mercredi 30 décembre 2015

la tête de mât

Depuis ce matin il pleut. Pas une grosse pluie, mais quelques gouttes qui empêchent toute peinture. Ce mauvais temps doit durer au moins quatre jours.
Impossible donc aussi de vernir le mât. Il reste donc la tête de mât.
L'aérien est déjà en place, il ne manque plus que le feu, au milieu, la girouette vers l'arrière pour ne pas être gênée par l'antenne VHF.
J'en ai profité pour peser le mât : 42,5 kg. Comme le bois est dense, c'est plus que les 30 prévu.
Le fournisseur a posté la gaine en métropole. Avec beaucoup de chance elle sera livrée le 31.
Malgré tous mes efforts, le calendrier encore une fois n'a pas pu être tenu. Je peux donc l'annoncer officiellement, la mise à l'eau se fera en 2016, plutôt vers le début ;-).

mardi 29 décembre 2015

antifouling

 Mon voisin tenait absolument à me faire l'application de l'antifouling en cadeau.
De bon matin donc, à cause du soleil, du vent etc, il commence l'application. Le produit est suffisamment fluide pour être projeté sans diluer.
En moins d'une heure le travail est terminé. Mais il y a un couac.
A l'origine j'avais acheté kits qui devaient me permettre de couvrir les deux coques. Malheureusement, lors de la première application, suite à la préparation d'une trop grande quantité et à une forte chaleur, plus de 500 g de mélange avait été perdu. J'avais pris un peu dans les kits restants pour terminer le chantier. L'idée étant de faire une couche un peu plus mince, pour éviter d'acheter un kit supplémentaire.
Las, à cause des pertes dues au pistolet, et malgré une légère dilution il manque du produit par endroit, et le safran n'est pas terminé. Notre fournisseur étant à cours de produit, nous allons finir au Copper coat, pour ne pas faire une crise de nerf! La suite doc au prochain épisode.

lundi 28 décembre 2015

soley i pouak

 5 heures du mat', impossible d'avoir des frissons, il fait déjà près de 30°! Le soleil est déjà levé mais il est encore derrière les montagnes. C'est le moment où il y a de la lumière sans faire trop chaud et sans vent. En un mot c'est le moment idéal pour peindre au pistolet.
Mon voisin, Benjamin a choisi une peinture métallisée du genre "taupe"! Moi j'aurais plutôt dit bronze.
S'il y  a beaucoup de surface, en revanche, il n'y a pas de recoins comme sur un Tiki. Résultat, c'est torché en moins d'une heure!
Il a fait une longue préparation pour rendre la coque le plus lisse possible. Malgré tout la peinture brillante est impitoyable et fait ressortir les moindre défauts. Mais il faudra se mettre à l'eau et le nez dessus pour les voirs.

mardi 22 décembre 2015

le montage avance

Le cockpit après montage.
La bouteille de gaz va bien à sa place mais il reste encore à le raccorder définitivement et surtout à le protéger. Il faut éviter de se blesser en tombant dessus, et aussi ne pas l’abîmer.









Le trampoline avant a été monté provisoirement. On peut le tendre encore un peu plus.













Pour la troisième fois les charnières ont été remplacées. La tresse rouge utilisée en dernier commençait, au bout de quelques mois au soleil, à se désagréger.
Cette fois ci c'est une garcette en Dyneema gainé.
Un premier modèle pris chez un voilier, de marque Lyros, s'est révélé trop gros même après un réalésage des trous à 4 mm et protection par époxy.
Ce dernier, vendu aussi pour du 3 mm, passe parfaitement dans les trous!



Le ponçage de la coque continu. Il sera bientôt terminé. Mon voisin, Benjamin, me propose de passer l'antifouling au pistolet.
Après le masquage, ce serait possible en fin de semaine, après Noël. Après cette étape, il restera essentiellement le mât à préparer avant la mise à l'eau!
Notez le trampoline vu du dessous.








Il ne faut pas oublier le trampoline arrière. Pour l'instant c'est un filet de pêche. Il sera fixé le plus sûrement possible pour la mise à l'eau. Ensuite on verra.
Ici c'est en cours de montage, avec des cordages de maintien.





dimanche 20 décembre 2015

20 dessamb - La fet caf

Aujourd'hui à la Réunion c'est la fête de l'abolition de l'esclavage de 1848.
Il n'y a pas de danse cette fois-ci mais une pensée pour tous ceux qui avant nous ont souffert
pour que nous ayons une vie meilleur qu'eux. C'est un sentiment qui disparaît aujourd'hui, où beaucoup ne pensent qu'à profiter de la vie. L'heure est à la consommation sans penser au lendemain.

jeudi 17 décembre 2015

montage final

Pour avancer sur le montage, le cockpit a regagné sa place entre les deux poutres. Il s'insère juste entre les deux coques avec un jeu d'environ 1 cm de chaque côté. Il a même fallu l'incliner car les longerons font que le cockpit est plus large que l'espace réservé.
Le blanc des parties ajoutées, passe inaperçu à côté de l'orange du cockpit initial.
J'ai retendu une toile pour protéger l'ensemble du soleil et surtout me permettre de travailler demain.













