samedi 18 septembre 2010

en plongée

Le travail dans le fond du bateau n'est pas des plus confortable. Comme je suis assez petit, je dois me pencher franchement, au risque de basculer dans le bateau.
L'ennui c'est que dans cette position, le masque n'est plus très étanche, et envoie un peu d'air dans les lunettes, ce qui fait de la buée.
J'ai dû enlever les lunettes, et aspirer les poussières. Fort heureusement, ce système marche bien, et mes yeux ne sont pas rouges.
L'idéal serait d'entrer dans le bateau, mais la forme du fond rend la pose délicate, on ne sait pas où mettre ses pieds est ses fesses. J'ai bien essayer de poser une planchette de travers pour faire une sorte de banc, mais cela écarte les flancs et finit par glisser. En désespoir de cause, j'essaye d'accélérer pour finir au plus vite cette étape.
J'ai découper le travail par tranches, en partant du bas vers le haut.
En gros, je pose d'abord la bande de renfort au fond pour la quille.
Ensuite je pose le plancher, avec des trappes de visite.
Puis viendra la fixation des banquettes. Tout ce qui est sous les banquettes sera juste poncé et peint, sans trop s'attarder.
Tout ce qui est au dessus des banquettes, donc visible, sera enduit et poncé pour avoir le meilleur fini possible.

dimanche 12 septembre 2010

le joint parfait

C'est incroyable la variété d'araignées vivant dans mon atelier. La dernière en date mesure bien 10 cm de diamètre. Une fois j'ai découvert un crapaud dans une caisse à outil, et une autre fois une maman scorpion avec ses petits sur le dos!
On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer.









J'ai découvert cette petite meule qui associée à cette nouvelle perceuse, va me permettre d'avoir des joints congés parfaits. Avant d'arrivée au bon mélange, j'ai eu quelques mètres de joints avec certains petits défauts. Dans tous les espaces visibles, je vais tout repasser à la meule et ensuite refaire une dernière couche d'époxy pour parfaire le tout. Un petit ponçage et peinture.
Il ne faudra pas oublier l'aspirateur, parce que ça fait pas mal de poussière.

mardi 7 septembre 2010

le bout des joints

Pour préparer l'époxy, j'utilise ce genre de barquette qui sont utilisées pour les déjeuners de mes collègues de bureau. Elles sont estampillées "recyclables", mais qui va les recycler.
Je leur assure une deuxième, ce qui prolonge leur existence limitée au départ à la demie heure. Par ailleurs j'ai réutilisé ces emballages pour transporter des denrées alimentaires. Ils peuvent servir des dizaines de fois et sont étonnamment solides.
Comment faire comprendre à ces sapiens, que le problème n'est pas de traiter les déchets, mais de ne pas en produire.
Notre civilisation est en train de changer. Les parents sont devenus égoïstes et consomment sans retenue, laissant des déchets à leurs progénitures. Ces derniers comme leurs géniteurs, ne savent plus d'où ils viennent, et toujours pas où ils vont. Le patrimoine, familial du moins ne se transmet plus, pas plus que la culture.



Voilà, tous les joints sont faits. Il reste à poncer ici ou là, et surtout à mettre la bande de renfort intérieur sur la quille. Ensuite , on passera
à la fixation de la partie haute du bordée.
Je suis satisfait de la découpe interne des cloisons. Mais je réfléchis à la manière de protéger ces arrêtes tranchantes, qui auront tôt fait de me fendre la tête en cas de forte mer. Il faudrait un arrondi d'au moins 2cm de diamètres. L'idéal serait en bois pour trancher avec le blanc de l'intérieur.

toujours les joints


Vaurien
Voici la maquette du premier bateau que j'ai construit il y a
10 ans maintenant. Il n'a pas beaucoup navigué. Il est rangé actuellement sous ma véranda à l'abri. Je l'ai mis en vente sans succès.
C'était un rêve de gamin, que j'ai réalisé juste au moment de la découverte du monde de Wharram.
Cette expérience m'a appris un peu la construction navale moderne, mais surtout qu'il fallait bien maîtriser les manœuvres d'entrée et de sortie du port. D'une manière générale, en mer , milieu hostile s'il en est, il faut posséder des automatismes dont dépend notre survie et bien différents de ceux du terrien.
Cela promet de longs entraînements pour bien se faire la main, en équipage et en solo.



