Voilà avec les cloisons, la coque tribord se distingue de la coque babord.
Après quelques mesures, je constate qu'il n'y a pas trop de rattrapage à faire.
C'est une coque fluide, avec des forme simples développables. Il n'y a donc pas de grosses surprises désagréables.
La forme est douce, totalement inagressive contrairement aux coques modernes.

La mise à niveau comme la première fois va se faire par les support des banquettes.On va aligner tout ça, en montant légèrement certaine cloisons et en descendant toujours légèrement d'autres. Ensuite il ne restera plus qu'à rattraper au niveau du toit de la cabine.
C'est encourageant, quand ça avance aussi bien.

C'est toujours étonnant pour moi. C'est la deuxième fois, mais cela me surprend toujours de découvrir cette forme spéciale dès que l'on ouvre la coque.
Pour l'instant les deux coques se ressemblent. C'est avec les cloisons que la symétrie va apparaître.
Je suis pressé de voir les deux coques cote à cote.

L'ensemble cousu est montés sur les berceaux de construction, prêt à recevoir les cloisons. J'en ai profité pour tester les poulies, les anneaux de friction, en faisant un montage pour manipuler la coque. Il ne me reste plus que les bloqueurs à essayer.

Les cloisons sont terminés. Les barrots de pont et de toit sont posés à sec.

Collage des barrots

j'ai toujours utilisé les brosses à dent usagé dans mon atelier. Aujourd'hui elle remplace un petit pinceau qui vaut un peu plus d'un euro, à usage unique. La brosse à des avantages avec ses poils plus courts et plus raides. J'ai pu passer une couche d'époxy liquide, et étaler la colle plus pâteuse avec la même brosse.

Tout est assemblé un peu lâche.Il ne reste plus qu'à redresser l'ensemble, glisser les cloisons et resserrer le tout.
C'est un travail qui prend quand même 3 heures entre le marquage, le perçage et la mise en place du fil de cuivre.








Ce détail montre les fils qui sont juste mis en place. On laisse du jeu pour pouvoir écarter les 2 côtés. C'est prévu pour la séance de demain.

L'importation des images marche de moins en moins bien. J'ai pris 10 mn pour celle là.
J'ai commencé à percer les deux partie de la coque pour passer les fils de cuivre qui vont faire les coutures.
Heureusement que toutes les pièces sont déjà faite. Ce qui est vraiment dommage,  c'est de retrouver les manières de faire plus de 2 ans après.
Notez l'utilisation des tréteaux. La première fois j'en n'avait pas, pour la bonne raison qu'elles servaient encore de table dans la chambre des garçons. Depuis les garçons sont partis et les tables sont descendus dans l'atelier. Deux fois déjà elle ont servi à faire la fête avec les voisins.
La position de travail est beaucoup plus confortable que accroupi par terre. Mais leur utilisation est déjà terminée.
Dès demain avec la mise en place de la proue, de la poupe, de la quille et des cloisons, il faudra mettre l'ensemble sur ses deux supports qui maintiennent la coque droite. J'en ai deux autres qui maintiennent la coque tête en bas.

Un peu à l'arrache, j'ai pu finir le ponçage du deuxième côté bas et l'arrondi des raidisseurs.
Toutes cloisons sont prêtes sauf la 3 qui est la principale qu'il faut mettre en premier : allez savoir pourquoi.
Enfin si tout va bien demain je vais pouvoir finir la 3, il y en pour au moins une petite heure. Ensuite je vais pouvoir commencer à faire les trous d'assemblage entres les 5 pièces qui composent le bas de la coque. L'assemblage devant se faire par du fil de cuivre de1, mm2 de section.
C'est seulement une fois l'ensemble monté, que l'on fixera les support de banquette. D'abord sur les cloisons, où on pourra les régler en hauteur pour les aligner. Ensuite sur les côtés tout le long de la coque.
Pourvu que ça continu à cette allure.

