mercredi 29 décembre 2010

jaune "malbar"

C'est la reprise après un arrêt trop long. Il y a eu pas mal d'hésitation dans le choix de la couleur de l'intérieur de la coque. Sachant que je ne voulais pas de couleur froide, par trop déprimante, ni de blanc trop neutre est salissant. Il ne restait que le jaune, les rouges étant écartés d'office.
Le petit nom de celui là est RAL 1018 ou jaune zinc. Je voulais utiliser une peinture plus écolo, malheureusement je n'en ai pas trouvé assez résistante au frottement. Impossible aussi d'avoir un monocomposant, plus simple d'emploi. J'ai dû me résoudre à prendre le bi composant. Pour le rouleau aussi, le choix est très limité, le meilleur étant une patte de lapin un peu trop grand et qui perd des poils, malgré un nettoyage au diluant.
Le mélange aussi est délicat, deux volumes de peinture pour un de durcisseur. Au premier test ça m'a paru un peu trop liquide, mais la peinture prenait très rapidement en faisant quelques petites bulles. La prochaine fois, j'utiliserai des petits pots réutilisable comme mesure.L'idéal aurait été le pistolet, mais j'ai abandonné l'idée, faute d'avoir trouvé un
masque avec une visière permettant le port de lunettes.
Pour l'heure les dessous des 4 banquettes sont faits, ainsi que 2 bas de coque. Il faudrait 2 couches pour les parties visibles.
La question qui reste est : est-ce une couleur "hié" ou est-ce un bon choix. En cas de doute, à la fin il me restera la possibilité de passer une couche de blanc.
J'ai une consolation, on dirait que c'est le même utilisé par le bateau allemand, là juste à droite.
Vous voyez-bien que ce n'est pas moi qui ai commencé! En plus, c'est à l'extérieur !

vendredi 10 décembre 2010

prudence est mère de la sureté

Ma messagerie a été piratée, pour je ne sais quelle obscure raison. Le seul effet visible pour l'instant, c'est un envoi de mail à tous les contacts de mon carnet d'adresse. J'ai pu récupérer ma messagerie et mon blog après avoir changé mon mot de passe.
Il faut donc rester vigilent, et mettre des mots de passe complexes, voire les changer régulièrement.
Je pense aussi faire une copie de ce blog sur un autre site. Mais cela représente une tâche assez lourde.
En ce qui concerne le chantier, j'ai maintenant 3 litres de peinture d'un jaune plutôt vif. Je pense peindre les fonds demain. J'ai pris le jaune, pour mettre un peu de dynamisme dans le visuel. J'ai volontairement écarté les couleurs froides, ainsi que le blanc trop neutre et salissant. Un premier test permettra de valider cette couleur.

dimanche 5 décembre 2010

une semaine de travails pour 32 pièces

Une guêpe, folle celle là, est venue faire son nid sur la cloison 1. Cela doit faire un petit moment qu'elle est là, puisqu'il y a déjà une dizaine d'alvéoles, avec chacune un œuf. Ce serait donc une "mère guêpe" alors. Malheureusement j'ai dû promulguer un arrêté d'expulsion, avec destruction de le la construction illicite pour éviter que la contrevenante ne revienne occuper les lieux.
Dans mon cas je n'avais pas d'autre solution, cette colonie isolée n'étant me semble-t-il pas viable.
On devrait réfléchir à deux fois avant d'expulser des ROMS ou tout autre réfugié clandestin.

J'ai terminé le collage des protections des cloisons 3 et 4 de la coque bâbord. C'était relativement facile, puisque les éléments sont mobiles. Malgré tout le travail de préparation, j'ai quand même eu des petits décalages, qui font des défauts mineurs, visibles de moi seul. C'est un bel exemple pour illustrer la durée des finitions. Découper, préparer, ajuster, coller et poncer ces 32 pièces va me prendre au total au moins 40 heures de travail. Je ne regrette rien, mais je ne ferais pas trop d'extra similaire, sous peine de finir le chantier plutôt en 2014. Je recommencerai ce genre de chose une fois le bateau terminé et mis à l'eau.
Voici le collage de la coque bâbord. Cette opération prend plus de 2 heures. Si pour les deux premiers j'ai pu réutiliser le reste de l'époxy, cette fois ci sans doute à cause de la température, j'ai perdu une cinquantaine de gramme. Il faudra que je me rappelle, pour les prochains collages, de faire un mélange fluide, pour l'encollage. Il suffit ensuite d'attendre environ 2 heures que l'époxy commence à prendre pour assembler les pièces. Il y a alors moins de risque de coulure. Le métier commence à rentrer !

