samedi 28 mai 2011

3ème couche d'époxy

Comme toujours, il faut préparer le travail bien à l'avance, afin de connaître exactement ce qu'il faut faire. Il n'y a pas trop de place pour l'improvisation, le temps étant compté. On peut toujours jeter un peu d'époxy qui a commencé de prendre, malgré son prix. Mais dans les travaux de collage, quand c'est raté il faut tout recommencer.
Il faut donc couper le tissu à la longueur de la coque. Un seul souci, comme il est imprégné d'un produit qui le rend incollable, difficile de le faire tenir en place avec des bandes collantes!
On y arrive, mais ce n'est pas simple




5 heures après, tout est terminé. Comme la coque fait 120 cm de haut et que le tissu ne fait que 80 de large, j'ai dû donc rajouter une bande de 40 cm, soit une demi largeur. Le raccors n'est pas trop mal mais pèche un peu. De même la jonction centrale difficile à bien fixer au milieu de la coque.
Je note de fixer les bandes avec des punaises pour éviter qu'elle ne se déplace après la pose.














mercredi 25 mai 2011

araignée du soir

Depuis quelque temps j'avais remarqué une petite araignée dans un coin de l'atelier. Maintenant sa toile est terminée, et elle est très complexe, beaucoup plus que les toiles courantes. Ces bestioles me fascinent. Il y en a de toutes sortes autour de moi.
Leur fil est extrêmement solide. Beaucoup de laboratoires essayent de le synthétiser, sans succès pour l'instant. Tout cela pour dire, que pour les haubans je vais utiliser un textile, plus solides que l'acier, appelé Dynéma.

mardi 24 mai 2011

devinez..ce que je fais ce soir...

Pas de photo aujourd'hui. On pourrait regarder celle d'hier dans un miroir, puisque je me suis occupé du côté droit. Le travail a été un petit peu plus rapide, sans doute à cause de l'entraînement, mais aussi, parce de ce côté là, javais mis une couche un peu moins épaisse de Mix Fill.
Il faudrait que je fasse demain, les 20 % restants avec les finitions.
Je pourrais alors mettre la dernière couche jeudi soir sur un côté, et vendredi soir sur l'autre.
Si je ponce samedi matin, l'après midi je peux faire le jaune sous la flottaison. Dimanche matin, l'orange, puis le bleu de l'antifouling.
Sur le papier tout est réglé.
Un petit coucou à mon fiston de 25 ans. C'est son deuxième jour de travail en tant que salarié.
Vas-y fils, donne toi à fond, c'est le moment de montrer ce que tu sais faire. Ce ne sera sans doute pas toujours apprécié à sa juste valeur, mais ce n'est pas grave. L'essentiel est parfois d'être sois même satisfait du travail accompli.
Bisous. Papa.

lundi 23 mai 2011

ponçage encore

En un peu plus de 2 heures et quelques disques de 80, j'ai pu poncer tout le côté gauche. Bien sûr il reste des recoins à finir à la main, mais 90% est fait. Hier j'ai passé quand même 2 heures à éliminer le trop et les coulures au rabot. L'enduit au Mix Fill est une vrai merveille qui se rabote. Il faut juste trouver la bonne méthode pour l'étaler uniformément.
Étant donné la quantité de poussière produite, en plus de la protection individuelle classique, masque, gants et lunette, j'ai mis en route 2 ventilateurs, un gros et un petit chargé de chasser directement les poussières vers l'extérieur. J'ai essayé d'aspirer, mais il est difficile de poncer tout en aspirant avec un tuyau de 100 mm.
Maintenant il faut faire l'autre côté et les finitions.
Ensuite une dernière couche d'époxy sur la totalité de la coque, avec pose du tissu d'arrachage.
Puis dernier (enfin) ponçage et peinture. Le bas en jaune ensuite recouvert d'antifouling, et le haut orange bien pétant!
Vous ne serez pas déçu.

dimanche 22 mai 2011

fin stratification quille

J'ai commencé à nettoyer la coque au rabot. Le soir, à la fraîche, jusqu'à minuit, pendant 3 heures, j'ai posé les 2 bandes qui terminent la stratification. Plutôt que de faire des découpes savantes pour bien enrober toute la coque, j'ai juste mis 2 bandes de 26 et 16 cm de large et 4,30 et 5,40 m de long. C'est un peut comme les renfort de quille. A ce niveau il y aura donc bien 4 couches de tissu de verre. Bien entendu, la pose se termine par une couche de Mix Fill. La prochaine fois, pour le pont par exemple, je poserai tout de suite le tissu d'arrachage. Je pense que cela rendra la couche plus uniforme. C'est à voir. En tous cas il devrait avoir ensuite un peu moins de ponçage.

jeudi 19 mai 2011

la stratification

La coque est enfin vraiment prête. Le tissu est posé et tendu, du moins sur un côté.



















