lundi 28 septembre 2015

les coffres, montage à blanc

Toutes les pièces ont reçu deux couches d'époxy. Les longerons et les traverses en pin ont été collés.
Les tasseaux ont été collés sur les fonds pour faciliter l'assemblage.













Montage à blanc du côté babord. Les emplacements de collage ont été poncés pour enlever la peinture après une limitation de la zone par des bandes collantes.

















L'ensemble monté à blanc. Il faut tout démonter et commencer le collage.

jeudi 17 septembre 2015

nouvelles de pontons

 Ce gros cata se prépare pour le grand tour. Départ prévu avant la saison cyclonique vers l'Afrique du sud et ensuite le Brésil.
Le propriétaire me déclare ne pas pouvoir utiliser correctement l'enrouleur de son génois. Il fonctionne uniquement en mode stocker. Je vais me renseigner pour savoir si le problème vient de la tension de l'étai ou d'ailleurs.
Ce sont 4 amis qui embarquent sans leurs épouses. Peut-être vont elles les rejoindre aux escales!
Il y a plein de panneaux pour expliquer le tri sélectif, mais on ne trouve pas les lieux de collects. Seuls des conteneurs pour les verres sont utilisables.
Dernièrement il y a eu l’apparition de ces plateformes près des dépôts sauvages, mais depuis plus rien. Les conteneurs de récupération d'huile sont pleins semble-t-il. Du coup les bidons sont déposés en vrac à côté.
Avec en plus l'absence d'aire de carénage avec récupération des eaux et matières pour traitement, nous ne sommes certainement pas aux normes européennes.
Le spectacle est assez désolant. Effectivement certains s'habituent à la crasse et à la médiocrité.

mardi 15 septembre 2015

les coffres, suite

Le coffre babord avance bien. Il est donc moins large de 8 cm que celui tribord. Mais la configuration reste la même avec trois compartiments d'environ 80 cm. Le premier devant la descente sers de marche pour accéder à la cabine.
Le deuxième sert à babord pour le gaz et à tribord pour la nourrice. Tous les deux sont donc ouvert. Le troisième servira réellement de coffre pour du stockage et de siège.





Les deux coffres sont bien avancés. Bientôt les cloisons et les couvercles. J'essaye de terminer rapidement pour passer la première couche d'époxy pour une protection contre la pluie.











La solution pour empêcher l'enrouleur de tourner en fonctionnement est de le bloquer latéralement. J'ai donc remplacer pour ce faire le 2 vis qui fixe l'enrouleur aux pattes de fixation par 2 piton à œil. Il ne reste plus qu'à relier ces pitons à l'accrochage de la patte d'oie au niveau de l'étrave. Cela complexifie l'ensemble, mais c'est la solution la plus simple pour l'instant.

lundi 14 septembre 2015

les coffres

 Le front froid qui est passé sur nous ce week-end a amené de la pluie dimanche matin. J'ai dû démonter ce qui était installé et le mettre à l'abri. Tout était déjà mouillé, mais au moins le bois pouvait commencer à sécher pour pouvoir être travaillé le plus tôt possible.
Le vent qui a remplacé la pluie en chassant les nuages a fait tomber la température, rendant le travail en plein air pénible.
Aujourd'hui le coffre tribord est bien avancé. Il reste à faire un compartiment pour la nourrice, un couvercle qui servira d'assise devant la descente, et des trous d'évacuation dont les dimensions et la forme restent à définir. Pour la position ce sera plutôt en bout de chaque compartiment vers l'arrière.
 Comme la construction se fait sur un existant qui plus est monté sur les coques, l'utilisation du fil de cuivre pour les assemblages s'avère difficile. J'ai donc remplacé le cuivre par des tasseaux de 13x13 en sapin vissés.
Il y aura un premier montage pour vérifier les côtes. Ensuite après démontage, l'ensemble sera collé, traité à l'époxy et renforcé avec du tissu.
Après ponçage, tout sera peint et remonté.
Les vis utilisées, des 3X20 et 3X25 ont été acheté en vrac. On prend un petit sachet que l'on remplit. Le code barre figurant sur le sachet donne le prix à la caisse. C'est une des rares bonnes idées dans la commerce moderne pour limiter lee gaspillage et les emballages.