jeudi 25 novembre 2010

passe, passe, le temps

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon fils aîné, il a 24 ans. Il a quitté le nid depuis 5 ans déjà, et je me demande si je lui ai bien transmis, tout ce que je devais.
Le sage disais : 20 ans pour grandir, 20 ans pour apprendre, 20 ans pour travailler et 20 ans pour méditer ...
Gros bisous à toi Vincent, et bon vent !
En cadeau une photo de mon apprenti Marou, dans son activité favori.

dimanche 14 novembre 2010

embellir et sécuriser

Les cloisons de 6mm, présentent des arêtes qui à mon sens peuvent être dangereuses. Etant donné leur positions il semble difficile de ne jamais se faire mal en tapant la tête dedans. Je vais donc transformer le carré de 8mm en arrondi de 20mm. L'idée est de protéger tout en décorant un peu. Ce rebord sera vernis, pour trancher avec la teinte blanche de l'intérieur.
La technique consiste à rajouter 2 épaisseur de cp 8mm, d'une largeur de 24mm, tout autour de l'arrondi. Voir le montage à sec de la deuxième photo. Pour éviter d'avoir trop de chute, j'ai fractionné les découpes en trois parties. Pour les 4 cloisons, j'ai 24 pièces à découper, plus quelques unes supplémentaires
Une fois mis en place et collé, il faudra arrondir l'ensemble pour avoir un bel arrondi, comme la photo suivante. J'en profiterai alors pour faire deux découpes qui me serviront de poignées. Je ne sais pas trop si c'est vraiment utiles, mais j'ai trouvé cette idée sur un autre bateau plus grand.
Là aussi c'est un peu pour faire joli.
La difficulté, du moins pour la coque babord, c'est que les cloisons sont déjà montées. Je ferai donc le montage d'abord sur les cloisons de la coque tribord.
J'ai industrialisé l'ensemble de la fabrication, qui si elle prend du temps, permettra d'avoir un beau fini. Demain je vais acheter une fraise à 45°, qui dégrossira les rajouts avant leur pose.
Le mieux serait de les arrondir le plus possible avant de les poser. La finition après pose serait grandement facilitée.
Au début j'avais pensé utiliser du bois massif, mais outre le fait qu'une partie est de toute façon en CP, c'est le risque de voir le bois bouger pendant la fabrication des pièces qui m'a fait changé d'avis. En ce sens le CP est plus stable.

dimanche 7 novembre 2010

pas folle la guêpe

Tous les ans un groupe de guêpes s'installe pendant quelques semaines aux mêmes endroits sous notre véranda. Généralement c'est plus tôt, vers septembre. Cette année elles sont en retard et moins nombreuses. Toute la journées elles vont et viennent, et se posent en tas,les unes sur les autres sans faire de nid, et cela durant plusieurs semaines. Puis d'un coup tout le monde s'en va construire des nids, toute seule ou en groupe. Étant donnée la courte durée de vie d'une guêpe, ce ne sont pas les mêmes d'une année sur l'autre, mais alors pourquoi occupent-elles les mêmes places !


J'ai collé sous les banquettes, tout autour des découpes de trappe, une bande de CP 6mm de 30 mm de large, pour servir de support aux trappes. Les trappes sont ainsi encastrées dans les banquettes. Il reste à faire les trous et les découpes pour passer le bout de garcette servant de charnière.







Les supports de banquettes ont été prépositionnées. J'ai tracé leurs emplacements. Il faudra les enlever pour les coller. Après la peinture intérieure de la partie basse de la coque, on pourra fixer les banquettes.
L'ensemble sera alors encore un peu plus rigide.
Viendra ensuite la pose des parties hautes de la coque, deux bandes de 30 cm de large. Le mois prochain, pendant mes congés, si tout va bien.

lundi 1 novembre 2010

les aménagements se précisent

Mon apprenti est de plus en plus dissipé. Il s'est mis dans la tête de chasser le moindre petit margouillat qui viendrait perturber notre sérénité. L e seul problème c'est qu'à trop vouloir voir les choses de haut, il est au dessus des tôles "plastiques", qui servent à éclairer l'atelier le jour, et l'intrus au dessus, donc hors de portée.







Encore une fois mes vielles mèches ont repris du service. Cette fois ci c'est pour faire des trous dans les trappes des banquettes. en passant le doigt on pourra ainsi soulever la trappe sans problème.









Ici ce qui pourrait devenir le futur panier à légumes. Pour les conserver, il faut une température fraîche et pas de lumière. En plus ce serait à proximité immédiate du réchaud. Au dessus il y aurait des filets pour tous ce qui craint moins la température. J'envisage aussi de doubler le pont par en dessous de polystyrène, avec une simple couche de tissu de verre comme protection et maintien. Cela aiderait à abaisser la température de ce coin. La partie basse étant au dessous de la ligne de flottaison, les légumes devraient bien se conserver.