Le safran de la coque tribord qui a déjà son antifouling a été remonté. Au final j'ai utilisé un pré-étiré en polyester de 4 mm.  Le safran tombe un peu moins qu'avec le Dyneema.















Il reste quelques mm de décalage entre la coque et le safran. Je compte sur Archimède pour remonter tout ça!

lundi 14 décembre 2015

antifouling

L'antifouling traditionnel de la coque babord doit être remplacé par un plus moderne  à base de cuivre  comme la coque tribord.
Il faut donc poncer pour enlever tout le bleu jusqu'à la peinture de la coque.
Le sol est mouillé pour retenir un maximum de poussière de ponçage. Malgré toutes ces précautions, il y aura du bleu un peu partout.

dimanche 13 décembre 2015

Le raidisseur du mât

45°, c'est la température à l'intérieur des coques à midi!













Le raidisseur de mât est fixé définitivement avec un joint de Sikaflex et des écrous indésserrable.













Le câble est positionné et tendu au maximum. Au préalable il a été préétiré au whinch pour éviter du jeu au début du travail.
Il faut couper les bouts en trop et protéger le bois avec de la peinture.
La poutre pourra alors être mise en place.

samedi 12 décembre 2015

moi yen a assez di blanc



 La saison des letchis bat son plein avec un prix normal. C'est mon fruit préféré, le seul qui pourrait me donner une indigestion.
Mais, je suis trop raisonnable!











Il reste à masquer les descentes. Cela se fait au dernier moment, pour ne pas gêner les mouvements et à cause de la chaleur.















Tout est prêt. Le rouleau c'est pour l'antidérapant de pont.
Il y a deux sachets de poudre. Chaque sachet est prévu pour 750 ml. Je pense qu'il y en a deux fois trop mais tant pis, on verra bien. Il est inutile de garder un sachet. Je préfère avoir trop de poudre que pas assez.









Le compresseur de chantier à,gros débit avec son moteur de 9 CV!


Tout est paré y compris les capots et panneaux de descente.
Tout le long de la semaine, il y a eu plusieurs arrêts en catastrophe à cause de la pluie. Pas d'averse, mais quelques gouttes qui rendent tous travaux de peinture impossible.
Il a fallu refaire complètement une face de la poutre du mât. La peinture, à cause des gouttes, présentait plein de petits ronds!








La plupart du temps il y avait un soleil de plomb. La sueur glissant le long du bras tombait sur la surface à peindre. J'ai dû emprunter un manchon anti-transpiration à mon voisin.



L'équipement est incomplet puisqu'il manque le chapeau ou la casquette pour les cheveux.
Les lunettes sont transparentes juste après l'achat, mais rapidement récupère les gouttelettes de peinture. Tous les produits utilisés pour les nettoyer les ont abîmé complètement.




lundi 7 décembre 2015

la semaine du blanc

Après avoir passé toute la journée à masquer la coque avec du papier craft, j'ai dégraissé une dernière fois les parties à peindre.
Test du compresseur prêté par Benjamin, un professionnel voisin.
Vérification du niveau d'essence, c'est un modèle de chantier avec un moteur thermique.
Vérification du pistolet.
Vérification de la peinture : fluide, sans dépôt ni pellicule.
Vérification du durcisseur : celui-ci ne bouge plus dans son bidon. il a commencé à prendre! C'est la deuxième fois. Opération reportée.
Nous sommes déjà en décembre, et je me demande, malgré la proximité du but, si ce sera bien pour cette année!

Le raidisseur de la poutre du mât était trop court. Tendu il touchait les parois de la poutre. Malgré un gainage en tuyau plastique, j'ai voulu le décoller un peu. Pour cela il fallait l'agrandir un tout petit peu. En partant de la longueur initiale soit 2765 mm, en procédant d'une manière empirique par tests successifs, je n'ai pas encore réussi à avoir un câble correct. Il va falloir y aller avec un peu plus de méthode. C'est toujour la dernière opération qui pose problème. Comme on réintroduit une extrémité dans la tresse, pour le coincement, celle-ci grossit et raccourcit de ce fait la longueur initiale.

