jeudi 31 janvier 2013

J'utilise ce petit tamis de cuisine pour passer tout mon Woodfill. Celui-ci présente un peu de grains assez gros, plus d'un millimètre, difficiles à écraser quand on prépare le mélange. Je ne jette pas les grain, je les écrase dans le tamis.
Après usage, le tamis est recouvert de poussière, et quand on veut le laver, l'eau ne le traverse pas si l'on ne le nettoie pas avec du savon.

mercredi 30 janvier 2013

Le mât est presque terminé. Sous les doigts on sent encore quelques plats à certains endroits. Il faut repasser encore une dernière fois le papier de verre sut toute la longueur.
La coupe des scarfs ont une forme d'hyperbole quand l'arrondi est bien fait.
 Un voisin m'a prêté un compresseur de 50l. Il a l'air un peu fatigué mais fonctionne. Il sera bien suffisant pour ce qui me reste à peindre.
Le pistolet est bien encrassé, et il manque les tuyaux.









 J'ai acheté un pistolet à gravité pas cher. C'est français, mais je ne sais pas si c'est fabriqué en chine.
Le godet au dessus le permettra d'utiliser toute la peinture plus facilement. Avec le modèle à aspiration, dès que l'on penche un peu trop le pistolet, celui ci se désamorce, surtout s'il n'y a pas beaucoup de peinture.
Le godet en plastique est aussi plus facile à nettoyer.
J'espère pouvoir faire du bon travail.









 J'ai dégagé l'atelier et fait un peu de place pour la deuxième coque. Avec tous les petits travaux qui me restent à faire, dans le pire des cas, je commence en mars.
Dès que j'aurai fini de coller la tête et le pied du mât, je lui passerai une couche d'époxy fluide et une couche d'époxy  normal. Ensuite il sera accroché en hauteur en attendant l'heure du vernis avant le montage des coques.
Les lattes aussi vont être accrochées en hauteur.


vendredi 25 janvier 2013

J'y pensais depuis longtemps, mais je repoussais le moment à chaque fois. Mais aujourd'hui  à cause de la chaleur j'ai dû m'y mettre immédiatement. L'emplacement étant réservé depuis longtemps, il a suffit de couper 8 lames du bardage pour faire une ouverture de 1,50m sur 1,04m.
Deux montants en renfort de chaque côté et un système de poulies pour l'ouverture.
De la position fermée, il faut tirer sur le cordage pour faire monter l'ensemble et le dégager. Ensuite il fait tirer le cadre vers soi et tout laisser descendre sur le sol pour dégager l'ouverture.

L'aération est l'éclairage sont bien meilleurs maintenant. Du coup avec le soleil de 14heures, la photo fait contre-jour.
Le système d'ouverture-fermeture fonctionne à merveille. Tant mieux, puisque c'est le seul possible étant donné l'encombrement de l'atelier.Il n'y a pas de place pour des volets classiques à rotation.
J'ai commencé à découper les lattes pour la deuxième coque. Malgré un calcul large avec une révision de +10% et pas de perte, je suis un peu juste. Du coup, je vais faire par ordre de  priorité. D'abord les raidisseurs et les hauts de cloisons en 44 de large pour faire les flans de la coque. Ensuite la quille pour pouvoir monter la coque. Après on verra pour les raidisseur de coque les support de banquette et du pont.

mercredi 23 janvier 2013

Assemblage finale de la corne. Plus d'une dizaine de presses est nécessaire. Il faut faire vite, l'époxy commence à prendre. Je n'ai pas fais de collage à plat pour bien voir les 2 côtés de la pièce.
Malheureusement malgré mon montage à sec j'ai fait une erreur. Un rond qui sert d'écarteur n'est pas dans le bon trou. Il y a deux trous de 6mm et je ne l'ai pas mis dans le bon. j'aurai dû faire un marquage , mettre un détrompeur ou tout simplement boucher provisoirement le mauvais trou. Résultat, je vais devoir couper l'axe pour dégager le rond, faire un trou débouchant, alors qu'il était avec un trou borgne et le refixer. Ce n'est pas très grave mais c'est c...embêtant!

mardi 22 janvier 2013

Cet après-midi le thermomètre s'est affolé allant jusqu'à 35° à l'ombre sous ma varangue.
Heureusement il y avait du vent avec même quelques rafales.
Dans ces condition impossible de travailler l'époxy.