J'ai commencé aussi à mettre mes idées sur le papier. Ce n'est qu'un brouillon, mais sans doute pas très loin des choix définitifs. Je vais essayer de les valider avec d'autre propriétaires de Tiki 26. Je prépare un plan sur ordinateur au propre, qui me permettra de positionner précisément chaque équipement.
Les choses évolues et je crois que je vais renoncer au réservoir d'eau intégré à la coque. L'idée est sympathique, mais c'est peut être trop d'effort pour remplacer un bidon de 20 l de quelques dizaines d'euros.

mardi 26 octobre 2010

des charnières sympathiques

Je trouve cette idée de remplacer les traditionnels aiguillots et fémelots par un laçage en cordage tout simplement génial. Je vais donc utiliser ce système chaque fois que ce sera possible. Je commence par les trappes découpées dans les banquettes. Je veux les mettre sur charnières pour éviter d'avoir à les déplacer chaque fois que je voudrais les ouvrir. Ainsi elles resterons toujours en position.
Si cela fonctionne bien, comme je pense, j'en ferai de même pour les capots de pont plus tard.
Comme pour l'instant le chantier n'avance pas trop, j'en profite pour valider ce genre de détail qui doit faciliter la vie à bord.

Voici le premier essai. Je dois en faire un deuxième avec des trous plus rapprochés. J'utilise une garcette de 2 mm pour des trous de 3 mm.
Il faut tout poncer, pour ensuite faire les trous et les découpes. La deuxième couche d'époxy protègera l'ensemble, y compris les trous. Fixation après la peinture...

lundi 25 octobre 2010

renfort biaxial

Voici la bande une fois posée. Remarquez le trait net de coupure du cuter. Un léger ponçage effacera les petits défauts. Cela consolide l'ensemble sans mettre de poids.
C'est vrai que cela n'a pas été prévu par l'architecte, mais le plus important dans une construction amateur, en dehors de respecter les plans, c'est de faire tout ce que l'on croit bon pour se sentir en sécurité. De toute façon ce sont des apports assez limités, autrement on s'est trompé de bateau ou d'architecte.
Un autre point est la touche personnelle pour l'aménagement. Il faut rendre le cadre le plus agréable possible, toujours avec les contraintes de poids. J'ai déjà quelques idées que nous verrons plus tard.

jeudi 21 octobre 2010

du renfort par la bande

Ici je reprends une technique mise au point par un constructeur américain, pour fixer des bandes de renfort sur les joints congés.
Il y a deux techniques, la sèche ou la humide.
La humide consiste à imprégner la bande d'époxy avant de la mettre en place. Mais l'espace étant souvent exigu et mal placé, on a beaucoup de mal à mettre en place une bande qui se colle de tous les côtés et finit par être de travers dans le meilleur des cas.
Dans la méthode sèche, on met la bande en place, puis on l'imprègne d'époxy. Là aussi la bande bouge beaucoup. L'idée est de fixer la bande en


place pour son collage, par de l'adhésif. On peut alors étaler l'époxy plus facilement. L'astuce consiste à couper la bande au ras de l'adhésif, quand l'époxy commence à durcir,pour avoir une bordure bien droite. Autrement l'adhésif restera collé.
Il y a 24 bandes à fixer, ce qui sera terminé demain soir. Je passerai l'époxy, samedi matin, de manière à couper les bordure en début d'après midi.
Ensuite viendra la fixation des supports de planchers et de banquettes, suivi de la peinture des parties basses.
Nous aurons le temps d'en reparler.


lundi 18 octobre 2010

Ah trappes !

Les banquettes ayant été ajustées, il ne restait plus qu'à découper les diverses trappes qui permettront d'accéder aux stockages situés juste en dessous. L'architecte avait prévu de couper chaque banquette en deux, avec une moitié fixe et une moitie amovible. Cette disposition ne permet pas d'accéder correctement au stockage. Cette disposition est bien meilleure, tout en ne diminuant pas la rigidité latérale de la coque. En plus sous les 2 plus grandes il y aura un plancher, lui aussi avec des trappes de visites.
Une discussion avec différents constructeurs, m'a convaincu de ne pas faire de trou dans les cloisons, justement pour ne pas faire circuler l'eau qui entrerait. Il faut juste avoir une pompe et un tuyau assez grand pour atteindre n'importe quelle partie de la coque.
Pour ce qui est de la flottabilité, on me conseille vivement la mousse au lieu des bouteilles. L'idée me plaisait bien pourtant. On reviendra sur ce sujet plus tard, parce que je n'ai pas encore trouvé de fournisseur. Pour l'heure je vais lancer une discussion sur l'implantation des différentes installations sur un aussi petit bateau. Comment optimiser l'utilisation de l'espace. En gros comment installer, le fourneau, le WC, le panneau électrique, l'électronique, le pilote automatique, les batteries, les réservoirs d'eau, d'essence, l'éolienne, le panneau solaire. Je compte beaucoup sur l'expérience des autres, pour éviter de faire de grosses c... On perd toujours beaucoup de temps à les rattraper.
Dernier point sur le chantier. Aujourd'hui j'ai découpé de bandes biaxiales de 7,5cm de large. Demain je les fixerai en renfort des joints cloison-coque dans la partie bassen en dessous des banquettes.