En commençant à préparer la coque babord pour le changement d'antifouling, je me suis aperçu que les deux coque n'avait pas la même ligne de flottaison. Je n'essaye plus de comprendre d'où vient l'erreur. Je laisse telle que! Je ferais des marques une fois à l'eau, et si tout se passe bien, la correction se fera dans 10 ans. Ce sera 5 ans si les choses se passent moins bien, avec une peinture complète.



dimanche 29 novembre 2015

la peinture finale


Un peu de poésie pour commencer. Les flamboyants sont en fleur. C'est bien l'annonce de la belle saison et des fêtes de fin d'année!
Cela rend le cadre un peu plus agréable, parce qu'il est plutôt laissé à l'abandon le reste de l'année.









Il a fallu déplacer les arrivé des câbles électriques, qui étaient trop bas et gênaient en plus le rail de génois.
Tout a été remonté et placé à la verticale.
 La pompe de cale n'a pas bougé puisqu'il n'y a pas d'autre choix possible.
Par contre je n'ai pas remis les instruments. Il y a déjà assez à faire. On verra ça après la mise à l'eau.






Ce n'est pas l'oeuvre d'un jeune peintre contemporain mis tout simplement un cadre qui permet de suspendre les caps de mouton pour la peinture. Je suis assez satisfait de l'idée qui m'a permis de passer les deux couches seulement en deux fois. Le système permet de faire tourner les pièces autour du jet du pistolet. Mieux vaut faire un jet fin et léger. On fait d'abord le trou central, ensuite la gorge périphérique et enfin les deux faces. Vos comprenez pourquoi je ne suis toujours pas à l'eau, alors que nous arrivons au mois de décembre. C'est le genre d'exercice particulièrement gratifiant; surtout quand il est réussi. Rassurez-vous, j'ai déjà prévu de remplacer ces pièces par un autre modèle en bois, de l'iroko à deux plis croisés, avec quatre trous pour le cordage et qui sera verni. Devinez quand? Aprèss la mise à l'eau bien sûr. Le programme est tellement chargé que je me demande s'il aura le temps de naviguer.



Deux poutres sont complètement terminées.













Les teintes de peintures sont définies par une norme à l'origine allemande, RAL suivi de quatre chiffres. Cela permet d'avoir toujours la même teinte.
Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi la première livraison, le pot de gauche, est blanc cassé si le RAL 9010 est un blanc pur.
En outre la dilution passe de 5-10%, à 10-20 %, à la deuxième livraison. la cause à la chaleur sans doute!  C'est aux détails que l'on reconnaît les vrais professionnels. Je vous donne l'adresse pour ne pas y aller.



J'ai décidé d'aménager l'intérieur en chêne foncé, pour faire ressortir le blanc intérieur des coques (RAL9010).
C'est un élément d'un vaisselier que je garde, en attendant que son proprétaire vienne le chercher.













lundi 16 novembre 2015

les derniers travaux avant peinture


Wharram propose ce 'rail' pour le génois. Bien que le mien ait une bordure de 1 m plus grand que celui prévu, je l'ai installé comme indiqué sur les plans. On verra au essai sur l'eau/
Pour l'instant il y a juste une pièce de 20x25x750 en iroko percé de 8 trous de 9,5mm. Le positionnement se fait de part et d'autre de la cloison N°3.






J'en ai profité pour refaire ces pièces qui stockent les panneaux de descente. Elles sont assez lourdes et risquent de tomber à la baille si on ne les stocke pas correctement. Par la suite il y aura un bout qui amarrera le panneau avec le capot de descente.










Suite aux événements de Paris j'ai installé un petit poteau pour hisser un pavillon tricolore en berne.  Avec 3 enfants en métropole, dont l'aîné qui habite en banlieue et travaille à Paris, je ne peux que partager la douleur de ceux qui ont perdu un proche.
Restons debout pour combattre la bêtise meurtrière de ces groupuscules.







vendredi 6 novembre 2015

dépose du mât

La dépose du mât prévu ce mardi a dû être reporté en raison d'un vent violent et de l'indisponibilité du cockpit en peinture.
Ce  matin après deux jours de mauvais temps, pluie et vent avec de fortes rafales, la manœuvre débute à 9h30.
Il a fallu détacher tout ce qui retenait le mât, sauf l'était largable. Ensuite nous avons mis en place le cockpit provisoirement.
François placé devant la coque fait descendre le mât tout doucement et le retenant par un palan frappé sur l'étai largable.
Moi je suis sur le cockpit et je retiens le mât et le freinant dans sa descente. La descente ne se faisant pas bien droit, nous avons demandé l'assistance de Benjamin qui plus grand que moi d'au moins une tête, s'est mis devant moi plus près du mât.