En attendant que la température baisse un peu, je fais un montage à blanc des 2 barres pour vérifier le montage avant collage.
J'en ai profité pour retourner une latte. J'ai essayé d'avoir des lattes avec du droit fil, étant donné qu'elle vont être cintrées.Une latte avait du fil couché dans une partie cintrée. J'ai donc placée cette partie du côté droit pour éviter que le bois travaille mal.






Le soir la température ayantétant de 30°, le collage peut commencer.
Ici les deux barres sont collées. Une petite partie droite d'environ 30cm est fixée sur la table de travail de la combinée bois qui avec ses 400 kg, assure la stabilité du montage.
Le reste qui fait 2,14 m est dans le vide, courbé par un poids constitué d'un seau chargé d'un bidon de 5 litres d'eau et que quelques lourdes pièces métalliques. Il s'agit d'avoir un écart de 292mm en bout avec l'axe de la barre.
Bien que les lattes ne fassent que 19mm d'épaisseur, elles sont difficiles à cintrer et à maintenir ensemble à l'aide de presses. La méthode préconisée par l'architecte qui consiste à entourer les deux lattes d'une barre à l'aide d'un cordage, pour les maintenir en position pendant le collage me paraît assez difficile à réaliser. En tout cas pour moi, avec la température, au bout d'une heure, l'époxy commence à être pâteux, et on peut difficilement bouger les pièces encollées.


La corne de la grand voile est aussi en cours de réalisation. Le collage se fera en deux temps, aujourd'hui ce sont deux pièces qui doivent gérer toutes les articulations de cette petite vergue. Demain se fera le montage final complet.

vendredi 18 janvier 2013

Une jolie fleur appelée "oiseau du paradis" a fleuri devant mon atelier. C'est étonnante combinaison de bleu et d' orange.











L'arrondi est terminé il faut passer à la finition.












Jai découpé des bandes de papier abrasif 80. En pinçant les extrémités avec des petites presses on arrive à faire un outil de ponçage.











Il suffit de tenir les deux presses et tirer la bande de chaque côté alternativement et suffisamment longtemps pour avoir un bon résultat. Ce système à l'avantage de moins abimer les doigts, qui autrement sont abîmés par l'abrasif.
Ce travail va prendre quelque jours et il faudra terminer avec un grain plus fin du 150.







Dans la foulée je finis avec les 2 barres franches et la corne. Comme ce sont des petits collages, mieux vaut en avoir plusieurs
prêts pour ne pas gaspiller l'époxy.
Quand ce sera fait, je préparerai tout le bois nécessaire pour la deuxième coque et le cockpit. Il n'y aura plus d'arrêt pour attaquer la coque tribord.

jeudi 17 janvier 2013

Les 16 faces sont terminées et je commence à arrondir le mât. J'ai fait de traits tout autour, espacés d'environ 30 cm. Cela permet de vérifier  que le rabot est bien passé partout. Normalement il ne doit plus rester de trace de crayon.

mercredi 16 janvier 2013

En bricolant un petit outil avec 2 chutes à 45° et bout de CP, je peu tracer le travail de l'étape suivante, les 16 faces.
Un relevé sur mon schéma du mât à l'échelle 1, me donne un méplat de 25mm. Il ne reste plus qu'à tracer.








La première face est faite au petit rabot. C'est assez rapide mais il faut bien faire plat.

mardi 15 janvier 2013

Aujourd'hui en me rendant  à la bibliothèque, j'ai eu la surprise de tomber sur une distribution de livres.
Le premier c'est Bernard Moitessier, notre idole, notre gourou.
C'est la suite de "Vagabond des mers du sud", ou il racontait déjà sa rencontre avec James Wharram qu'il appelle Jim  à Trinidad. C'était dans les années 50, et il avait aidé Jim à construire son deuxième cata "Rongo".
Ce livre est le récit de la première plus longue traversée sur un petit bateau.