lundi 11 octobre 2010

un clandestin, quel trou !

Le bateau n'est pas encore terminé, qu'un clandestin l'occupe déjà. Celui là devra payer son passage en attrapant tout les rats du bord. On est loin du triste sort de certains, jetés par dessus bord, par des capitaine sans scrupules, au passage à proximité de nos côtes.
Malgré mon amour des chats, je ne pourrai pas en avoir à bord. Les contraintes vétérinaires de chaque pays sont difficiles à respecter. Mieux vaut ne pas en avoir, plutôt que d'en faire un malheureux.



Depuis que j'ai découvert les plans du TIKI 26,
j'attends l'instant de tracer ce fameux trou, qui permet de s'assoir sur la banquette tout en ayant les pieds sur le plancher. C'est aussi le seul endroit, à l'intérieur de la coque, où l'on peut se mettre debout, à condition bien sûr, que le capot de cabine soit ouvert ! J'ai donc dessiné un trou, dans les règles de l'art. Je pouvais faire un trou oblong, en forme de demi cercle, mais j'aurai raté l'occasion sans doute unique de dessiner une anse de panier. C'est une figure bien connue des menuisiers et des maçons. Demain je tracerai les autres découpes dans les banquettes. Il seront plutôt carrés, avec des bords arrondis, classiques quoi!

dimanche 10 octobre 2010

un travail pas de tout repos

Les beaux jours reviennent avec la chaleur. Le port des protection deviennent pénible. Ce sera dur pour la combinaison en plein mois de décembre.
Pour l'instant je prépare la dé coupe des banquettes à l'aide des gabarits. Il faudra ensuite faire les découpes qui permettent d'accéder en dessous pour entreposer des choses. Sous ces banquettes, en 3 endroits il y a un plancher. Je n'ai pas encore de réponse à ma question de savoir s'il faut installer une pompe pour aspirer l'eau qui viendrait à descendre dans les fonds.
La règlementation française n'en prévoit pas pour les bateaux de moins de 8 m en catégorie C, mais est-ce que ce ne serait pas intéressant.

Pour la première fois je peux m'allonger dans la coque. C'est vraiment étroit, mais cela convient bien à ma petite taille.
J'espère finir prochainement cette partie pour m'attaquer au haut de la coque, avant le retournement.
Les choses avancent!

lundi 4 octobre 2010

ça marche à la baguette

Là encore, je reprends un peu l'idée d'un constructeur américain en Floride.
Pour les banquettes, plutôt que de les fixer par joint congés, l'idée c'est de les faire supporter par une baguette, préalablement collée sur la coque.
Au lieu de faire une baguette carrée, j'ai fais une baguette triangulaire en pin traité. Je dois gagner en rapidité de fixation et de finition. Il n'y aura à faire des joints sur le dessus uniquement.
A propos du poids, normalement la coque finie, pèse 770 kg, pour transporter environ 700 kg.
Tout augmentation du poids de la coque, entraîne immanquablement, une baisse de la charge transportée. Il faut donc faire très attention à présent.
Voici une idée de la baguette quand elle est posée. Elle n'est pas tout à fait horizontale, ce qui fait qu'il reste un espace entre la baguette et le bor de la banquette. Cet espace sera rempli d'époxy, et tout ce qui a en trop remontera sur le dessus de la banquette, sous la pression lors de la pose.
Je pense applique aussi cette idée pour les planchers qui sont encore plus bas.

jeudi 30 septembre 2010

préparation de l'intérieur bas

J'ai commencé le traçage des gabarits des banquettes. Je les fait dans de l'isorel, qui est mou. C'est donc facile à découper et à ajuster. De toute façon il ne faut pas trop de précision. Tout sera assemblé en joint congé.
La difficulté sera se fixer une baguette taillée à un peu moins de 45°, tout le long de la coque sous les banquettes. En effet il sera impossible de faire des joints congés en ces endroits.
Ensuite il faudra peindre tout ce qui est caché, en masquant les endroits à encoller.
Je recherche une bonne peinture blanche. Il faudra aussi débiter les baguettes spéciales.

