mardi 30 juin 2015

sos polyester

François le propriétaire du petit trimaran, après avoir nettoyé sa coque, s'est aperçu d'un certains nombre de petits problèmes. En particulier ce que l'on voit ici, le puits de dérive. Il y a une feuillure qui court tout autour de ce puits. Celle-ci devait sans doute retenir une lèvre souple, posée pour améliorer la glisse. La lèvre n'existe plus, et même si le chantier existe encore, il est peu probable que la pièce soit disponible en stock. La décision a donc été prise de reboucher la feuillure. Par ailleurs la liaison à ce niveau de la coque avec le puits lui même, présente de nombreuse craquelures. Dans cette même zone par endroit, sans doute suite à des réparations mal faites par l'ancien propriétaire, l'épaisseur de la coque est très faible. Celle-ci se creuse sous le pouce, sans grand effort. Il faut donc protéger et renforcer cette partie.
Le renfort se fera sous la forme de la mise en place de deux couches de tissus d'au moins 400g sur le fond couvrant la zone sensible. Il y aura un retour au niveau du puits qui remontera sur quelques centimètres recouvrant ainsi les parties fragilisées.
Yapluka!

lundi 29 juin 2015

le blanc du cockpit

Aujourd'hui le temps incertain a perturbé la peinture finale. Malgré une longue journée, la peinture proprement dite a commencé vers 17 heures pour se terminer la nuit venue, à 19 heures.
Je ne voulais pas reporter la séance. Tant pis, s'il y a des défauts, nous verrons cela plus tard.
Demain je vais passer l'antidérapant et monter la cockpit à sa place. On pourra alors terminer certaines installations comme le moteur et étudier les winches et le compas.

samedi 27 juin 2015

les dernières peintures


Aujourd'hui peinture finale du cockpit. Comme il est au même niveau que la coque, il est juste qu'il soit orange du moins à l'extérieur. L'intérieur sera blanc et antidérapant. Comme j'avais déjà acheté une peinture spéciale avant les billes de verre j'envisage de l'utiliser pour le plancher du cockpit. De toute façon, autrement cette peinture est perdue. Ainsi je pourrai faire la comparaison.
Pour l'atelier de peinture, j'ai choisi un couloir un peu abrité du vent. Malgré tout, comme c'est assez près des coques, je les ai protégé avec une bâche.



Il n'y a qu'une couche, mais comme la pièce est volumineuse il faut la retourner.
Ici après avoir peint un quart du haut, on a retourné la pièce pour terminer le travail. Concrètement pour tourner de 180° latéralement, il a fallu tourner de 180° autour de l'axe central horizontal, puis encore de 180° autour de l'axe vertical. Ces manipulations supplémentaires sont nécessaires pour ne pas abîmer la peinture déjà faite. En outre il est malaisé de faire tourner une pièce qui fait 2,44 m de haut, même si elle n'est pas très lourde.



Le résultat final n'est pas très mauvais malgré le manque de lumière sur la fin, la nuit approchant.
C'est meilleur en tous cas qu'une peinture à l'intérieur en lumière artificielle


L'extincteur est installé dans la coque tribord alors que la cuisine est dans la coque babord. Il sera toujours accessible quelque soit les circonstances. Il est prés de la descente toujours pour la même raison. Pour l'instant il n'y en a qu'un. Je verrai à l'usage l'utilité d'un deuxième puisqu'il y aura aussi une couverture anti-feu.






vendredi 26 juin 2015

que la lumière soit

 L'éclairage des deux cabine est terminé. C'est un bandeau led de 1 m, coupé en deux. Un petit interrupteur à bascule actionne l'allumage. C'est un modèle pour éclairage extérieur, donc qui ne craint pas les projections d'eau. De même l'interrupteur malgré sa position a un petit cabochon étanche.
Avec le point d'eau terminé, la cuisine pourra être faite le soir.
Le bandeau est sur l'évier plutôt que les feux pour éviter les vapeurs de graisse.
La partie tribord est légèrement plus longue. Ce sera sans doute la partie la plus occupée le soir, avec toute l'électronique et la table à carte. Laquelle table aura en plus un éclairage particulier.
Aujourd'hui encore, j'ai eu un incident avec mon fournisseur. Un rouleau de câble électrique de 2x0,75 était complètement oxydé. Après une remarque sur un probable stockage dudit rouleau dans l'eau de mer, le ton est monté.
Malheureusement dans ce monde aussi il y a des imbéciles. Ma situation actuelle qui me rend nerveux ne me permet pas de les supporter trop longtemps.

lundi 22 juin 2015

une nouvelle vie

Aujourd'hui j'ai décidé de ne plus aller travailler. Mon dernier jour devais être le 3 juillet, mais un événement grave montrant encore une fois la stupidité humaine m'a fais sortir de mes gonds. J'ai donc, pour préserver ma santé physique et morale opté pour un congé exceptionnel en attendant l'arrêt définitif des activités professionnelles.
Voici donc mon nouveau bureau, je pense que l'on peut le dire, pour quelques semaines. Il n'y a plus de raison de traîner maintenant.