vendredi 11 septembre 2015

sortie en mer

Grand jour pour François qui sort son trimaran. Pour moi aussi, puisque ma dernière sortie en mer remonte à plus de ans au moins. Il s'agit surtout de tester la nouvelle GV ainsi que le nouveau foc et son enrouleur.
La photo est en noir est blanc parce que j'ai oublié de changé le mode.
La GV est entièrement lattée. Si elle se monte bien, il reste deux petits soucis. Il y a quelques plis au niveau de la bordure. Les lattes du haut, surtout la dernière, très inclinée vers le haut se glisse mal à la descente dans le lazy-jack.
Quant au foc, le guidant n'étant pas suffisamment tendu pour facilité l'enroulement, la bordure se retrouvait trop bas, donc restait parfois du mauvais côté du balcon. Iil fallait le passer manuellement. Malgré cela nous avons bien navigué avec une vitesse maxi de plus de 8 nœuds au GPS. Suite à un petit problème avec l'aérien, nous n'avions pas la vitesse du vent qui était relativement faible voire même nulle au moment du demi tour.
J'ai donc vu un gennaker de 24 m² en action. Cela donne une accélération très sensible pour des allures de portant et de travers. Cette voile fait un bruit caractéristique, comme un claquement,  quand elle se regonfle après avoir été déventée.
Cette sortie a duré toute la matinée.
Cette après midi j'ai repris, après la sieste, la construction des coffres venant combler l'espace entre le cockpit et les coques. L'idée est d'agrandir le cockpit sans se fixer sur les coques mais uniquement sur les poutres. La difficulté vient surtout du fait qu'il faut sans cesse monter est descendre, entre les mesures, les coupes et les essais.
La nourrice qui fait 36 cm de large n'avait qu'un espace de 34 cm à tribord tout comme la bouteille de gaz à babord qui elle fait 30 cm. Tout l'ensemble sera donc décalé de 4 cm sur babord. la bouteille aura 32 cm et la nourrice 40. C'est la meilleure solution pour ne pas perdre trop de temps.
Ce sont les dernières constructions avant la peinture.

mardi 8 septembre 2015

test des voiles

 Profitant d'une chute du vent en fin d'après midi, je décide de faire un test des voiles.
Le génois monte avec quelques difficultés. Je verrai avec le voilier, s'il a un produit qui améliore la glisse dans la gorge.
 Un essai d'enroulement à la main, faute de tension par le vent et de drosse nous montre quelques bourrelets disgracieux. Mais on arrive à enrouler.
Les 14 m² sont bien établis. l faudra voir ce que cela donne dans la brise.
Pour l'instant admirez la couleur!















Après avoir affalé le génois, nous avons hissé la grand' voile.
Ici le pic est inséré dans la corne. On voit bien le zip qui court tout le long de la voile et qui la referme en poche autour du mât. Ce n'est d'ailleurs pas cette poche qui retient la voile au mât, mais des sangles cachés sous la poche. Il y en a 5 ou 6 tout le long de la voile.
Le pic est horizontal lors de la montée. Il sera en position incliné seulement en fin de course.













La voile hissée et le pic en position.
Vite à l'eau! Je pense que ce petit diable rouge va donner du fil à retordre à certains monocoques!

lundi 7 septembre 2015

préparation gréement

 Premier essai du pic de corne.
J'ai dû passer un petit bout derrière le mât pour que l'ensemble reste près du mât lorsqu'il est hissé. Normalement ce pic est solidaire de la voile qui elle même est relié au mât par des sangle à l'intérieur de la poche.
Sans voile l'ensemble fonctionne parfaitement, même avec les drisse passant dans le pic.
L'enrouleur est relié à la patte d'oie par un maillon rapide, qui a parfois tendance à se mettre de travers en cas de manque de tension sur l'étai.
L'étai est bien fixé sur le premier axe et le ridoir se trouve sur le deuxième axe.



Malgré la tension il reste encore trois problèmes à régler.
Le premier que l'on voit ici, l'enrouleur n'est pas aligné avec la patte d'oie.
Le deuxième problème vient du fait que le bas de l'enrouleur n'est pas immobilisé par le ridoir et à tendance  tourner et donc à vriller l'ensemble. J'envisage de mettre une deuxième patte d'oie, légèrement plus haut que celui-ci chargé de remplir cette fonction. Un petit essai avec un bout amarré aux pognées de coque ont confirmé que cela fonctionnait.


Le troisième problème est ce cintre de l'enrouleur. Cela risque de gêner fortement son bon fonctionnement. Le propriétaire d'un gros cata m'a appris que même sur le sien pourtant bien plus rigide, l'enrouleur ne fonctionnait pas correctement. Mais d'après le voilier, c'est plutôt parce qu'il toujours sur-toilé, ce qui génère de très forte tension dans le gréement.









samedi 5 septembre 2015

suite du gréement

 Du côté pied de mât, pour les voiles il faut installer deux système. Le premier permet de tirer sur la drisse qui hisse la voile. La drisse étant dans un mouvement descendant mais plaquée au mât et caché dans la poche de la grand'voile, on  es contraint de faire un retour en pied de mât. A noter que sur les gréements classique, bien que la drisse soit accessible, il y a aussi des retours en pied de mât, mais pour de tout autres raisons.
La drisse passera dans le bloqueur puis dans le pontet dans un premier temps. Ce premier ensemble est fixé le plus bas possible. Les deux autres seront autant que possible légèrement décalés vers le haut sans gêner les voiles. Par la suite amarré au pontet il y aura soit une poulie de renvoie ou mieux un anneau de friction.





