!
Noter qu'il a fallu démonter le petit pont qui mène à la maison. Comme démontage il reste le portail et un petit bout de clôture, qui ont été fixés provisoirement depuis 2 ans et demi.
Heureusement qu'un jour les RTT serviront à naviguer!


Les chats de la maisons participent activement au chantier. C'est la remorque qui semble le plus les intriguer. D'une manière générale, il semble que tout ce raffut intéresse plus les animaux que les humains.
Ici la clôture est tombé ainsi que le portail.













Au coucher du soleil, si tout est clair dans ma tête, beaucoup reste à faire.Ce coucher de soleil radieux que la photo ne rend absolument pas, termine une chaude journée de travail.
Passons à l'apéro!

mercredi 19 novembre 2014

l'antifouling

Le passage de l'antifouling s'était mal terminé la dernière fois, à cause de la chaleur.
La coque étant actuellement dégagée sur ses supports, je vais finir l'antifouling avant de descendre la coque sur le port. Si le travail est fait, on pourra échanger les supports avec l'autre coque ou il faut remplacer l'antifouling initial classique bleu par celui là au cuivre.
Pour la circonstance, je me suis procuré ce petit bac à peinture. Mais malgré la faible quantité, l'étalement de la peinture et la fraicheur matinal, j'ai eu du mal à finir le reste des anciens pots.


Malgré la lumière de 7 heures du matin, je n'ai pas vu ces affreuses coulures.
Pour finir j'ai utilisé un demi pot avec le nouveau durcisseur tropical.
Comme le soleil se levait et que la température montait, j'ai mis le mélange dans un seau avec de l'eau glacé. J'ai pu cette fois terminer la coque sans d'autre difficulté.






La coque est terminée et prête à descendre sur la remorque puis ensuite au port.
La remorque est prévue pour samedi prochain et le port, dimanche.

dimanche 16 novembre 2014

Déplacement de la première coque

En attendant quelques photos, quelques mots pour expliquer la descente de la coque de la remorque. Il faut la récupérer pour descendre la deuxième sur le port.
Il a failli avoir un gros incident. Bien que le travail ait été préparé sur papier avec description de chaque étape, j'ai fait une grosse c....Après l'étape de passage du chariot sous la coque, il n'était pas prévu sa fixation. Conséquence, lors de la descente, à un moment, à cause de la pente trop raide, l'arrière de la coque au sol, l'avant a touché la remorque. Le chariot s'est retrouvé dans le vide, et non attaché, est tombé. La coque qui n'était plus supporté latéralement s'est couché. Vite on a appelé à l'aide Eric, qui était en train de préparer son trimaran et à trois on a redressé la coque et  fixé le chariot. Ensuite à deux on a terminé la descente de la coque.
C'est la deuxième fois que cela m'arrive, et je dois dire que j'ai eu peur.
Les  leçons de cette histoire sont :
1 - qu'il faut rajouter une étape dans notre manœuvre
2 - que la rampe est trop inclinée et qu'il faut la rendre plus douce.

vendredi 14 novembre 2014

peinture des poutres

 J'ai passé une première couche sur les poutres même si elle ne sont pas complètement terminées. Il manque des renforts aux extrémités sur une, le support de mât et les taquets.
L'idée est de faire le plus gros de la peinture pour enlever les poutres de l'atelier.


dimanche 9 novembre 2014

test du cockpit





 Aujourd'hui, grand jour de test. Il s'agit de faire un montage du cockpit sur les poutres pour vérifier les dimensions et le fonctionnement de l'ensemble. C'est la véranda qui sert d'atelier.






Le cockpit s'accroche bien aux poutres.










Le moteur tient bien sur son support e position vertical.
La taille du puits semble correcte, le moteur ne frotte pas sur les bords.










Seul problème, en position remonté, donc incliné, le moteur ne peut pas basculer au dernier cran.












C'est le bas de l'embase qui bloque. Avant le montage il y avait une marge, qui a disparu. Le moteur est déjà en position maximum et on ne peut plus découper dans le cockpit.