La pesée de tous les accessoires installés a commencé. Pour les objets encombrants, j'utilise un pèse bagage, et le pèse époxy pour les petits objets. D'ci peu tout le circuit d'eau de la cuisine sera terminé.









samedi 20 juin 2015

fin du carénage


Le carénage est terminé. Le manque de place ne permet pas de faire une photo montrant le changement. Sur ce schéma tracé sur une chute de contreplaqué on voit mieux les modifications. J'espère qu'il n'y aura pas trop de turbulences contrariant la bonne marche du bateau. Tout le monde s'attend à un bateau plutôt rapide, alors pas question de créer des déceptions.

vendredi 19 juin 2015

bientôt la mise à l'eau?

Pour finir la préparation de la mise à l'eau, il reste le carénage des sondes. Plusieurs personnes m'ayant fait des remarques, j'ai décidé de profiler un peu plus le carénage. De la forme symétrique quart de rond, j'ai ajouté 10 cm de pointu devant et 20 cm derrière pour passer à  une forme plus goutte d'eau.
Le premier remplissage est fait de couche de mousse. L'ensemble sera poncé et recouvert de tissu.
En tous cas, ce sont bien tous ce aménagements et  équipement qui ont retardé le chantier. Mais enfin on voit le bout du tunnel.



Sur un Zodiac de l'armée voisin, en réparation, on remarque le réflecteur radar posé à l'horizontal.
Sur les forums, plusieurs internautes se sont montré septiques quant à l'efficacité de ces réflecteurs. Mais personne n'a fait de test réel avec un radar, alors que beaucoup d'unités en sont équipé.

Pour l'armée, j'ose espérer que l'on a pu observer les échos sur les écrans des gros bâtiments lors des opérations, justifiant ainsi leur installation.

dimanche 14 juin 2015

la douche solaire

Cette douche solaire peut contenir 20 litres d'eau. Laissée au soleil toute la journée elle est utilisable en fin de journée. Mais il ne faut pas attendre trop longtemps, car elle se refroidit assez vite. Mais 10 litres sont suffisants pour une douche.
La poche se met à plat pour le chauffage et bien entendu suspendu pour l'utilisation.

samedi 13 juin 2015

l'éolienne


Voici l'éolienne montée à côté de la tête de mât.
L'éolienne débite à partir de 10 nœuds de vent, pas avant!
Lors du montage j'ai pu voir qu'il fallait surélever le feu pour ne pas être caché par l'anémomètre. Le deuxième obstacle à la lumière, est la girouette, mais là on ne peut pas faire grand chose. Il reste l'antenne VHF, qui sera descendue légèrement afin que les parties les plus larges comme le support ou l'embout ne soient pas dans le faisceau.
Pour le problème signalé hier avec l'embout du câble de cet aérien, après lecture complète de la notice de pose, j'ai vu que le sujet était traité par le constructeur. C'est bête comme chou, il suffit de couper le câble. Souvent un câble serti ne doit pas être sectionné. Mais ici ce n'est pas le cas. Il est prévu de couper le câble en deux et de passer le bout avec l'aérien par deux trous de 6 mm en haut et en bas du mât.



Pour l'instant c'est un montage volant qui permet de voir le débit par rapport à la vitesse du vent.
Avec le temps gris, le panneau et l'éolienne ne fournissent pas les 4,5 ampères de la glacière.

Depuis la semaine dernière, l'essentiel de la cuisine est terminé. Cela va jusqu'à la première couche de peinture sur le joint congé des fargues.
Il ne reste plus  qu'à brancher les tuyaux. A partir de maintenant chaque accessoire, surtout ceux qui sont fixés sera pesé. Je connaîtrai à la fin la charge utile. Je saurai alors si ma ligne de flottaison est bien tracée.





samedi 6 juin 2015

le raidisseur de poutre

Les ferrures du raidisseur de poutre ont dus être refaites. Je me cassais la tête pour trouver de la tôle d'inox A4 alors que la solution était toute simple. Elle m'a été donnée par un de mes fournisseurs : une société de soudage. Il m'a donné les coordonnées d'un de ses amis qui m'a fourni des chutes de 2 et 2,5 mm.
Les pièces sont un peu plus petites et plus minces, mais sincèrement, même sans avoir fait d'essai, je pense que l'échantillonnage sera suffisant.




