dimanche 23 novembre 2014

première rencontre

Faute d'internet, encore un câble coupé dit-on,  je n'ai pas pu mettre les commentaires plus tôt.
Voici donc la première rencontre de Babord et de Tribord.
Bonne nouvelle, les deux coques sont bien symétriques!
Quand est-ce que l'on navigue? Il ne faut pas oublier que c'est le but premier.






Pour l'instant il faut descendre la coque de la remorque. La manœuvre sera plus facile sur une rampe plus longue.
















Un petit renfort au milieu pour éviter que tout s'écroule.












La coque recule jusqu'à ce que les petites roues touchent le sol.
Après c'est un jeu d'enfant, même à deux seulement.
















En un rien de temps les deux coques sont réunis. Pas encore à leur place respective, mais c'est pour bientôt nous dit-on.

















samedi 22 novembre 2014

chargement sur la remorque - deuxième partie






Commencée la veille, la rampe est terminée est la coque roulée dans l'axe de la remorque. En effet plus on s'avance vers la remorque, moins on a de capacité à orienter la coque. Là encore on passe 2 jours à préparer une opération qui durera réellement une petite heure. Mais c'est ce travail en amont qui rend la chose si facile. Ici c'est surtout la taille plus que le poids qui est source de difficultés.
Heureusement, on a un allié, la pente. Il n'est nul besoin d'énergie pour déplacer la coque.

   La coque est presque arrivée sur la remorque. Les roues avant vont s'engager. Plus que quelques mètres. Mon voisin venu m'aider, tient consciencieusement la retenue de sécurité. Mais le danger est faible, le treuil électrique bloquant tout mouvement.


Un dernier alignement et la dernière partie de la descente est engagée.











Un moment d'angoisse, alors que la coque est presque complètement sur la remorque. Le renflement qui porte les sondes ne passe pas par le V qui supporte la coque. Et avec la pente, il est impossible de soulever l'avant de la coque. On a dû démonter le support avant et ensuite le remonter juste derrière le renflement.
Un moment l'aileron a talonné sur la rampe. Après avoir enlevé quelques planches, tout est passé.






Vers 18 heures, la coque est dans la remorque, posée sur les sur les supports. C'est alors que l'on s'aperçoit qu'avec les nouveaux paramètres, coque plus haute à cause des roues, plus avancée à cause des sondes, les supports ne s'adaptent pas complètement à la coque. Ily aura encore un peu de travail demain avant de descendre vers le port.











vendredi 21 novembre 2014

chargement sur la remorque -première partie


Ces poutres posés sur le champ marquent le chantier qui fait 4,50mX1,34m. Il faut caler ces poutres pour faire une surface plane capable de recevoir des traverses sur lesquels vont rouler les chariot. La parcours total de la coque fait donc environ 8m maximum. Cela va nous prendre 2 jours pour ce déplacement!
Noter qu'il a fallu démonter le petit pont qui mène à la maison. Comme démontage il reste le portail et un petit bout de clôture, qui ont été fixés provisoirement depuis 2 ans et demi.
Heureusement qu'un jour les RTT serviront à naviguer!


Les chats de la maisons participent activement au chantier. C'est la remorque qui semble le plus les intriguer. D'une manière générale, il semble que tout ce raffut intéresse plus les animaux que les humains.
Ici la clôture est tombé ainsi que le portail.













Au coucher du soleil, si tout est clair dans ma tête, beaucoup reste à faire.Ce coucher de soleil radieux que la photo ne rend absolument pas, termine une chaude journée de travail.
Passons à l'apéro!

mercredi 19 novembre 2014

l'antifouling

Le passage de l'antifouling s'était mal terminé la dernière fois, à cause de la chaleur.
La coque étant actuellement dégagée sur ses supports, je vais finir l'antifouling avant de descendre la coque sur le port. Si le travail est fait, on pourra échanger les supports avec l'autre coque ou il faut remplacer l'antifouling initial classique bleu par celui là au cuivre.
Pour la circonstance, je me suis procuré ce petit bac à peinture. Mais malgré la faible quantité, l'étalement de la peinture et la fraicheur matinal, j'ai eu du mal à finir le reste des anciens pots.


Malgré la lumière de 7 heures du matin, je n'ai pas vu ces affreuses coulures.
Pour finir j'ai utilisé un demi pot avec le nouveau durcisseur tropical.
Comme le soleil se levait et que la température montait, j'ai mis le mélange dans un seau avec de l'eau glacé. J'ai pu cette fois terminer la coque sans d'autre difficulté.






La coque est terminée et prête à descendre sur la remorque puis ensuite au port.
La remorque est prévue pour samedi prochain et le port, dimanche.

dimanche 16 novembre 2014

Déplacement de la première coque

En attendant quelques photos, quelques mots pour expliquer la descente de la coque de la remorque. Il faut la récupérer pour descendre la deuxième sur le port.
Il a failli avoir un gros incident. Bien que le travail ait été préparé sur papier avec description de chaque étape, j'ai fait une grosse c....Après l'étape de passage du chariot sous la coque, il n'était pas prévu sa fixation. Conséquence, lors de la descente, à un moment, à cause de la pente trop raide, l'arrière de la coque au sol, l'avant a touché la remorque. Le chariot s'est retrouvé dans le vide, et non attaché, est tombé. La coque qui n'était plus supporté latéralement s'est couché. Vite on a appelé à l'aide Eric, qui était en train de préparer son trimaran et à trois on a redressé la coque et  fixé le chariot. Ensuite à deux on a terminé la descente de la coque.
C'est la deuxième fois que cela m'arrive, et je dois dire que j'ai eu peur.
Les  leçons de cette histoire sont :
1 - qu'il faut rajouter une étape dans notre manœuvre
2 - que la rampe est trop inclinée et qu'il faut la rendre plus douce.