dimanche 26 septembre 2010

Totoche ta bouet'

Je viens de m'apercevoir d'une erreur entre les cloisons 3 et 5. Si la distance qui les sépare au niveau des banquettes et bien de 2440 mm, elle est de 2470 au niveau du haut de la cabine. Bien sûr on pourra tirer un peu chaque cloison de 15 mm chacun, l'un vers l'autre, mais cela me chagrine. Du reste comme tous les rattrapages qu'il faut faire. Ce n'est pas un gros problème, mais c'est mon coté perfectionniste qui reprend le dessus. Chassez le naturel...
J'ai toujours pensé que ce qui est bien fait est beau et solide et vice versa.
Je le note pour la coque tribord.
Ce problème est dû à une construction dans l'espace sans aucun point fixe.
Dès demain, je vais régler ce problème d'écartement. Ensuite je prendrais quelques repères fixes au niveau du sol de l'atelier. Il est censé ne pas bouger, sauf tremblement de terre...
C'est surtout au niveau de la quille, de la proue et de la poupe, la longueur totale de la coque, et les angles proue et poupe. En second lieu, je prendrai la hauteur de chaque cloison par rapport au premier raidisseur. L'idée est d'avoir les deux coques absolument symétriques, à défaut d'être conforme au plan.
C'est dommage que l'architecte n'en fasse pas cas de ce problème. Aucun des deux constructeurs américains non plus. Est-ce qu'ils sont plus précis que moi, ou bien comme j'ai pu lire à travers les lignes, ils ont comme moi rattrapé les erreurs? Les bateau plus grands, qui sont construits tête en bas, sont fixés au sol, à des hauteurs bien précises, ne connaissent pas ce problème.
Pourtant j'ai eu un problème similaire, quand j'ai construit mon garage attenant à ma maison. D'abord, j'ai tiré une ligne dans le prolongement d'un des murs pignon. Ensuite, j'ai mesuré les longueurs et largeurs. Mais j'ai oublié de vérifier l'équerrage par les diagonales. Dans un quadrilatère régulier, les diagonales sont égales. Je n'ai constaté mon erreur qu'au moment de la pose des tôles.
Pour aujourd'hui, je range mon mouchoir. En bon sportif, je ferai mieux la prochaine fois.
Pendant que je prenais ma douche, je pensais que s'il manquait des repères dans l'espace, il en manquait aussi dans le temps. Or, mon premier but actuellement est la mise à l'eau. J'ai donc décidé de fixer cette date au 14 juillet 2012 et cela pour plusieurs raisons.
D'abord c'est pendant les vacances scolaires. Ma fille aura alors passé son bac et se préparera aux études supérieurs. Il faudra donc s'occuper des inscriptions et autres déménagements en métropole. Si je finis toutes ces opérations fin août, je fêterai mon 58 ième anniversaire sur l'eau. Cela après environ 43 ans d'attente.
Ensuite c'est la fin de l'hiver, donc promesse de beaux jours pour tout roder et mettre au point.
Commencera alors ensuite une nouvelle vie!

jeudi 23 septembre 2010

mieux flotter avec de la bouteille

Un constructeur américain m'avait donné cette idée. Une fondation a même construit un bateau, Junk, avec 15 000 bouteilles en plastique, pour attirer l'attention sur la pollution dans le pacifique.
Je vais prendre des bouteilles de 50cl, malheureusement seulement 200 à 300, pour remplir au mieux le volume disponible. Les bouteilles seront fixées entre elles par une mousse. L'ensemble n'alourdira pas trop le bateau, chaque bouteille pesant 20 g. Ce volume réservé pour la flottabilité, aux extrémités de chaque coque, assurera son office même en cas d'avarie. Cela fera donc une sécurité supplémentaire.
J'ai demandé un devis au fabricant anglais de voiles Jeckells. La réponse est arrivée très rapidement. Mais les prix comportaient la tva, et le transport, par route. S'ils ont bien vu que j'étais français, il ne m'ont pas bien localisé. Après quelques échanges de mails, les choses s'arrangent. Ils proposent 4 voiles, GV, foc, tourmentin, spi asymétrique et 2 trampolines. Par contre ils me poussent à commander dès maintenant, même si je suis au début de la construction. Je vais demander quelques éclaircissements et réclamer mon devis au voilier local pour comparer.

