Ce petit gabarit de perçage permet de faire des trous précis de 4 mm pour une tresse de 3mm. Il y a 7 trous sur la partie fixe et 5 sur la partie mobile. Avec 1 mm de jeu, on peut saturer correctement le bois à l'intérieur des trous, pour une meilleure protection contre l'humidité, source de pourriture.

Les pièces constituants les charnières après la première couche d'époxy. Contrairement aux capots, je n'ai pas pu faire les pièces pour les deux coques, faute de temps. Il vaut mieux accélérer la construction de la première coque, pour libérer la place et attaquer le reste de la construction.

J'en ai profité pour passer une dernière couche d'époxy sur les pièces posées récemment.
C'est un des problème de l'époxy, il faut toujours avoir l'usage pour au moins 135g, qui est le minimum de préparation.

Comme je devais peindre les deux safrans, j'ai voulu utiliser le jaune, histoire de voir si ça pouvait être la couleur de la coque, mais à l'extérieur. En voici un après la première couche.
Je pense avoir terminé avec mes recherches de couleur. La coque sera orange, le pont et la cabine seront bleus.
Le cockpit sera orange à l'extérieur et blanc à l'intérieur. Les poutres seront blanches.
Cela veut dire qu'il faut repeindre la cabine ainsi que les deux safrans.
Je pense que c'est ce qui va le mieux avec des voiles rouges.

Comme suggéré sur les plans, le dessus des safrans représente l'emblème Wharram. Cela représente des yeux de la mythologie celte. Ce sont des découpes de CP 10 et 6 qui donnent du relief au dessin. Ici j'ai fait joué le flash pour avoir un peu d'ombre.
Sur les bateaux, les yeux sont censés aider à la navigation, en montrant le chemin.
Comme je ne suis pas superstitieux, puisque ça porte malheur, j'ai fait ces yeux sur une face, et des yeux indiens sur l'autre face.

Ainsi en quelque sorte, l'esprit de  mes ancêtres m'accompagneront lors de mes voyages, nombreux et éloignés.
J'ai commencé les charnières pour les capots. Ce sera l'objet de notre prochaine étape.

C'est Noël! Le petit enrouleur Facnor est arrivé. Bien entendu il manque un kit de montage, qui m'avait demandé un mois de discussion avec un commercial. Heureusement le manquant a bien été constaté par l'importateur qui va faire une réclamation.
Autrement c'est une jolie pièce, qui est vraiment de bonne qualité de fabrication.
Pour l'instant je n'ai pu qu'essayer le guindant du génois. Il coulisse bien dans la rainure.
Très bientôt quand j'achèterai les cordages, je prendrai aussi le dyneema, sans doute du 5 mm, pour faire l'étai qui doit supporter cet enrouleur.

Jour férié à la Réunion. C'est l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage ; le 20 décembre 1848.
Pour fêter l'évènement, tous les propriétaires de la rue Moka étaient invités à se réunir pour un apéritif. Chacun devait amener quelque chose à boire et à manger.
Cela s'est passé dans une bonne ambiance. Bien entendu on a rapidement manqué de munitions, et il a fallu racler les fonds de frigos.
Jusqu'à 1h30 du matin tout ce petit monde s'est amusé.


Ce rassemblement prévu pour la veille au soir, n'avait pu avoir lieu à cause du mauvais temps. De violentes averses avec tonnerres et éclairs s'étaient abattues sur l'île. Comme c'était le premier rendez-vous entre les gens du lotissement, personne n'a voulu laisser tomber. Voici donc tout ce petit monde en train de boire et de grignoter en attendant de danser des ségas et des maloyas.
Pendant la journée j'avais quand même réussi à poncer entièrement les trois capots et commencé les gouvernails.