Le tissu arrive juste en dessous du raidisseur. La jonction se fera à ce niveau avec le tissu recouvrant le pont. La bande collante permet de tenir le tissu en place pendant l'étalage de l'époxy. Ensuite après le passage du rouleau débulleur, chargé de supprimer les bulles d'air qui empêcheraient le tissu de bien adhérer à la coque, on passe une raclette qui enlève l’excès d'époxy, et évite ainsi les coulures.
Après ces opérations, il ne reste plus qu'à découper le tissu au ras de la bande, pour avoir un bord bien net.
Voilà pour la théorie.









9h30 du soir, déjà une heure que la stratification a commencé. J'ai déjà enlevé mon tee-shirt. Rassurez-vous, je n'irai pas plus loin!
Il faut mettre en pratique la petite expérience acquise depuis le début. Mais cette fois ci la surface est nettement plus importante. Il faut donc développer une nouvelle méthode.
Celle que j'ai trouvée, consiste à travailler par bande., de haut en bas.
Après avoir imprégné une surface avec le rouleau, et que le tissu est transparent, il faut étaler l'époxy avec la raclette, sur la surface juste à côté, où il n'y a rien.
Il suffit alors de recommencer à côté une bande au rouleau, puis raclette et ainsi de suite jusqu'à la fin.
Il est conseillé d'ajouter du Mix Fill, dans la deuxième couche d'époxy. C'est une charge qui rend le ponçage plus facile. La proportion que j'ai retenue, est de 13 g pour 135g de préparation. Si ce n'est pas suffisant, j'augmenterai, au fur et à mesure.
Par contre pour étaler, je n'ai pas trouvé d'autre moyen que la spatule. Avec le rouleau c'est impossible, ça fait plein de petits trous. Par contre il y a aussi beaucoup de traces de passage, le mélange étant assez visqueux, donc difficile à bien étaler, même en appuyant bien fort.


2h30 du matin, après 5 heures de travail continu, tout est terminé.
Demain il faut faire l'autre côté!

mardi 17 mai 2011

veillée d'arme

Normalement je ne fais qu'une page par jour, mais avec le nombre de photos, Blogger me fait des misères. Je préfère étaler, comme pour le mauvais temps.
De même pour la poupe et l'aileron, il y a quelques difficultés. La poupe étant recouverte en partie, sera traitée dans un deuxième temps. L'aileron aussi sera fait à part, complètement et en une seule fois.
Voici mon plan de bataille.
Je pense commencer demain soir vers 21h. J'aurai la fraîcheur de la nuit pour ralentir la prise de l'époxy, et la possibilité de travailler 6 heures d'affilé.
Demain, la journée sera consacrée à la préparation du tissu. Tout devra être fixé, prêt pour l'époxy. En effet il faudra d'abord fixer le tissu par une première couche. Quand cette couche commencera à prendre, il faudra alors mettre la deuxième couche, en y incorporant une charge appelée Mix Fill, en bon français. C'est une poudre qui doit rendre le ponçage plus facile. N'oublions pas que c'est la couche de finition. Toujours pour cette finition, je poserai en dernier, un tissu d'arrachage, qui dois rendre l'ensemble le plus lisse possible, en absorbant l’excès d'époxy. Lui aussi est sensé rendre le ponçage plus facile. Cela est vrai, je l'ai constaté, en faisant un essai sur une cloison. Le ponçage étant assez pénible, il vaut mieux le préparer le mieux possible, étant donné la surface à traiter, plus de 16 m2!
Je terminerai avec deux sujets plus graves que les mésaventures de DSK.
Cette semaines, 2 "pirates" somaliens ont été condamnés à plus de 400 ans de prisons. Si ce genre de chiffre fais sourire, il est à l'image des juges qui ont prononcé cette peine sensée être "exemplaire", grotesque. Cela correspond à 30 ans réels. Et tout le monde sait bien pouquoi ces pauvres pêcheurs sont devenus pirates...
Une consultation est ouverte en mairie, au sujet de la future route du littoral de 1,6 milliard (pour l'instant).
Allez dire ce que vous en pensez, on sait jamais, un miracle peut toujours arriver.

étape difficile

Ca y est! La coque est enfin prête.













Grâce à mon petit dérouleur, je peux sans trop de difficulté préparer la robe de la belle.













Voici le premier "essayage". Tout tombe bien mais il y a un "décolleté". Faute de trouver, facilement du tissu en 1,20 m de large, l'architecte recommande de mettre le premier lé en bas, et de compléter avec une bande pour le haut, c'est à dire ici, la quille. En théorie ça va, mais la pratique ne donne pas ça vraiment.