mercredi 22 septembre 2010

une bonne école

Mon apprenti est de retour, mettant toujours autant d'ardeur au travail. On voit bien ici comment la lecture des plans le passionne.
Le renfort de quille est terminé. Effectivement comme le dit l'architecte, c'est une bonne école pour la stratification. L'ennui, c'est qu'il faut apprendre tout en mettant en application. Ce qui veut dire que la première fois n'est pas forcément une réussite totale. Normalement, la deuxième coque sera nickel !
La première règle qui dit que le poids de résine est sensiblement égal au poids de tissu, n'a pas été vérifié totalement. Pour moins de 400g de tissu, j'ai utilisé 500g de résine. Ce week-end je verrai mieux au grand jour, s'il y a des coulures, signe de surcharge.
Ensuite le mode dit "à sec", c'est à dire étalage de la résine sur le tissu posé, jusqu'à saturation, est jouable, quand la manutention d'un tissu déjà imprégné n'est pas aisé. Par contre, il faut revoir le maintien du tissu en place par de l'adhésif. Celui-ci gène l'encollage.
Le débullage est à surveiller. Le soir un éclairage suffisamment intense, doit permettre de voir les bulles qui empêchent au tissu d'adhérer intimement à la coque.
Le tissu ne reste pas en place tout seul, surtout, s'il y a des courbures.
Dans l'ensemble cela m'a quand même pris 2 bonnes heures.
Aujourd'hui, pas de travail, mais uniquement réflexion sur les prochaines étapes qui sont :
  1. Mise en places des renforts de cloisons, en partie basse.
  2. Peut-être peinture des sous planchers, pendant que c'est encore accessible.
  3. Pose des supports de plancher
  4. Mise en place des planchers. L'architecte n'en prévoit qu'un, mais je pense comme les 2 américains, qu'il vaut vieux mettre 3 planchers, avec des trappes de visite pour surveiller les fonds. En plus, moi, je ferai passer un tuyau avec une crépine, relié à une pompe manuelle , un dans chaque coque, pour l'assèchement en cas d'envahissement. Il faudra donc aussi faire des trous dans le bas des cloison pour que l'eau puisse circuler librement vers la crépine, située au point le plus bas.
  5. Peinture de la coque sous les banquettes
  6. Pose des supports de banquette.
  7. Mise en place des banquettes.
Ensuite on pourra attaquer le haut de la coque. et c'est encore loin. Où en serai-je à Noël?

lundi 20 septembre 2010

fin de l'hiver et de la prépa

La préparation de la pose de la bande de renfort de quille est terminée. C'est un travail simple mais qui demande du temps tout simplement du fait de sa localisation. Le reste devrait être plus simple. C'est l'esprit qui m'anime dans ce chantier. D'abord on étudie le travail à faire, au besoin en regardant ce que les autres constructeurs ont fait, ensuite on prépare tout ce dont on a besoin. Si tout cela est bien fait, la dernière étape n'est plus qu'une simple formalité. Dans notre cas, je vais enduire la bande mise en place de résine, à l'aide d'un rouleau.
Je pense d'ailleurs renforcer de la même manière, toutes les liaisons, coque-cloison, du moins tout ce qui se situe en dessous des banquettes. Comme ce n'est pas visible, il ne sera pas nécessaire de tout poncer. Pour ce qui est visible, on verra si le besoin se fait sentir. L'architecte ne le préconise pas, mais pour le bas, le supplément de poids n'est que de quelques centaines de grammes, pour une rigidité accrue. Je crois surtout que cela augmente la confiance du constructeur, en l'occurrence, moi même, en son ouvrage. Je l'ai constaté après la construction de mon premier bateau, il faut quelques sorties, avant que l'on ait pleinement confiance en son bateau.
A l'entrée de mon village, tous les ans à la fin de l'hiver, il y a un groupe de petits arbres, qui fleurissent et perdent toutes leurs feuilles. Ce magnifique spectacle n'est pas rendu par la photo faute de soleil.
On peut dédier cette photo à ce nageur, Philippe Croizon, qui vient de traverser la Manche, 30 km, en 13 heures. C'est déjà un exploit, de le faire. Mais quand on sait que ce nageur n'a plus de membres, mais que des moignons, ça laisse sans voix.
Chapeau Monsieur!
Comme quoi, l'invalide, n'est pas forcément celui qu'on croit.