La première solution serait de mettre le moteur de travers. Il faudrait découper un peu plus le cockpit.












Malgré ce problème l'hélice ne touche pas la poutre. On peut donc envisager d'incliner un peu plus le moteur. C'est la solution la plus simple, d'autant plus qu'il reste encore un cran pour redresser le moteur en position de marche, c'est à dire abaissé.










Après démontage le cockpit reçoit sa première couche de peinture.











 
Comment faire sa sieste, quand on est chat et qu'il fait plus de 35° à l'ombre. Voici la position de mon chat dans la maison où il fait plus frais malgré tout.

samedi 8 novembre 2014

les poutres

Derniers éléments à peindre, il faut reprendre les poutres pour les finitions.
Les ponçages ne sont pas terminés, surtout dans les creux. Au boulot!










A la lumière du jour, après ponçage, inévitablement apparaissent les défauts. Ce sont des petits endroits où le tissus n'a pas adhéré au support. Au ponçage le tissus qui forme une tâche blanche tombe laissant un trou. Souvent c'est dans les angles rentrants. Il faut tout rattraper avant la peinture

lundi 3 novembre 2014

l'équipement (suite)






Deux petits winches viennent compléter l'équipement. Ce sont des numéros 6 de Lewmar. La différence de prix avec les autres marques pour ces petits modèles est minime. On m'a déconseillé les modèles les moins chers avec une poupée en résine. Ici tout est en métal. La manivelle donne une idée de la taille.
Wharram préconise 2 winches, malgré la taille des voiles, relativement petites.
J'attendrai le positionnement du cockpit pour décider de leur emplacement.


Dans l'ordre de gauche à droite pour les textiles.
En haut.
  • la ligne de vie
  • la garcette rouge de 3 mm pour les charnières
  • le dyneema rigide : All Black pour la patte d'oie et le raidisseur de poutre.
  • le King Rope : étai de 5 mm pour l'enrouleur Facnor
En bas.
  • Drisses : deux pour la Grand Voile et une pour le Foc.
Le plus dur sera de faire les épissures dans le All Black et le King Rope. La question est : comment apprendre et réussir à les faire?





Pour les haubans, du dyneema de 4mm, avec une rupture à 1700 kg, pour un poids de 7g au mètre. Qui dit mieux!
J'envisage d'utiliser le même pour le laçage des poutres, à la place de la tresse, puisque c'est une bobine de 100m.













Cadeau de la maison, pour cet outil appelé "Machine à coudre manuelle". Ce n'est pas la peine de faire un dessin. Elle sera utilisée pour mes couture de ligne de vie et sans doute pour la sellerie et les protections de pont en tissu.
J'ai d'ailleurs commandé du tissu pour faire des tauds de protection des voiles et contre le soleil dans le cockpit.







Le trampoline semble de bonne facture. S'il va bien comme je l'espère, je commanderai 2 autres petits pour l'arrière.











Du côté sécurité, une couverture anti-feu. Elle est un peu grande, mais c'est le plus petit modèle.C'est la première défense en cas d'incendie. L'idée est d'étouffer le feu. Elle sera juste à côté de la gazinière. L'extincteur sera par contre sur l'autre coque pour être toujours accessible.













J'ai pris les 3 modèles de défenses existantes. Les plates pour le milieu du bateau, les pare-battages classiques pour le travers et les rondes pour les pointes. Je verrai donc à l'usage ce qui convient le mieux. Dans l'utilisation chacun a bien sa place en fonction de son épaisseur.








Je vais utiliser ce tuyau de 38 pour l'évacuation du wc, à la place du modèle sans odeur. C'est plus léger, est le rayon de courbure contrairement à ce qui est dit dans le catalogue est plus petit. C'est à ne rien comprendre. D'autant plus que celui là est plus de 2 fois moins cher.








Un antifouling spécial pour les sondes. Celles-ci étant en plastique, le constructeur recommande d'éviter les antifoulings classiques, réputés corrosifs. Même si celui que j'utilise maintenant à base de cuivre devrait convenir, j'utiliserai surtout celui-là pour le loch, pour maintenir la roulette propre.