mardi 9 septembre 2014

juste au cas ou

Avec 2 devis d'une société du Port, pour des radeaux de survie, j'étais confronté à un dilemme. Le premier concernait une marque très connue, mais mal cotée sur les forums. Le deuxième par contre remportait tous les suffrages surtout à cause de son prix. Je demandais donc conseil à mon vendeur qui me dirigea vers son technicien. Ce dernier m'invita tout simplement à venir découvrir le matériel dans son atelier de révision.
Ce jour là, n'étant pas allé au travail à cause d'un corps fébrile et douloureux, je pris rendez-vous avec le technicien.


Je fus reçu par un charmant monsieur, visiblement amoureux de son métier, qu'il maîtrise parfaitement,  et qui m'expliqua l'essentiel de ce qu'il fallait savoir sur les survies.
Pour illustrer sa présentation il avait préparer une survie neuve comme pour une révision.
Ici l'engin tel qu'on ne le verra jamais. L'ensemble est conditionné dans une poche étanche, protégée par un conteneur en deux partie, cerclé par 2 feuillards.
En utilisation normale, on balance la survie à l'eau après avoir attaché un bout de tresse qui le retient au bateau. La tresse se déroule sur 6m environ, et juste avant d'arriver sur la fin déclenche le percuteur de la

bouteille de CO2 qui gonfle le radeau. Sous la pression, les feuillards sautent ouvrant le conteneur, déchirant la poche étanche et libérant la survie. Le gonflage est terminé en moins de 30 secondes, ce qui est très rapide.
On voit ici le conteneur, la poche étanche, le gonfleur de secours, les fusées et la lampe.







L'extrémité se la tresse qu'il faut impérative attacher en tout premier au bateau, sous peine de voir la survie s'en aller. Dans ce cas, je me demande pourquoi ne pas l'attacher dès la pose. Il ne restera plus qu'à libérer le conteneur et le balancer à l'eau.














Au dernier moment, on prend tout ce que l'on peu amener d'utile (GPS, VHF, documents) toujours prêt dans des bidons étanches et on monte dans le radeau. Le modèle que j'ai retenu est à retournement automatique, ce qui veut dire qu'il sera toujours à l'endroit, prévu pour 4 personnes.
Une fois à bord, on coupe la tresse avec un couteau qui se trouve dans une pochette sur les boudins, pour se libérer du bateau en détresse.








Visite à l'intérieur, ici la poche qui recueille l'eau de pluie, à côté des valves de gonflage en cas de baisse de pression.
 c'est une pression assez faible d'ailleurs, en dessous de 165 mb.
Tel qu'il est le radeau est du type "Hauturier -24". C'est à dire qu'il est équipe pour la haute mer, mais pour une survie de moins de 24 heures, autrement dit pas très loin des côtes.
Le radeau pèse 40 kg, ce qui fait plus de 10% de la charge utile du cata, ce qui n'est pas négligeable.



Équipement complémentaire qui fait passer le radeau à +24, c'est le grab-bag. Ce nom barbare désigne un sac étanche, qui contient de l'eau, des rations alimentaires, des fusées supplémentaires, une pharmacie et différents matériel, dont un inventaire figure sur l'extérieur du sac.
Pour remercier de sa gentillesse, je lui ai promis de le prendre à bord pour une virée, dès que ce sera possible, s'il est d'accord bien entendu.
Encore une surprise agréable, qui montre bien qu'il reste encore des professionnels consciencieux et sympathiques.
Je vais donc demander un dernier devis et commander le radeau. Il vaut mieux l'installer dès le départ, pour bien s'y habituer.
Au final, conseil du pro : Sea-Safe pour la plaisance et la marque connue pour les professionnels avec des gros modèles pour plusieurs dizaines de personnes.

2 commentaires:

  1. Hello Georges !
    « Le frangin la di a moins, garde le site la, na un gazé com nou dessus »
    Ton site nous a bien amusé… au début du moins. Il est toujours rassurant de croiser d’autre personne à son image. Tu te sens tout de suite moins Ouf …puis réflexion faite …. Hihi.
    Nous nous attelons depuis 10 ans (les week-end) à la construction d’un monoque habitable de 7m30, sur la Plaine des Palmistes. Un Pizzicato de François Vivier.
    Je me suis dis que quelques photos te feraient probablement sourire ..si tu as une adresse mail.
    A bientôt.
    Michel et Daniel BOYER.

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    1. Effectivement zot la pas choisi le coin le plus prés la mer pour faire zot bateau. Moin te y croi que la plaine, l'était plutot pays "soucoup".
      Pourquoi le site y fait plus rire à zot. Sans doute à cause du ton. Le chantier se termine, et on n'a plus trop le temps de rigoler. Si c'est autre chose y faut dire à moins.
      Merci pou zot commentaire.
      A bientôt les frangins (nana longtemps moins la pas entend ce mot la!
      georges.moutoussamy@gmail.com

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