Aujourd'hui j'ai fait la bêtise d'aller chercher, quand j'étais à ce niveau sur la première coque. C'était en juillet 2011 ! Je ne sais pas s'il faut avoir des regrets mais on peut dire que je suis un peu en retard.
Il n'y a donc pas de temps à perdre, mais je n'ai pu poncer qu'un seul côté.
A la fin du ponçage, je me suis aperçu que les raidisseurs n'avait pas les coins arrondis. Sur la première coque, le l'avais fait à la toupie sur les lattes de 4m avant de les abouter.
Ce coup ci, comme je n'avais rien noté de spécial à ce sujet, je l'ai oublié.

J'ai dû donc me taper tout le boulot à la main : une petite heure.
Mais comme les rabots font des copeaux, c'est plus agréable qu'une machine qui fait de la poussière.
Le premier côté est terminé et si j'arrive à faire le deuxième demain, on pourra envisager de commencer le montage mercredi.
Aujourd'hui il faisait beau. Je voulais passer une première couche d'impression sur deux panneaux de CP 9mm qui doivent faire les banquettes. mais cela m'aurait retardé. On verra ça le week-end prochain.

Autres éléments constituant la coque, les cloisons.Il faut préparer les barreaux avec leurs découpes pour les supports de pont. Il faut aussi finir les bords des découpes de passage, pendant que les cloisons sont encore mobiles.
Après ça on peut commencer le montage. A demain donc. Si j'arrive à faire ça, les 4 prochains jours de travail (le boulot qui fait vivre) vont bien se passer. Et le week-end sera vite arrivé pour continuer.

Le côté intérieur doit recevoir deux couches d'époxy. Je le fais quand les pièces sont assemblées pour ne pas laisser de zone non traitée.
Dire qu'il faudra poncer cette belle couche brillante.
Après ça on pourra commencer à monter la coque.

Voici le dernier côté collé. La ligne de chantier, permet d'aligner correctement les pièces, d'un seul coup d’œil. J'ai mis toutes mes petites presses dans la bataille. Il a fallu compléter avec quelques vis ici ou là.

Aujourd'hui c'est le collage du côté gauche de la deuxième coque, la coque de droite, la coque tribord.
Il n'y a pas de difficulté particulière, sauf que les automatismes sont un peu rouillés.
Ceux qui ont de la place pour construire les 2 coques en même temps ont beaucoup de chance. J'ai bien noté quelques éléments lors de la construction de la première coque pour m'aider, mais il y a quand même quelques hésitations, donc perte de temps.
Avec la lenteur des insertion d'image, je me suis trompé de photo, donc de jour.

Après un montage à sec, des deux haut de coque, on a ici le collage de la partie gauche, babord donc.
J'ai commencé par le haut, même si on en a pas besoin dans l'immédiat, pour réapprendre à bien coller à l'époxy.
Ceux qui peuvent construire les deux coques en même temps, on beaucoup plus de chance que nous, qui n'avons pas assez de place.
Il faut réapprendre certains gestes, réacquérir certains automatismes. Il en faut pour éviter de faire des erreurs grossières parce qu'il est tard et que l'on est fatigué.

Après avoir nettoyé le sol et fait un grand nombre de rangement, j'ai refait l'axe repère. L'ancien était un peu effacé. Le nouveau est bien visible, c'est un trait de gros feutre sur une ligne de bleu de maçon.

C'est reparti. Les tables ont enfin quitté l'atelier, et le travail recommence.
Première étape, les raidisseurs. Je les avait préparé en même temps que les lattes du mât.
Aujourd'hui il n'y a plus qu'à faire les sifflets des scarfs et à coller les pièces.
Cela fait du bien de voir les choses avancer.
Mais Blogger ne m'aide pas trop, j'ai beaucoup de difficultés à insérer les photos. C'est très lent sans que l'on sache pourquoi.

135 g d'époxy était trop uniquement pour les raidisseurs, j'en ai profité pour finir le mât et fixer les 4 taquets d'en  haut qui calent les haubans et l'étai en  les empêchant de tomber.
Ils sont en iroko. J'avais une chute avec des fibres un peu noueux, ce qui fait que les pièces vont se fendre difficilement.