Mon éolienne est de retour de réparation. C'est plutôt une toute neuve. Je l'ai branché, mais le manque de vent ne permet pas de la voir débiter. Je vais brancher aussi l'anémomètre. Je pourrai alors contrôler la vitesse du vent et vérifier si le débit correspond aux données du constructeur. J'en ai profité pour monter le feu de mât et l'antenne de la VHF. J'ai fait alors plusieurs constatations. D'abord, le connecteur de l'anémomètre ne passe pas dans le tuyau déjà installé dans le mât. Le tuyau fait 12mm tandis que le connecteur au moins 16. Seul le câble VHF et l'alimentation du feu prendront ce chemin. Ensuite, je vais devoir faire deux autres trous pour le câble de la tête de mât et assurer l'étanchéité avec du Sika.

vendredi 5 juin 2015

antifouling

Aujourd'hui j'ai aidé un voisin de quai qui possède un petit trimaran. Il sort le bateau pour refaire l'antifouling.
La première opération consiste à replier les bras afin de réduire la largeur et d'être remonté par la grue.
J'ai profité de l'occasion pour bien observer la manœuvre. Bientôt ce sera mon tour. Pour descendre dans un premier temps.
Ici on passe une sangle de levage sur l'arrière.




Pour l'avant il a fallu démonter les câbles qui servent de raidisseur entre la coque centrale et les flotteurs.
Je n'aurai pas ce problème puis que les sangles prendront les deux coques en même temps.

Ceci fait, levage donc.



La grue dépose la coque en équi libre instable sur des chandelles.
Il faut stabiliser la coque en la reliant au sol par des amarres.
Il faut ensuite déplier les deux flotteurs en même temps pour ne pas déséquilibrer l'ensemble. On les assure alors par d'autres chandelles, que l'o retire en fin d'opération.







Cette coque ayant été grattée à flot vers la fin de l'année dernière et n'a pas bougé depuis. La flore qui s'y est installée est étonnante. A croire que sont développement a été favorisé par le ou les antifoulings. Il y en eu au moins deux couches, la première n'ayant pas été totalement retirée avant la deuxième. C'est peut être aussi une raison de ce foisonnement de vies accrochées à la coque.


Le plus curieux est sans doute cette sécrétion bleue qui semble être le résultat de la digestion de l'antifouling par les organismes.  C'est sans doute le seul antifouling nourricier au monde.
Ce petit buisson miniature semble être du corail. Les branches se cassent quand on les touche.
Il y avait en plus des moules de la gélatine rouge et des quantités d'animaux ayant la forme d'un petit volcan.
Caché dans cette végétation, des poissons, der vers et des petits crabes. Nous avons remis à l'eau tout ce que nous avons pu récupérer.
Le prochain antifouling sera à base de cuivre, réputé indigeste pour les organismes vivants.

jeudi 4 juin 2015

Les cales des poutres

L'époxy de collage des cales de poutres est en train de jaunir à cause du soleil. Il faut donc le peindre au plus vite. Il s'agit de passer une couche de blanc juste pour la protection. Celle ci sera poncée avant la couche finale.
Les cales des poutres fixées sur les montants des cabines me paraissent top grandes et ne sont pas très jolies. De plus une partie gène le ponçage des coins où il y a des petits congés.
La décision est prise de couper tout ce qui dépasse, pour faire ensuite un nettoyage en prévision de la peinture demain. Total, une journée pour préparer les 12 points de fixation. Mais après cela on sera clair pour la peinture finale. Bien entendu il faudra quand même préparer les surfaces à peindre, surtout le pont qui doit recevoir de l'antidérapant.

mardi 2 juin 2015

Réfection des passes coque

Lors du nettoyage des passes coque, sur l'arrivée d'eau, je m'aperçois que le joint torique est de travers. En plus en certains endroits, le Sika en contact avec l'antifouling a pris une coloration verte, due au cuivre, mais surtout est resté mou.
Pour éviter de ne plus dormir, je décide de tout démonter et de recommencer. Résultat, un jour de travail en plus. Cela m'a permis de confirmer que malgré le manque de nettoyage et l'absence de primaire, le joint était bien posé. Mais il est vrai que s'il tient bien à la coque, il n'adhère pas au passe coque lui même.
A l'intérieur, l'écrou de serrage est évidé, ce qui augmente la surface de contact du joint. La difficulté pour desserrer l'écrou, surtout le plus gros, l'évacuation du WC montre bien la qualité du Sika.
Après démontage, toutes les surfaces de contact sont nettoyées.
Avant  remontage, nettoyage avec un produit Sika, puis passage du primaire Sika.
Enfin mise en place définitive. Il ne reste plus qu'à surveiller les fuites lors de la mise à l'eau.
Mais après deux montages, j'ai l'esprit plus tranquille. A croire que l'on devrait toujours faire ce genre de montage au moins deux fois, avec une vérification de la pose lors du démontage.