dimanche 19 septembre 2010

le juste milieu

Pour bien poser la bande de renfort de la quille, j'ai découpé dans le couvercle d'un bac de glace, un gabarit de 15 cm de long sur environ 5 cm de large. Au milieu de la bande, j'ai fait 2 encoches, un de chaque côté, sur la longueur.
J'ai tiré un trait au fond , tout le long du bateau, au milieu de la quille. Ensuite avec mon gabarit flexible, quelque soit la forme de la coque, j'ai pu tracer 2 traits,tous les 10 cm environ, qui me figurent les bords de ma bande de tissu de verre. Ainsi, je sais exactement où positionner la bande, et cela très rapidement. Sur la huitaine de mètres à poser, environ 1,20m c'est déjà fait depuis une quinzaine de jours. Je compte faire tout ce qui reste demain et cela en une seule fois. Le gros problème avec cette bande coupée à 45°, c'est que sa largeur n'est pas constante, et bouge dès que l'on tire un peu dessus. Donc pendant la pose, je vais tirer jusqu'à ce que les bords atteignent les traits de marquage. Cela m'a pris du temps pour tout tracer, mais le travail sera plus rapide.
Je m'étais rendu compte déjà auparavant, "on" me l'avait aussi fait remarquer, je suis un peu trop perfectionniste.
J'ai donc pris une décision, c'est de ne pas m'attarder sur tout ce qui n'est pas visible. Une trop grande finition de ces parties, ne fera que gaspiller du temps, sans rien apporter dans la finition générale, encore moins dans la solidité finale.
Je répète donc, c'est décidé, plus de finition extrême, là ou ce n'est pas nécessaire.

samedi 18 septembre 2010

en plongée

Le travail dans le fond du bateau n'est pas des plus confortable. Comme je suis assez petit, je dois me pencher franchement, au risque de basculer dans le bateau.
L'ennui c'est que dans cette position, le masque n'est plus très étanche, et envoie un peu d'air dans les lunettes, ce qui fait de la buée.
J'ai dû enlever les lunettes, et aspirer les poussières. Fort heureusement, ce système marche bien, et mes yeux ne sont pas rouges.
L'idéal serait d'entrer dans le bateau, mais la forme du fond rend la pose délicate, on ne sait pas où mettre ses pieds est ses fesses. J'ai bien essayer de poser une planchette de travers pour faire une sorte de banc, mais cela écarte les flancs et finit par glisser. En désespoir de cause, j'essaye d'accélérer pour finir au plus vite cette étape.
J'ai découper le travail par tranches, en partant du bas vers le haut.
En gros, je pose d'abord la bande de renfort au fond pour la quille.
Ensuite je pose le plancher, avec des trappes de visite.
Puis viendra la fixation des banquettes. Tout ce qui est sous les banquettes sera juste poncé et peint, sans trop s'attarder.
Tout ce qui est au dessus des banquettes, donc visible, sera enduit et poncé pour avoir le meilleur fini possible.

dimanche 12 septembre 2010

le joint parfait

C'est incroyable la variété d'araignées vivant dans mon atelier. La dernière en date mesure bien 10 cm de diamètre. Une fois j'ai découvert un crapaud dans une caisse à outil, et une autre fois une maman scorpion avec ses petits sur le dos!
On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer.









J'ai découvert cette petite meule qui associée à cette nouvelle perceuse, va me permettre d'avoir des joints congés parfaits. Avant d'arrivée au bon mélange, j'ai eu quelques mètres de joints avec certains petits défauts. Dans tous les espaces visibles, je vais tout repasser à la meule et ensuite refaire une dernière couche d'époxy pour parfaire le tout. Un petit ponçage et peinture.
Il ne faudra pas oublier l'aspirateur, parce que ça fait pas mal de poussière.

mardi 7 septembre 2010

le bout des joints

Pour préparer l'époxy, j'utilise ce genre de barquette qui sont utilisées pour les déjeuners de mes collègues de bureau. Elles sont estampillées "recyclables", mais qui va les recycler.
Je leur assure une deuxième, ce qui prolonge leur existence limitée au départ à la demie heure. Par ailleurs j'ai réutilisé ces emballages pour transporter des denrées alimentaires. Ils peuvent servir des dizaines de fois et sont étonnamment solides.
Comment faire comprendre à ces sapiens, que le problème n'est pas de traiter les déchets, mais de ne pas en produire.
Notre civilisation est en train de changer. Les parents sont devenus égoïstes et consomment sans retenue, laissant des déchets à leurs progénitures. Ces derniers comme leurs géniteurs, ne savent plus d'où ils viennent, et toujours pas où ils vont. Le patrimoine, familial du moins ne se transmet plus, pas plus que la culture.