vendredi 14 novembre 2014

peinture des poutres

 J'ai passé une première couche sur les poutres même si elle ne sont pas complètement terminées. Il manque des renforts aux extrémités sur une, le support de mât et les taquets.
L'idée est de faire le plus gros de la peinture pour enlever les poutres de l'atelier.


dimanche 9 novembre 2014

test du cockpit





 Aujourd'hui, grand jour de test. Il s'agit de faire un montage du cockpit sur les poutres pour vérifier les dimensions et le fonctionnement de l'ensemble. C'est la véranda qui sert d'atelier.






Le cockpit s'accroche bien aux poutres.










Le moteur tient bien sur son support e position vertical.
La taille du puits semble correcte, le moteur ne frotte pas sur les bords.










Seul problème, en position remonté, donc incliné, le moteur ne peut pas basculer au dernier cran.












C'est le bas de l'embase qui bloque. Avant le montage il y avait une marge, qui a disparu. Le moteur est déjà en position maximum et on ne peut plus découper dans le cockpit.



La première solution serait de mettre le moteur de travers. Il faudrait découper un peu plus le cockpit.












Malgré ce problème l'hélice ne touche pas la poutre. On peut donc envisager d'incliner un peu plus le moteur. C'est la solution la plus simple, d'autant plus qu'il reste encore un cran pour redresser le moteur en position de marche, c'est à dire abaissé.










Après démontage le cockpit reçoit sa première couche de peinture.











 
Comment faire sa sieste, quand on est chat et qu'il fait plus de 35° à l'ombre. Voici la position de mon chat dans la maison où il fait plus frais malgré tout.

samedi 8 novembre 2014

les poutres

Derniers éléments à peindre, il faut reprendre les poutres pour les finitions.
Les ponçages ne sont pas terminés, surtout dans les creux. Au boulot!










A la lumière du jour, après ponçage, inévitablement apparaissent les défauts. Ce sont des petits endroits où le tissus n'a pas adhéré au support. Au ponçage le tissus qui forme une tâche blanche tombe laissant un trou. Souvent c'est dans les angles rentrants. Il faut tout rattraper avant la peinture

lundi 3 novembre 2014

l'équipement (suite)






Deux petits winches viennent compléter l'équipement. Ce sont des numéros 6 de Lewmar. La différence de prix avec les autres marques pour ces petits modèles est minime. On m'a déconseillé les modèles les moins chers avec une poupée en résine. Ici tout est en métal. La manivelle donne une idée de la taille.
Wharram préconise 2 winches, malgré la taille des voiles, relativement petites.
J'attendrai le positionnement du cockpit pour décider de leur emplacement.


Dans l'ordre de gauche à droite pour les textiles.
En haut.
  • la ligne de vie
  • la garcette rouge de 3 mm pour les charnières
  • le dyneema rigide : All Black pour la patte d'oie et le raidisseur de poutre.
  • le King Rope : étai de 5 mm pour l'enrouleur Facnor
En bas.
  • Drisses : deux pour la Grand Voile et une pour le Foc.
Le plus dur sera de faire les épissures dans le All Black et le King Rope. La question est : comment apprendre et réussir à les faire?





Pour les haubans, du dyneema de 4mm, avec une rupture à 1700 kg, pour un poids de 7g au mètre. Qui dit mieux!
J'envisage d'utiliser le même pour le laçage des poutres, à la place de la tresse, puisque c'est une bobine de 100m.













Cadeau de la maison, pour cet outil appelé "Machine à coudre manuelle". Ce n'est pas la peine de faire un dessin. Elle sera utilisée pour mes couture de ligne de vie et sans doute pour la sellerie et les protections de pont en tissu.
J'ai d'ailleurs commandé du tissu pour faire des tauds de protection des voiles et contre le soleil dans le cockpit.







Le trampoline semble de bonne facture. S'il va bien comme je l'espère, je commanderai 2 autres petits pour l'arrière.











Du côté sécurité, une couverture anti-feu. Elle est un peu grande, mais c'est le plus petit modèle.C'est la première défense en cas d'incendie. L'idée est d'étouffer le feu. Elle sera juste à côté de la gazinière. L'extincteur sera par contre sur l'autre coque pour être toujours accessible.













J'ai pris les 3 modèles de défenses existantes. Les plates pour le milieu du bateau, les pare-battages classiques pour le travers et les rondes pour les pointes. Je verrai donc à l'usage ce qui convient le mieux. Dans l'utilisation chacun a bien sa place en fonction de son épaisseur.








Je vais utiliser ce tuyau de 38 pour l'évacuation du wc, à la place du modèle sans odeur. C'est plus léger, est le rayon de courbure contrairement à ce qui est dit dans le catalogue est plus petit. C'est à ne rien comprendre. D'autant plus que celui là est plus de 2 fois moins cher.








Un antifouling spécial pour les sondes. Celles-ci étant en plastique, le constructeur recommande d'éviter les antifoulings classiques, réputés corrosifs. Même si celui que j'utilise maintenant à base de cuivre devrait convenir, j'utiliserai surtout celui-là pour le loch, pour maintenir la roulette propre.