Aujourd'hui j'ai terminé la finition du pont, c'est à dire la retouche de tous les petits défauts que l'on a du mal à voir le soir sous la lumière artificielle.
Ensuite j'ai préparé le deuxième capot pour la stratification. Il  faut une bonne heure rien que pour tendre et fixer provisoirement le tissu. Il ne reste plus que la stratification et l'enduit de finition.
L'arrivée de mes voiles par avion, me rappelle qu'il faut réduire le plus possible le bilan carbone de cette construction.
J'ai bien contacté un voilier local, mais il ne m'a jamais répondu malgré plusieurs visite en son atelier et plusieurs mails.
Je n'ai pas trouvé de voilier ni à Maurice ni en Afrique du Sud.
J'ai demandé un devis à Tasker France qui était moins cher que Jeckells. Mais les voiles sont faites en Thaïlande et passent en France pour repartir sur la Réunion.
C'est pour cela que j'ai choisi Jeckells. Malheureusement ils ne font pas d'expédition maritime, qui aurait était plus lent mais bien moins chère.
Ce sera le même problème pour tout le reste du matériel. Étant donné que ce sont de petits colis personne ne veut faire du maritime. D'un autre côté, il faut commander chez plusieurs fournisseurs, aucun ne disposant de tous les articles désirés.
Je vais quand même essayer pour le prochain lot qui concerne l'eau (pompes, réservoirs, évier, tuyau...).

Aujourd'hui je suis allé voir un petit magasin à Saint-Gilles. J'ai relevé les prix des cordages, y compris le dyneema. Je regrette d'ailleurs de n'avoir pas pris d'échantillon pour tester les épissures. J'y ai vu de jolies poulies.
Ce soir j'ai stratifié le capot de descente. Demain je ferais le deuxième.

Je suis allé chercher les voiles arrivées ce lundi à l'aéroport. La valeur de la marchandise dépassant 1000 €, j'ai dû trouver sur place un transitaire pour faire la déclaration en douane. En plus comme le fournisseur n'avait pas fait la bonne déclaration au départ, il y a eu des frais supplémentaires. Je vais voir d'ailleurs comment je pourrait les récupérer éventuellement sur une prochaine commande.
Voici donc les voiles de Jeckells. La grand' voile à droite, et le génois en haut, sont rouges. Le tourmentin,
à gauche est blanc.
Tout semble de bonne qualité. Je n'ai pas pu tout ouvrir, faute de place, mais j'ai surtout regardé les détails. Je n'ai  trouvé aucun défaut visible du moins.

J'aimais bien cet orange tant que la surface couverte était encore réduite. Depuis cette nuit je l'aime un peu moins. Je voulais une couleur vive, mais là je m'interroge.
Bonne nouvelle, mes voiles sont arrivées à l'aéroport. Mais les heures d'ouvertures des bureaux ne m'aident pas beaucoup par rapport à mon travail. Je devais prendre un jour de congé la semaine prochaine, mais je crois bien que je vais l'avancer cette semaine. Je veux voir si le rouge de ces voiles vont bien avec la coque.

La couleur de la coque est très importante. Il faut qu'elle plaise à l’œil sans être trop agressive. En plus il faut qu'elle rende le bateau plus visible aux autres, plus gros et donc plus dangereux. Cette coquille de noix tout en bois, même avec des réflecteurs , ne rend pas un gros écho sur un écran radar.
J'ai préparé les fixation de trampolines. Au dessus on voit les trous pour la fixation sur le pont. Les trous sur les côtés serviront aux attaches. Ils sont en iroko, in bois qui résiste mieux au milieu marin. Il sera peint, mais on sait bien que ça et là la peinture va partir.
Le pont avant avec le grand trampoline.

Le pont arrière. Si je n'arrive pas à trouver un autre morceau de filet de pêche avec un cordage de 4 mm au moins, je prendrai un filet plus fin que je doublerai.

Voici la première couche d'orange. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais après avoir mélangé un reste d'un ancien pot avec un nouveau pot, le mélange a commencé à durcir en moins d'une heure. C'est vrai qu'il faisait assez chaud, sans doute aux environ de 25°C, mais j'ai dû arrêter, la peinture était trop épaisse.
Résultat il va falloir tout poncer pour recommencer.

Sur le côté extérieur de la coque, à l'avant comme à l'arrière, j'ai rajouter un petit cale-pied. Normalement il y aura une peinture anti dérapante sur le pont, mais comme il n'y a pas de protection avec des filières, ce sera une sécurité en plus pour ne pas glisser. C'est vrai que l'on ne va pas sur ce pont, du moins à l'arrière.

Mise en place du cale-pied arrière.