L'utilisation du même axe pour la fixation du bas de l'étai et le ridoir s'est avérée impossible. J'ai donc dû faire un deuxième trou dans les fixation de l'enrouleur afin de décaler l'axe de l'étai vers le haut. L'inox étant très dur, le plus simple a été de faire un premier trou de 3 mm, puis de l'agrandir millimètre par millimètre jusqu'à 8. Avec un percement manuel, les vibrations font que le trou fait plus de 8mm, assurant ainsi un jeu.  L'axe initial du bas servira donc pour le ridoir, ce qui sera fait dès demain.

vendredi 4 septembre 2015

l'enrouleur

La pose de l'enrouleur a commencé depuis hier avec un suivi scrupuleux de la notice de montage.
Je n'ai jamais monté d'enrouleur, encore moins sur un étai textile. D'ailleurs suite aux conseils de Vincent, je vais interroger le constructeur Facnor.
La première étape consiste à vérifier que nous disposons bien de toutes les pièces.








Après un premier montage, j'ai voulu faire un essai du génois. Malheureusement le petit vent qui soufflait depuis la matinée n'a pas voulu s'arrêter malgré mes demandes répétées. La voile monte assez facilement malgré un entremêlement des brins de la drisse avec les haubans. Tout ça est à revoir lors du démâtage. Pour l'heure attendons demain.













Lors du contrôle des dimensions du génois, j'ai eu la surprise de constater que la bordure faisait 4 m au lieu des 3 prévus pour ce qui s'appelle un foc. Par abus de langage je l'appelais génois parce qu'il était sur un enrouleur. Mais maintenant maintenant qu'il y a 4 m² en plus, on peut l"appeler vraiment génois. Du coup j'ai 30 m² de voilure au lieu des 26!

jeudi 3 septembre 2015

d'autres bateaux

Ce petit Sangria a été retapé par un amateur. Il est presque prêt pour la mise à l'eau.
Pour un bateau de 7,50 m, la dérive qui fait aussi office de lest pèse 750 kg, soit le poids de mon cata à vide! Chercher l'erreur!
Mais c'est quand même un joli petit bateau!













Celui-là est un vrai phénomène construit par un passionné pour sa retraite. C'est son domicile qui le dernier d'une série de constructions commencée depuis ses jeunes années.
C'est un petit bijou d'une quinzaine de mètres, avec une finition professionnelle qui a demandé une dizaine d'années de travaux. J'ignore le budget globale, mais on peut dire que les winches Lewmar, étant donné leurs tailles doivent valoir autant que mon petit  cata.





Cette vue de l'arrière à côté de la petite voiture, donne une idée de la taille de l'engin.
A noter que c'est un dériveur, ce qui explique sa faible hauteur, la dérive étant remontée.











Détail cocasse, nous n'avons qu'un seul point commun, la marque de l'encre Lewmar. Mais pas la même taille bien entendu.
C'est très très bien, mais si le bateau coûte un bras, l'entretien coûte bien un doigt par an!









Cette semaine a été riche en rencontres. Un des frères Boyer, actuel constructeur d'un petit voilier à la Plaine des Palmistes est passé me voir. Nous avons pu discuter bateau entre constructeurs. J'ai toujours des photos à poster depuis notre première rencontre sur ce blog! Na pwin le tan missié!
J'ai aussi fait la connaissance d'un jeune couple qui envisage d’acquérir un Pahi 40. Il y a juste un petit problème, il est en Guyane. Qu'à cela ne tienne, ils iront le chercher et le convoyer jusqu'ici. Encore un beau projet. Bientôt il y aura plein de Wharram dans les eaux réunionnaises si ça continu!
Enfin, j'ai revu un ex-voisin, plaisancier pêcheur, qui me confirmait la rareté des prises. Il reste alors pour le plaisancier le plaisir d'être en mer.



mercredi 2 septembre 2015

ridoir de hauban


 Les haubans faits, il ne reste plus qu'à les installer. Le choix de la longueur des parties basses a été déterminé par la position des ridoirs au dessus des coques de manière à être bien visibles depuis le cockpit et éventuellement accessibles pour un réglage facilement.
Le longueur du ridoir est d'environ 25 cm, ce qui devrait être suffisant pour des réglages.
 Le ridoir est composé de 4 brins de dyneema de 4 mm. Le démarrage se fait sur un oeil. La terminaison se fait par une série de clés alternées droites et gauches.
La pose de l'étai demande l'installation du raidisseur de la poutre de mât.
Le premier travail a consisté en l'ébavurage des pièces en inox suivi d'un polissage pour ralentir le démarrage de l'oxydation.
La pose du câble lui même a demandé plusieurs essais pour déterminé sa bonne longueur. Le seul problème avec le textile c'est que la détermination de la longueur utile est assez empirique, du moins pour un débutant comme moi. Mais une fois que les règles seront connues, ce sera plus facile. Par exemple je sais maintenant que pour un recouvrement de 30 cm, il faut prévoir un retrait de 2 cm. Il faut donc compter 2 cm en plus sur la longueur initiale, pour avoir la longueur réelle en fin d'opération. A l'occasion je ferai un exemple réelle.