Pierre Auboiroux est un chauffeur de taxi maladif, à qui son docteur demande de faire de l'exercice et qui part faire un tour du monde avec escale dans les années 60. Il fait partie des précurseurs en la matière.

lundi 14 janvier 2013

Les 8 faces sont terminées.
Ma chatte Kity vient faire de la poutre et par la même vérifier que le travail est bien fait et que le mât supporte sans problème  ses 2,4 kg.

dimanche 13 janvier 2013

Le mât est terminé. C'est un petit puzzle de 36 pièces. C'est un peu plus que prévu sur le plan à cause du manque de lattes assez large et du trou de passage des tuyaux.
Le collage a l'air très correcte, c'est à dire sans manque. Il y a du refus de colle quasiment partout, ce qui veut dire que toutes les pièces sont reliées par un film de colle.
J'ai enlevé grossièrement l'excédent pour les outils. C'est assez dés-affutant  pour les arrêtes tranchantes.










D'ailleurs sur les 4 coins à faire, je n'ai pas pu terminer  le premier avec mon petit rabot électrique. Les trois lames sont déjà dés-affutées. Demain je reprends mon rabot à main. Là au moins je peux réaffuter la lame sans problème et les copeaux sont plus agréables que la poussière du rabot électrique.

samedi 12 janvier 2013

Le travail a commencé le 11 vers 11h30 du soir par l'installation de 6 piges de positionnement devant assurer d'avoir un mât droit dans le deuxième axe. Le sens horizontal étant fait par le dessus des équerres fixés aux montants de l'atelier et recouvertes de plastique noir que l'on voit ici.
A l’œil tout est bien aligné.












Je n'ai pas trouvé de graphite, aussi j'ai fait un essai avec de la poudre de mine de crayon. J'ai tout simplement cassé un crayon HB pour récupérer la mine. Ensuite je l'ai gratté avec un cuter pour en faire une poudre.
Cela a l'air marcher, mais il faudrait en mettre beaucoup plus. Quand le mât sera terminé, pour finir je passerai une dernière couche plus consistante.
Au bout de la première heure, deux côtés sont encollés et assemblés sans pressage.




Un peu plus d'une heure après le troisième côté rejoint les deux autres avec en plus la tête et le pied de mât.
Une presse maintient provisoirement l'ensemble pendant l'encollage du dessus, en cours ici.









Toujours plus d'une heure après, le dernier côté ferme le mât. Il faut mettre quelques presses. Avec une température de 28°c dans l'atelier, les premières couches de colles commencent à devenir très visqueuses.









Vite une dizaine de bouts de gros câble électrique maintient grossièrement les pièces en place tous les mètres environ. Je commence à presser l'ensemble avec des cadres en bois et CP, comme celui-ci tous les 1m.









Je contrôle l'équerrage avant qu'il ne soit trop tard. Au besoin un coup de presse permet d'ouvrir ou de fermer un angle.
Je vérifie aussi la largeur qui doit être de 127mm.










Voilà tout est terminé, il est 5h30 du matin. Malheureusement la position de mon plan de travail, si elle m'assure un mât bien droit, me gêne énormément pour vérifier le collage du coin situé à l'arrière en bas. J'ai jeté un coup d’œil sur tout le long, mais il faudrait un miroir que je n'ai plus de toute façon de temps d'aller chercher. En cas de doute, j'ai rajouté une des grandes presses qui me restait. Dommage que je n''en ai pas plus.

dimanche 6 janvier 2013

Le collage commence par la tête de mât avec 4 pièces à mettre en place. Il n'y a pas de difficulté particulière, à part l'époxy qui dégouline de partout.
A noter le tuyau noir qui doit servir de passage des différents câble devant monter dans  jusqu'à la tête de mât : les feux tricolores et l'antenne VHF. J'hésite encore pour l'anémomètre et la girouette. On verra quand la coque sera terminée. De toute façon il y a assez de place dans le tuyaux de 16mm.










