préparation de la coque

Ce n'est pas le tout de retourner la coque, il faut maintenant vite la préparer pour la stratification.
C'est promis, les photos c'est pour demain.
Il faut boucher tous les trous, et faire le joint le plus harmonieusement possible entre ce qui constitue la peau du bateau, appelé le bordé, et la quille, la proue et la poupe. Il restera ensuite à faire un congé entre le haut et le bas de la coque. Celui là doit permettre au tissu de verre de bien épouser la forme de la coque, sans faire de poche d'air.
Aujourd'hui j'ai donc fais le côté babord, qui se trouve donc à droite puisque la coque est tête en bas.
Je me faisais la réflexion, que ce serait la seule fois que la coque se trouvera dans cette position, si tout se passe bien dans l'avenir. Autrement cela veut dire chavirage avec toutes le conséquences que cela implique.
Fort heureusement, ce genre de catamaran et assez large avec un mât court. Le mât est de la même longueur que la coque. La raison, tout simplement pour le remorquage. Mais de toute façon, pour le programme de ce type de cata, il n'est absolument nécessaire d'avoir un mat plus long.
D'ailleurs l'architecte fournit avec les plans, un tableau de stabilité en fonction de la charge du bateau et de la vitesse du vent.
Mercredi 27 avril
Nous sommes demain, et voici les photos. Du coup les 2 côtés de la quilles sont maintenant rebouchés. Après un ponçage, il faut poser 2 bandes de tissus, pour la renforcer.

le grand retournement

Pas de photos pour l'instant pour cause d'indisponibilité de l'appareil.
Lundi matin (Pâques), avec l'aide d'un gentil voisin (si si, il y en a, j'en ai rencontré), j'ai procédé au retournement.
Bien que l'opération soit préparée, j'ai été quand même surpris que cela se passe sans problème.
Une fois que c'était fait, il a juste fallu poser les 2 ponts sur les supports prévus à cet effet.
Le point le plus haut de la coque, c'est à dire la cloison N° 2 est à environ 20 cm du sol. Cela veut dire que je peut abaisser l'ensemble de 15 cm. Ce n'est pas beaucoup, mais cela sera plus confortable pour moi, du haut de mes 1,60 m, pour atteindre le haut de la coque qui est pour l'heure la quille ! Il ne reste plus qu'à faire 2 autres supports.
Par contre, si au milieu de l'atelier, j'ai un bon mètre pour travailler, entre la coque et la cloison, j'en ai moins de 50cm. Il faudra déplacer l'axe de la coque pour pouvoir au moins mettre un escabeau.

préparation de retournement

Le système est installé, la coque soulevée, et les supports enlevées.
La coque est donc suspendue dans le vide. J'ai réussi à le pencher comme pour amorcer le retournement. Au début cela se fait sans difficulté. Mais pour éviter de me faire mal, je préfère être à deux.
Si tout va bien, avec de l'aide demain la coque sera retournée!
J'estime le poids de la coque à 360 kg, ce qui est large. Chaque poulie devra donc supporter 90 kg, ce qui n'est pas beaucoup. C'est juste pendant le retournement. Après le retournement, la coque sera posée sur des supports.
Vu sous cet angle, la coque ne me paraît pas si petit que ça !







Voici le système utilisé. J'ai fixé 2 poulies à une ferme de la charpente, à l’aplomb du bord de la coque à peu près à 2 m de l'extrémité de la coque. Ensuite, j'ai passé un bout de drisse qui passe par les 2 poulies et qui continue en faisant le tour de la coque. En rejoignant l'autre bout, j'ai fait un palan en cordage, qui m'a permis de joindre les 2 bouts, tout en hissant la coque.
Normalement en tournant la coque, la drisse qui fait une boucle fermée, s'enroule autour de la coque, tout en glissant dans les poulies.
Le problème c'est que je ne maîtrise pas l'axe de rotation. Le seul impératif étant que les couples qui forment le toit de la cabine ne doivent pas toucher par terre. J'ai donc utilisé les 2 support en V, qui maintenaient la coque debout, pour faire 2 supports à plat pour le pont. Sur le dessus des supports, j'ai mis du polystyrène, pour éviter d'écorcher le pont, tout en le calant pour empêcher le ballotage.
Je suis prêt !

joyeux anniversaire !

Le pont avant est terminé. Même les trous de vis sont rebouchés. Il faut penser dès à présent à retourner la coque pour la préparation à la stratification.
Il se fait tard, plus de détail, bientôt.
Cela fait un an aujourd'hui que le chantier a réellement démarré. La coque babord est terminé à 60 %. L'idéal serait de terminer cette coque au plus tard dans 2 ou 3 mois pour attaquer aussitôt, la coque tribord.