Voilà, tous les joints sont faits. Il reste à poncer ici ou là, et surtout à mettre la bande de renfort intérieur sur la quille. Ensuite , on passera
à la fixation de la partie haute du bordée.
Je suis satisfait de la découpe interne des cloisons. Mais je réfléchis à la manière de protéger ces arrêtes tranchantes, qui auront tôt fait de me fendre la tête en cas de forte mer. Il faudrait un arrondi d'au moins 2cm de diamètres. L'idéal serait en bois pour trancher avec le blanc de l'intérieur.

toujours les joints


Vaurien
Voici la maquette du premier bateau que j'ai construit il y a
10 ans maintenant. Il n'a pas beaucoup navigué. Il est rangé actuellement sous ma véranda à l'abri. Je l'ai mis en vente sans succès.
C'était un rêve de gamin, que j'ai réalisé juste au moment de la découverte du monde de Wharram.
Cette expérience m'a appris un peu la construction navale moderne, mais surtout qu'il fallait bien maîtriser les manœuvres d'entrée et de sortie du port. D'une manière générale, en mer , milieu hostile s'il en est, il faut posséder des automatismes dont dépend notre survie et bien différents de ceux du terrien.
Cela promet de longs entraînements pour bien se faire la main, en équipage et en solo.



Pour rapprocher les bordées des cloisons j'ai dû utiliser des serre joints, des sangles et aussi des bouts de cordage fixé à chaque bord et torsadés par un bout de bois. Cela a parfois un peu trop bien marché, il faudra repousser les bords un peu vers l'extérieur lors du collage de la partie haute du bordée.
Les joints sont bien entamés. Le mélange préconisé par l'architecte est un peu trop épais. J'ai découvert presque à la fin les bonnes proportions, qui fait un joint qui s'étend bien sans couler. Ce sera pour le reste, il y en a tellement à faire.

lundi 30 août 2010

assembler et renforcer

J'ai commencé les joints congés. Cela ne va pas trop vite. Je suis en train de déterminer la meilleure composition du mélange résine-silice-micro sphères. Le silice c'est pour épaissir plus ou moins, et les micro sphères pour donner du volume. Sachant que le mélange s'épaissit de lui même au bout d'une heure ou deux, et qu'il devient plus difficile à étendre, il vaut mieux que ça soit assez souple au début. Après plusieurs essais je pense avoir trouvé le bon compromis.
Pour 270 g de résine-durcisseur, 2 mesures de silice et 4 mesures de micro sphères.
Le résultat n'est pas trop mauvais, mais il reste encore un peu de ponçage. A améliorer donc.

dimanche 29 août 2010

tout bien pesé

J'ai dû acheter une nouvelle balance. Celle que j'avais, une balance de cuisine, précise à seulement 2g, n'avait que 10 ans, mais elle commençait à radoter un peu. Il a fallu plusieurs fois jeter le mélange, parce que le poids affiché étais erroné. Entretemps, j'ai fabriqué des poids étalon, en bois, pour vérifier régulièrement la pesée.
Pour éviter des sueurs froides, et des pertes d'époxy, qui est assez cher, j'ai donc fais l'acquisition de ce pèse colis dans un magasin d'article pour bureau. Le prix est le même que sur internet, e, incluant le transport.


Pour renforcer la quille, il faut utiliser une bande de tissu de verre, appelé coaxial. Comme mon fournisseur préféré ne disposait pas de bande de 15 cm, j'en ai fabriqué à moindre frais en découpant, tout simplement dans le rouleau de 100 m déjà en ma possession. Les fils sont en diagonal, inclinés à 45°. Cela fait que la bande est 2 fois plus résistante que si c'était en droit fil. J'ai retrouvé pour ce travail, une vielle paire de ciseaux de tapissier. Après un affutage, les fils se coupent très facilement.

lundi 23 août 2010

des couches pas très propres

Voici le mélange avec en plus le Glasscell, des microbilles de verre, utilisées pour donner du volume, tout en gardant des propriétés mécaniques.
Cela ressemble bien à une crème glacée.









Pour le fond je n'ai pas eu de difficulté majeur pour étaler le joint en le faisant liquide. Malheureusement pour la poupe, j'ai voulu utiliser un durcisseur normal, pour accélérer la prise, le produit étant appliquée presque à la verticale.








Même en mettant par couche, plusieurs fois, j'ai eu un échauffement qui a fait prendre très rapidement le mélange. La température tournait pourtant autour de 23 °C. Pour les autre couches, je suis revenu à un durcisseur plus lent, ce qui m'a permis de continuer le travail. J'espère que cela ne compromet pas la solidité de l'ensemble. J'ai griffé la surface avant de mettre les nouvelles couches. Du coup, j'ai accéléré le mouvement et je n'ai pas utilisé une poche pour remplir proprement le joint. Les dernière couches sont un peu plus lisses. Je poncerai l'ensemble pour une ultime couche lissant le tout, avant la pose du tissu de verre, qui vient renforcer tout ça.
L'ensemble du travail a duré près de 10 heures, en 9 préparations, soit 2,480 kg de résine.
La difficulté avec le travail de la résine, c'est qu'il faut apprendre et mettre en application en même temps. Et il ne faut pas se tromper, du moins pas trop.