Le sabot du pied de mât est posé. J'ai oublié deux petites pièces situées sur l'avant. Mais on pourra le faire sans problème, lors de l'assemblage final.
Les deux tuyaux qui courent le long du mât, ressortent au pied du mât par un trou incliné situé sur les côtés.








Sortie du tuyau.












Les demis mâts sont terminés.
On voit au milieu du mât une zone plus claire qui correspond à un renfort en tissu de verre en diagonal d'environ 1  m. Comme c'est la zone de tous les raccords, je me suis dit qu'un renfort ne serait pas de trop. Tous les sifflets ont été décalés sur 82 cm à peu près pour éviter que tous ne soient au même niveau.
Il est 7 heures du matin et j'ai commencé à minuit.




vendredi 4 janvier 2013

Une visite à la coque suite au passage du cyclone confirme le défaut d'étanchéité de la cabine au niveau du panneau d'entrée.
Il est vrai que le bateau est incliné vers l'avant ce qui entraîne l'eau de ruissellement vers cette fente.
Il est vrai que du point de vue conception, il manque un recouvrement du joint . Mais celui-ci n'est pas facile à mettre en place, le panneau de descente étant mobile.

jeudi 3 janvier 2013

Il est 15heures, le cyclone Dumile s'éloigne de nos côtes, pour aller disparaître dans le grand sud.
Après une accalmie de plusieurs années la Réunion retrouve une saison cyclonique chargée.
L'alerte rouge, interdisant tout déplacement sera sans doute levée dans la nuit prochaine.
Le petit système que l'on voit en haut à droite, d'après les prévisions, ne devrait pas nous intéresser.



La course du météore a été conforme aux prévisions.
A 20 heures l'alerte rouge a été levée.
Normalement demain il devrait faire soleil.







Les seuls dégâts visibles ont été des arbres mutilés par le vent, comme ici ces bananiers. Jadis on coupait les feuilles avant l'arrivée d'un cyclone. Entre deux rafales j'ai donc coupé quelques feuilles chez mon voisin. Malheureusement il était déjà trop tard pour deux d'entre eux.
Des pointes de plus de 180 km/h a été enregistrées!







N'étant pas certain de l’étanchéité de l'atelier, j'ai protégé les pièces du mât, pour être certain de pouvoir faire l'assemblage en fin de semaine.
Il ne s'est rien passé, à part quelques gouttes ici ou là.
Demain les travaux recommencent.

mardi 1 janvier 2013

Bonne Année 2013 à tous. Je vous souhaite surtout une bonne santé. Pour le reste "démerd' à zot".


Malgré les interruptions dues aux fêtes, les assemblages des pièces du mât sont terminées.
Un montage à blanc permet de vérifier que tout s'imbrique correctement. Les pièces de 8 m ne sont pas les plus faciles à déplacer.
Comme toutes les pièces ne sont pas de la même densité, j'ai vérifié que les centres de gravité se trouvaient à peu près au milieu. Ceci pour éviter d'avoir plus de poids dans les hauteurs.
Dans l'ensemble toutes les pièces sont équilibrées.




Préparation de l'assemblage de la tête de mât. Quelques vis vont maintenir les pièces pendant le collage.
A noter cet espace entre les 4 trous de vis, visible ici. C'est le passage d'un tuyau qui servira de de guide pour les câbles de l'antenne VHF et de l'éclairage tricolore tête de mât.
Nous verrons tout ça un peut mieux lors des prochains travaux.






La tête de mât montée à sec. Il ne reste plus qu'à tout coller.
Espérons que le cyclone Dumile, qui se rapproche de nos côtes, ne nous gênera pas trop.
Le passage au plus près est prévu dans la journée de jeudi entre 100 et 300 km selon la trajectoire estimée.