Pour l'étrave, c'est bon, le tissu déborde sur l'autre côté sur 8 cm environ. Si l'on fait de même lors de la stratification du deuxième côté, le tissu sera donc doublé au niveau de l'étrave.










Pour la qui c'est déjà plus délicat. Il reste pour le point le plus large, plus de 20cm à couvrir. Je pense donc arrêter le premier lé à 20 cm du bas de la coque. Ensuite je mettrai 2 bande de 20 cm, l'une sur l'autre, comme le premier renfort. Plus être plus tranquille, je ferai cette opération, uniquement après avoir fait le deuxième côté. Notez bien les punaises utilisées pour maintenir le tissu en place. Je me suis dit, comme je travaille du tissu, autant utiliser les techniques de tissu. Et ça marche bien.

jeudi 12 mai 2011

le reste


la poupe



la proue

Il s'agit maintenant de préparer la coque pour la stratification. Cela consiste à boucher les trous et arrondir les angles. La coque brute, n'est pas lisse, à tel point que par endroit, avec les assemblages, il peut y avoir , comme ici, 4 niveaux différents. Or le tissu de verre ne peut pas se poser en angle droit, il lui faut une courbure minimum, au risque de ne pas adhérer au support. En outre il faut atténuer les angles que les pièces font entre elles. Il faut avoir une certaine fluidité, sans arrête qui ne heurte l'oeil.
Ici on est au milieu de l'étrave après le premier passage.

Là nous somme au milieu de l'étrave toujours, et les choses sont un peu moins compliqué.









La pointe de l'étrave donne du fil à retordre. Voici ce que j'ai imaginé. Pour l'instant c'est encore brut, ce sera plus clair, quand tout sera poncé. Malgré cela, ce ne sera jamais, heureusement, comme un bateau en plastique.

mercredi 4 mai 2011

enfin du renfort !

Le première bande est posée à sec et maintenu par des bouts de bande collante. Ensuite première couche d'époxy pour la fixation.












Dès que l'époxy commence à prendre, on coupe le tissu au dessus de la bande collante avec un cuter bien aiguisé pour éviter que le tissu ne effiloche.
La découpe est nette, signe d'un bon travail.










Il faut passer une deuxième couche d'époxy sur la première bande et poser la deuxième bande. Une couche d'époxy par dessus et c'est fini. Il na faut pas trop en mettre sinon ça coule et ça fait du ponçage supplémentaire.

mardi 3 mai 2011

Renfort de quille

Je commence à poser le renfort biaxial de la quille.
Il faut d'abord poser une première bande de 20 cm, puis celle de 15cm.
Je voudrais faire l'opération demain soir. L'astuce consiste à poser la deuxième bande quand l'époxy commence à prendre. Cela évite le ponçage entre couche. Là c'est facile, il n'y a pas beaucoup de surface. Je ne sais pas si ce sera possible pour la coque elle même.
J'ai repris la technique qui consiste à poser le tissu à sec et de la maintenir par des bandes collantes. Ensuite on passe l'époxy jusqu'à saturation. Enfin on découpe le tissu pour enlever les bandes collantes et avoir des bords bien droits sans que le tissus s’effiloche.

Toute la bande est posée le plus tendue possible. J'ai bien fait de tracer l'axe du tissu ainsi que la limite de chaque coté de la coque. Cette pose a quand pris 1h30.

lundi 2 mai 2011

atelier de découpe


J'ai installé le rouleau de tissu au milieu de l'atelier de manière à pouvoir dérouler et couper la quantité de tissu nécessaire à chaque fois sans avoir à déplacer le rouleau qui fait 100m et 20kg.
C'est très pratique à l'usage, même pour couper à 45°, soit sur 1,40m.

dimanche 1 mai 2011

Quille

La préparation de la coque pour la stratification débute par la quille. Il faut boucher les trous, c'est fait, l'arrondir, c'est en cour, puis le stratifier, c'est pour bientôt. Il faut poser 2 bandes de tissu biaxial, de 20 et 15 cm de large, pour le rigidifier.
Pour arrondir, je dégrossis au rabot, et je termine à la ponceuse orbitale avec un grain de 80.







Pour mieux travailler sur la coque, j'ai fabriqué, 2 nouveaux supports, plus bas de 15cm. J'ai un peu plus de place au dessus, et je peut atteindre la quille sans trop d’effort. J'en ai profité pour ramener l'ensemble un peu plus au milieu de l'atelier. Maintenant je peux passer un escabeau entre la coque et le mur.