Le pont terminé : 3h30 de boulot! Mieux que le pont arrière.
Après séchage, en tapant sur le pont, au son on voit bien que le pont est plus rigide là où il est doublé, le son est plus sec.
Par contre le rebouchage des trous est à refaire, l'époxy trop liquide, a parfois coulé dans les interstices.

le pont du week-end

Le pont arrière est enfin collé! Malgré tout le travail de préparation, l'opération a duré 3 heures. J'ai parfois du mal à évaluer ces petites tâches qui consiste à bien vérifier les pièces, leurs emplacements, faire les trous des vis de fixation etc.
Une autre chose qui m'a surpris c'est la quantité d'époxy nécessaire : 500g ! C'est vrai qu'il y a plus d'un mètre carré à encoller. Mais même en étalant bien et à mettre sans excès, il en a fallu beaucoup.
De même pour les vis de fixation provisoire, à raison d'une toutes les 15 cm, il en faut beaucoup. Mais le pont est bien courbé dans les 2 sens, ce qui doit assurer sa rigidité et l'écoulement de l'eau.




Maintenant il ne reste plus qu'à faire la même chose sur le pont avant qui est bien plus important. Mais cette expérience sera bénéfique pour cette prochaine étape.

le doublage des ponts

Le pont, du moins la partie habitée, sera constituée, en partant du bas, d'un CP 5mm, puis d'une épaisseur de polystyrène de 19mm, pui du pont lui même en CP 6mm. Pour le poids supplémentaire, le fait environ 2 mètre carré de CP 5mm en plus.
Au début j'étais un peu inquiet, puisque le polystyrène prend l'eau. Mais là où il est, il y a peu de chance d'entrer en contact avec l'eau.






Pour le traçage du pont le plus simple est de le faire directement en position. Il faut juste marquer quelques mm en plus, pour les ajustages.








Voici le pont avant recouvert de polystyrène. Il ne m'a pas coûté bien cher, c'est de la récupération. Il faut maintenant coller l'ensemble.

commencement ménage

Mon petit réchaud est arrivé. Il fait 4 kg. Il est livré avec des cardans, pour le maintenir à l'horizontal, mais sur un cata c'est inutile. Il faut maintenant préparer l'emplacement de la bouteille de gaz, le détendeur et le tuyau d'arrivée. Les feux sont équipés de protection, qui coupe le gaz en cas d'extinction de la flamme. Il n' y a qu'un seul serre casserole. Il faut trouver son bon emplacement pour que les gaz et les vapeur puissent s'échapper. Il va sans doute falloir protéger la peinture des projections d'huile. Pour l'allumage, on m'avait dit piézo, mais c'est électrique avec une pile. Il ne reste plus qu'à trouver un rangement pour les épices, et tout ce dont on a besoin pour faire la cuisine. Il faut compléter l'ensemble avec un extincteur et une couverture anti-feu.
J'ai voulu investir dans un bon WC, pour qu'il tienne longtemps. Il est interdit de rejeter des eaux noirs à moins de 3 miles des côtes, et moins encore en cas de courant contraires. C'est donc un wc, pour les petites sorties. Il est confortable, avec ces 2 réserves d'eau propre et usée. Il y a une pompe pour le rinçage. Je pense que l'on peut utiliser l'eau de mer, mais je n'ai pas vu la mention nulle part. Il sera installé sur la coque tribord, coque nuit, avec le couchage et la navigation.









J'ai aussi acheté une petite pompe . Celle-ci est prévue pour l'eau douce. Il y aura 2 réservoirs de 50l, un dans chaque coque. Pour l'instant je n'ai pas prévu d'évier, au début j'utiliserais sans doute un seau ou une petite cuvette. Il y aura sans doute une deuxième pompe pour l'eau de mer. Je vais interroger les autres constructeurs, au sujet de la prise d'eau. Je n'ai pas très envie de faire des trous dans la coque!

Sous le pont...

Voici une vue de dessous de la doublure du pont. Il ne reste plus qu'à faire le joint congé tout autour et de donner un coup de pistolet par dessus, si besoin est. Je compte beaucoup sur cette isolation pour faire tomber un peu la température
à l’intérieur du bateau qui est très exigu. Comme j'ai déjà augmenter la hauteur de plafond pour avoir un peu plus de volume, il ne reste plus que l'aération à voir. Ce sera fait par les deux ouvertures qui sont la descente et une trappe. Ensuite il faudra installer des boîte à daurade, qui laisse passer l'air mais pas l'eau, doublé peut-être d'extracteur d'air ou de ventilateur. Ce sera à voir en situation.

pour les grands creux