Pour rapprocher les bordées des cloisons j'ai dû utiliser des serre joints, des sangles et aussi des bouts de cordage fixé à chaque bord et torsadés par un bout de bois. Cela a parfois un peu trop bien marché, il faudra repousser les bords un peu vers l'extérieur lors du collage de la partie haute du bordée.
Les joints sont bien entamés. Le mélange préconisé par l'architecte est un peu trop épais. J'ai découvert presque à la fin les bonnes proportions, qui fait un joint qui s'étend bien sans couler. Ce sera pour le reste, il y en a tellement à faire.

lundi 30 août 2010

assembler et renforcer

J'ai commencé les joints congés. Cela ne va pas trop vite. Je suis en train de déterminer la meilleure composition du mélange résine-silice-micro sphères. Le silice c'est pour épaissir plus ou moins, et les micro sphères pour donner du volume. Sachant que le mélange s'épaissit de lui même au bout d'une heure ou deux, et qu'il devient plus difficile à étendre, il vaut mieux que ça soit assez souple au début. Après plusieurs essais je pense avoir trouvé le bon compromis.
Pour 270 g de résine-durcisseur, 2 mesures de silice et 4 mesures de micro sphères.
Le résultat n'est pas trop mauvais, mais il reste encore un peu de ponçage. A améliorer donc.

dimanche 29 août 2010

tout bien pesé

J'ai dû acheter une nouvelle balance. Celle que j'avais, une balance de cuisine, précise à seulement 2g, n'avait que 10 ans, mais elle commençait à radoter un peu. Il a fallu plusieurs fois jeter le mélange, parce que le poids affiché étais erroné. Entretemps, j'ai fabriqué des poids étalon, en bois, pour vérifier régulièrement la pesée.
Pour éviter des sueurs froides, et des pertes d'époxy, qui est assez cher, j'ai donc fais l'acquisition de ce pèse colis dans un magasin d'article pour bureau. Le prix est le même que sur internet, e, incluant le transport.


Pour renforcer la quille, il faut utiliser une bande de tissu de verre, appelé coaxial. Comme mon fournisseur préféré ne disposait pas de bande de 15 cm, j'en ai fabriqué à moindre frais en découpant, tout simplement dans le rouleau de 100 m déjà en ma possession. Les fils sont en diagonal, inclinés à 45°. Cela fait que la bande est 2 fois plus résistante que si c'était en droit fil. J'ai retrouvé pour ce travail, une vielle paire de ciseaux de tapissier. Après un affutage, les fils se coupent très facilement.

lundi 23 août 2010

des couches pas très propres

Voici le mélange avec en plus le Glasscell, des microbilles de verre, utilisées pour donner du volume, tout en gardant des propriétés mécaniques.
Cela ressemble bien à une crème glacée.









Pour le fond je n'ai pas eu de difficulté majeur pour étaler le joint en le faisant liquide. Malheureusement pour la poupe, j'ai voulu utiliser un durcisseur normal, pour accélérer la prise, le produit étant appliquée presque à la verticale.








Même en mettant par couche, plusieurs fois, j'ai eu un échauffement qui a fait prendre très rapidement le mélange. La température tournait pourtant autour de 23 °C. Pour les autre couches, je suis revenu à un durcisseur plus lent, ce qui m'a permis de continuer le travail. J'espère que cela ne compromet pas la solidité de l'ensemble. J'ai griffé la surface avant de mettre les nouvelles couches. Du coup, j'ai accéléré le mouvement et je n'ai pas utilisé une poche pour remplir proprement le joint. Les dernière couches sont un peu plus lisses. Je poncerai l'ensemble pour une ultime couche lissant le tout, avant la pose du tissu de verre, qui vient renforcer tout ça.
L'ensemble du travail a duré près de 10 heures, en 9 préparations, soit 2,480 kg de résine.
La difficulté avec le travail de la résine, c'est qu'il faut apprendre et mettre en application en même temps. Et il ne faut pas se tromper, du moins pas trop.