Avec précaution pour éviter un accident nous avons pu,descendre le mât assez facilement. La prochaine fois, s'il y en a une, il faudra accélérer le mouvement surtout s'il y a du vent.
Merci en tous cas à Rogerio qui m'a donné confiance à la manœuvre.















Le mât est posé sur deux tréteaux en attendant de le débarrasser des drisses.

















Une désagréable surprise avec la dernière couche de blanc sur le cockpit. Il est apparu des cloques. J'ai pensé un moment que c'était dû à l'eau de pluie des averses de l'après midi. Mais je crois plutôt que c'est le durcisseur qui est en cause. Comme il me restait in fond dans un pot avec un bec verseur, je remplis celui-ci avec le contenu d'un pot à couvercle, pas très pratique. Visiblement le mélange n'a pas réussi à la peinture!





Voici un adversaire à notre taille dans la catégorie monocoque. Comme il n'y en a pas beaucoup qui navigue il faut lé repérer dès maintenant pour les suivre dès qu'ils vont sortir. Nous essaierons alors de les provoquer juste pour voir ce qui se passe. Ce la n'ira pas plus loin, car je n'ai aucun esprit de compétition.

lundi 2 novembre 2015

la peinture, enfin


Enfin le jour de la peinture est arrivé. Naturellement il fait un vent de tous les diables depuis hier. Les dieux ne sont pas gentils.
J'ai dû déplacer le cockpit et me mettre assez loin des autres coques pour éviter les projections.
J'ai voulu cette fois essayer un primaire de la même marque que la peinture, International. Les pots prévus pour 8 m², ont été à peine suffisants pour les capots, soit moins de 6 m². Du coup, Benjamin, un voisin professionnel, m'a donné un fond de pot pour terminer le cockpit.

Ici on voit le capots en place. C'est le primaire qui donne la couleur grise.
C'est prêt pour la peinture.


Détail du calage des capots. Pour faire simple, quatre petits cales en CP de 12 bloquent les capots latéralement. Il ne este plus qu'à trouver une solution pour les empêcher de se soulever. Je pense que dans un premier temps un simple bout fera l'affaire.              

J'ai récupérer cette râpe ronde dans une poubelle. Bien que connaissant son existence, je n'y avais jamais pensé pour les joints congés.

samedi 31 octobre 2015

une autre idée de la voile que nous ne connaîtrons jamais

Aujourd'hui les voiliers de la course ARC sont repartis vers l'Afrique du sud.
L'ARC est une course autour du monde qui démarre et qui se termine à Sainte Lucie dans les Antilles. Les droits d'entrée étant de 40 000 €, elle est réservée à une certaine catégorie de voileux. Plusieurs nationalités sont représentées, essentiellement européennes.
D'une manière générale ce sont des bateaux de plus de 12 m, en majorité des monocoques.
Après avoir fait quelques réparations de coques et de voiles, le départ a été donné pour la prochaine étape.
Une réunionnaise a embarqué sur un catamaran, un Lagoon 62, comme équipière pour cette étape.
A noter que les américains avec au moins cinq bateaux présents au Port,à ce jour, sont semble-t-il les plus nombreux à la Réunion.

mardi 13 octobre 2015

des coffres vides

Etant un peu à court de CP 6 mm, j'ai dû faire des rajouts pour avoir un capot pour le plus grand coffre. Les assemblages se faisant par doublante, tout est bon pour maintenir la pression durant le collage.










Après l'assemblage, les joints congés : environ 15 à 20 m linéaire!













Préparation de la stratification.
J'ai hésité un moment, mais pour éviter d'avoir à recommencer un cockpit, j'ai préféré traiter cette partie comme le reste de la coque.











La coque stratifiée avec la dernière couche au Mixfill pour la finition est le ponçage.













Un ami m'a prêté un voile d'ombrage. c'est efficace, mais très sensible au vent. Il faut bien amarrer les coins, comme ici entre l'arbre et la coque babord. Dommage qu'il n'arrive que maintenant après toutes ces journées passées au soleil.















Samedi dernier, j'ai fait tourner le moteur qui après près de 9 mois de repos a démarré sans trop de mal. Par la suite, chaud, le démarrage se faisait au quart de tour. Ça rassure!
















Bien qu'il n'y ait pas eu de pluie, le fait d'arroser un pied d'avocat a fait pousser des champignons. Une nouvelle variété bien appétissante!