jeudi 12 août 2010

toujours des préparatifs

Les prochains assemblages, 50 m linéaire, dans un premier temps, vont consister en des joints congés. Un mélange de résine et de charge, silice ou micro sphères, va être utilisé pour joindre les différentes pièces. En plus du comblage de la distance séparant les pièces, on rajoute une sur-épaisseur de mélange. C'est cette sur épaisseur que l'on appelle joint congé, et dont la forme concave est donnée par une des spatules ci contre. Les petits rayons de courbure sont pour les petites pièces.
Ces spatules ont été découpés dans le plastique d'un seau de 1000 vis. Ce plastique est un peu souple et cassant, mais sa principale qualité est de ne pas adhérer à la colle. Son nettoyage après usage est très facile, contrairement au métal qu'il faut chauffer.

J'ai profité d'un passage chez mon fournisseur, pour prendre le tissu de verre qui enrobera, le mot est juste, toute la coque, pont compris.
C'est un tissu de 200 g au m2. Les spécialistes auront reconnu le type de tissage simple, ou armure appelé taffetas. C'est ce qui convient à des surfaces planes, ou du moins avec très peu de courbures. Le rouleau fait 100m pour un lé de 1 m.
Je l'ai pris un peu en avance, parce que coupé en biais, par bande de 15 ou 20 cm, il servira à renforcer essentiellement la quille. Une bande à l'intérieur et deux à l'extérieur. Comme il aura encore deux épaisseur au niveau de la quille, cela fera un total de 4 épaisseurs . C'est dire si la quille sera renforcée. C'est moins utile, à la Réunion ou le bateau ne fera pas d'échouage comme en France par exemple. Mais il n'est jamais complètement inutile d'avoir une quille fortifiée.

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